Cazeneuve HBY 590 : achat et revision

Salut TRD,
J'ai fait un contrôle de la courroie → 1890mm extérieur X 52mm de large.


Pour les valeurs indiquées sur la courroie il semblerait que la longueur soit juste pour la largeur y a un petit delta.

De mon coté, moteur à l'arrêt, la courroie est totalement lâche; Je pince les deux bords et la courroie ne touche même pas la poulie du variateur.
De plus quand j'usine la vitesse à tendance à onduler de 20-30 trs/mn, ce qui altère l'état de surface surtout en finition.

Pour le filetage j'ai fait un petit test vis/écrou Ø25 x 150. pas de soucis je retombe bien dans le pas. Faut que j'essaye sur d'autres sortes de filetage.
Mais assez content pour une première....

Merci.

Tu vois des ecarts d'etat de surface pour 30 tours d'ecart ?

Tu dois avoir un autre parametre qui varie. Peut-être un excedent de jeu sur les roulements de broche.

Il y a un test facile à faire sans rien demonter, ni rien déregler. Si la precontrainte des roulements est insuffisante, en tronçonnage avec plaquettes carbure l'outil broute. Quand c'est bien reglé les copeaux sortent à une vitesse incroyable et l'etat de surface est tres propre. J'ai remarqué ça sur le 360.

Si la precontrainte est trop forte, les roulements surchauffent.

Courroie ISO 50W1800




À 10 mm près c'est la même...

Seul bemol, le prix à augmenté de 20 balles depuis l'an passé.

Refabrication d'un capot de bâche à huile.

L'ancien capot massacré au brasage de ridelles pour contenir les fuites. Il est completement gauche.



Le nouveau ce soir.



Je n'ai pas pu trouver de corniere de 10. Donc, j'ai acheté du carré. Un capot en acier de 3 mm avec des ridelles de 10 x 10, on pourrait monter dessus sans le déformer. D'ailleurs, il est assez lourd pour ne pas avoir besoin des verrous en polyamide qui vieillissent assez mal.

Les piquages sont plus gros que ceux d'origine. Il me reste de durits silicone neuves de Formule 3. Leur diametre exterieur est plus gros que celui des tuyaux genre Tricoclair. Au moins, elles ne durcissent pas et sont bien plus faciles à demonter.

Une panne frequente des variateurs Cazeneuve provient du durcissement des durits. Quand c'est bien raide, le vérin du variateur a moins de course.

Il manque encore le puit de jauge, l'orifice de remplissage et un retour de fuite avec une crepine. Je pense que je vais utiliser un filtre de pistolet à peinture.

J'aurais bien voulu installer un bouchon de radiateur automobile pour le remplissage. Mais j'ai balancé toutes mes vieilleries. Ça va sûrement se terminer avec un bouchon au pas du gaz.

Essai de montage. Ça rentre juste dans toutes les directions.



Le nouveau couvercle ne baille plus comme l'ancien.

Pour eviter son gauchissement j'ai préféré visser les ridelles sur les deux faces. Je ferai un cordon de mastic sous les ridelles avant le montage final et la peinture gris metallisée, comme celle d'origine.

Le filtre de pistolet à peinture détourné en crépine pour empecher les copeaux  de rentrer dans la bâche à huile avec la récupération des huiles qui suintent du vérin de variateur.



Le côté interieur du capot



Les bordures en carré de 10 servent au centrage du capot. Elles ne sont pas étanches.

Au premier plan, on voit le puit de jauge en POM recupéré sur l'ancien capot et fileté pour être maintenu avec un écrou.

Derrière, l'interieur de l'orifice de remplissage qui remplace le trou moche dans lequel il y avait un bouchon en plastique de bidon d'huile mal ajusté.

Au second plan, la crepine.

À l'arriere plan, les débouchés des piquages des collecteurs de retour d'huile.

La face supérieure.



Les bordures seront etanchées à la pâte à joint pour pouvoir contenir les suintements d'huile en provenance du variateur.

Au premier plan, le puit de jauge en POM.
Derrière, l'orifice de remplissage fileté 1-1/2 GAZ  et son bouchon en fonte.

Au milieu du couvercle, le puisard et avec au centre le cône usiné dans le support du filtre-crépine.

A l'arrière-plan les piquages dans lesquels se déversent les durits des retours d'huile de lubrification broche et boite d'avance, du variateur superieur du variateur inferieur.

Le capot en place dans le compartiment-variateur.

Ce week-end c'était le grand bain.

D'abord vidange de 30 litres d'huile dans la bâche du groupe hydraulique. Ces 30 litres, je les recupere pour d'autres usages moins exigeants. Il reste donc environ 15 litres au fond de la bâche à huile puisque j'ai un modele standard. . Les modeles CL 12 ont deux bâches à huile pour une contenance totale de 90 litres !

Une fois sorti dans la cour, demontage du fond de l'immense bac à copeaux qui, comme sur la plupart des tours modernes fait office de couvercle du bac à fluide de coupe en tôle emboutie. Le bac contient 100 litres d'huile soluble diluée. Il a été vidé incomplètement par le vendeur, mais pas nettoyé. Je ne trouve pas de bouchon de vidange. Je perce un trou dans le fond. Une fois le bac vide, je constate qu'il n'y a pas de vidange prevue. Je vais modifier ça pour l'avenir.

Puis passage quasi-integral au nettoyeur haute-pression.

Bonne nouvelle : le bac est très peu oxydé.



La corrosion perforante des bacs de fluide de coupe est un problème récurrent des tours modernes qui ont tous des bacs en tôle. D'autres plus anciens avaient des bacs en fonte qui vieillissent mieux.

Le couvercle est en plus mauvais état. Mais ce sont de simples toles plates. Et malgré un bon depart en corrosion sur la face inferieure elles ont encore au moins dix ou quinze ans d'espérance de vie.

La partie la moins agreable est la vidange et le nettoyage de la bâche à huile. Outre, les 15 litres restant, environ 5 ou six litres d'eau sont rentrés lors du nettoyage au nettoyeur haute pression. Comme sur l'HBX, je n'ai pas trouvé de bouchon de vidange. J'ai tout pompé à la seringue. Et fini au chiffon utilisé comme une serpillière. Un super traitement contre les peaux seches...




L'arriere du groupe hydraulique merite encore un coup de chiffon au diluant.



La face visible par la trappe d'accès à l'arrière du tour.



Le manometre de pression à l'air d'origine. Les HBX 360 de serie n'ont pas cet accessoire.

Le petit bassin qui assure la lubrification par barbotage de la lyre avec l'huile redescendant des roulements de broche. Montage identique à celui de l'HBX 360.

Salut TRD,
Chapeau pour le travail accompli, super soigné et traité en profondeur c'est le moins que l'on puisse dire.
Tu as raison sur le CL12 c'est bien 90l d'huile hydraulique qui vont dans le réservoir, ça pique quand tu fais le plein.
Pour ma part je suis allé dans un garage agricole et j'ai récupéré de l'huile qu'il récupère sur les engins sous garanti qui demande une vidange du groupe hydraulique.
Huile très propre que j'ai refiltrée par acquis de conscience ( mais honnêtement super propre) que j'ai payé 1€ le litre. Parfait.

Pour ce qui est de la courroie que tu as trouvée, elle me parait tout à fait compatible et avec 10mm de moins ça ne peut que m'arranger au regard du flottement de la mienne.



Elle est tellement lâche à l'arrêt que je peux la plaquer contre le carter sans quelle touche le fond de la poulie moteur.

Tu n'as vraiment pas besoin de 90 litres pour un usage occasionnel. C'etait fait pour des tours de production qui tournaient 16 heures sur 24.

Un gros volume d'huile augmente le temps de montée en température nécessaire si on veut faire de la precision. Heureusement c'est peu important la plupart du temps. A froid, la poupee mobile des Cazeneuve est plus haute que l'axe de broche pour qu'une fois la broche en temperature elles soient parfaitement au même niveau.

D'ailleurs, j'envisage de mettre un  thermostat sur mon ventilo de radiateur d'huile ou peut-être même de le débrancher carrément. Quand, je fais un bac de 40 litres de copeaux dans une journée, c'est que j'ai bien travaillé. Et c'est deux fois par an au maximum.

Les deux baches a huile sont identiques, mais sur le CL12, une cloison est supprimée. Rien ne t'empeche de mettre une tole fixée à la colle à pare-brise pour recréer la cloison. Ou de remplir la seconde bache avec des blocs de fonte pour diminuer le volume d'huile.

Edit : j'ai barré, parce que je l'ai fait et c'est une erreur. Le clapet de decharge du groupe rejette l'excedent d'huile dans la seconde bâche à huile. En quelques minutes la premiere bâche se vide et l'huile ne peut plus revenir.

Pareil pour le fluide de coupe. Si je trouve des lingots de fonte, j'en mettrai volontiers 30 ou 40 litres dans le bac pour limiter la quantité de bouillon. Pourquoi pas des galets bien lavés ?

Pour la courroie, il me semble que la mienne est bien moins détendue. Celle-ci, c'est la boite à laquelle j'ai acheté le tour qui l'a montée l'an passé. Elle a peu servi depuis parce qu'il n'ont plus de mécanicien qui travaille en conventionnel. Il faudra que je regarde les dimensions inscrites dessus.

Ils ont aussi refait l'etrier de frein. Du boulot de, sauvage... Ils n'avaient apparemment pas de clé à ergots, ils ont desserré la vis avec un burin. Quelle honte !  Encore un truc à refaire... Plus tard.

Toujours pas de nouveau pour la laque brillant direct. J'ai relancé aujourd'hui.

un kllixon fera le travail sans soucis fiable dans le temps

dubleu a écrit:un kllixon  fera le travail sans soucis    fiable dans le temps  

C'est pas plus fiable qu'un thermostat et c'est pas réglable..
J'en changeait en pagaille sur les chaudières murales

Cet après-midi, j'ai decapé les tôles du fond de bac à copeaux et passé la face corrodée au Frameto.

Ensuite remise en état du carter de mandrin qui presentait deux departs de fissures.

Nervure fissurée



Nervure ressoudée



Soudure meulée



Bossage de colonne ressoudé.



Reperçage du bossage ressoudé



Alesage



Montage des colonnes à blanc.



Le carter poncé prêt à apprêter.