Tour Kart E1N

Salut

Si ta bride casse, rajoute un congé dans l'angle rentrant. Ce sera beaucoup plus solide.

Le trou, je ne le vois pas au milieu. Je me Trompe comme dirait Donald ?

Oui je ne pensais pas devoir chanfreiner autant à l'extérieur pour faire passer le levier de commande. Un chanfrein ou congé dans l'angle intérieur sera le bien venu en cas de casse. Mais l'effort vers le haut est juste appliqué par l'opérateur qui sert plus ou moins une molette une fois le choix de rapport fait. Si on y va pas comme un bœuf pas de raison que ça casse !

Tu as juste le trou est désaxé. Si j'ai bien compris le fonctionnement de la barre de chariotage : 1) le trainard se déplace longitudinalement, 2) en fin de passe il vient buter sur la butée fixée sur la barre, 3) cela provoque un déplacement vers la poupée fixe de la barre de chariotage, 4) le déplacement de la barre fait sortir le crabot d'entrainement pour arrêter le mouvement.
Donc pour moi il manque une pièce qui doit se visser dans le perçage désaxé pour permettre à la barre de revenir en position grâce aux ressorts qui viennent dans les trous (les ressorts ne sont pas sur la photo...).

Je ne connais que deux systemes de butée à declanchement sur les tours parallèles.

Celui que tu decris est probablement le plus courant. Il stoppe la rotation de la barre de chariotage. Je suis surpris que tu n'en ai jamais vu avant.

Et l'autre, celui des Cazeneuve, Graziano, etc. La barre continue de tourner et le debrayage se produit dans le tablier.

Sur certains tours, equipés du second système, il y a des butées multiples eclipsables. Par exemple, mon Graziano avait (neuf, moi je ne les ai jamais eues) 4 butées commandées par un levier sur le trainard. C'est bien pratique pour faire de la serie. 4 butées commandées au tablier, plus une butee de banc ça donne 5 positions.

Avec le système que tu as, c'est le même que celui du deValliere par exemple, pour avoir des butees multiples, il faut ajouter des entretoises entre le trainard et la butee à déclanchement. C'est nettement moins pratique à mon goût. Pour ne pas avoir 800 kilos d'entretoises en stock, le tourneur peut bricoler des trucs filetés qu'il regle au pied à coulisse avant de serrer un contre-écrou.

Cette methode de l'entretoise marche aussi tres bien avec les butees de banc des tours a declanchement par le tablier. En general la butee a une grosse vis de reglage fin. Il suffit de placer un bout de tube sur la vis pour provoquer un deckanchement plus tôt. Et lorsqu'on recule pour prendre un diametre plus petit, on remplace le tube par un plus long.

Les plus adroits fabriquent des tourelles porte-tubes qu'il suffit de decaler d'une ftaction de tour pour deplacer le point d'arrêt.

Ces techniques sont en train de se perdre. Chez les professionnels, plus personne ou presque ne fait de petite serie en conventionnel. Et chez les amateurs, c'est encore plus rare.

Les vieux tourneurs quittent le navire et maintenant les jeunes se forment en regardant des vidéos sur Internet. C'est pour ça que ces techniques et savoir-faire sont en train de se perdre.

Mais il reste quelques gaulois réfractaires qui comme moi essayent de faire durer encore un peu ce que les anciens nous ont appris.

TRD a écrit:Je suis surpris que tu n'en ai jamais vu avant.

La raison est simple. 1) je ne suis pas encore très vieux donc je n'ai pas vu beaucoup de machine dans ma vie, et surtout (malheureusement) 2) je n'ai pas étudié l'usinage et les machines outils durant mes études. Que ce soit en bac technologique mécanique auto, en BTS Moteur à combustion interne ou en école d'ingénieur génie mécanique, la part allouée à l'usinage est ridicule. J'ai du faire 2h de TP usinage à l'INSA et c'est tout. C'est très regrettable malheureusement.
Alors je n'ai plus qu'a apprendre par moi même, par passion et attendre que l'expérience m'amène à connaitre de plus en plus de choses

Je pensais que tu avais suivi une formation initiale dans le domaine de l'usinage. Tu as déjà beaucoup plus de connaissances que la majorité des membres de ce forum.

Te voici avec une connaissance de plus à propos des butées à déclanchement. L'élève doit dépasser le maître. Sinon, c'est que le maître est mauvais pédagogue.

Pour construire un avenir solide, il faut s'appuyer sur les fondations du passé.

Voila la barre de chariotage fonctionnelle. Je ferais surement la rondelle d'appui en bronze à l'avenir.



Une question pour la lubrification de la boite d'avance : que me conseillez vous comme huile ?

Câblage moteur :

Je dois refaire la totalité d'électricité. Je prévois comme accessoires une lubrification et un éclairage.
Pour commander le moteur je ne sais pas si je passe par un variateur ou pas. J'ai du 380v donc les deux solutions sont possibles.
Un variateur 1,5kW en 380v ça coute 70€ et ça permet d'avoir la commande en 24v, l'inversion de sens de rotation du moteur, une rampe d'accélération au démarrage. Cela permet aussi d'avoir une protection adéquate du moteur mais pas pour les deux vitesses je crois ?

Câblage standard, je ne sais même pas trop comment câbler proprement un moteur bi vitesses...

Des avis ? Retours d'expérience ?
Merci

Pour une boite seule (avance ou broche) ISO 68
Pour une broche seule (roulements ou paliers) ISO 32
Pour une broche rapide seule (roulements ou paliers) ISO 22
Pour un carter mixte boite et broche ISO 46.

Si le local n'est pas chauffé ou mal chauffé prendre plutot des lubrifiants HV (HV22 - HV32 - HV46 - HV 68) qui sont moins sensibles aux variations de temperature.

Synthetique ou minerale ?

Minerale : moins chere, mais à vidanger plus souvent. Forme de la mayonnaise en cas d'entrée de fluide de coupe acqueux. Preferable en cas de fuite.

Synthetique : plus chere, propriétés antimousse, moins sensible à l'introduction de fluide de coupe dans le carter. Durée de vie beaucoup plus longue. 10 ans pour un usage amateur. Plus interessant sauf en cas de fuite.


Si tu as le triphasé pourquoi s'embêter avec un machin electronique à la fiabilité douteuse, qui a tendance à faire surchauffer les moteurs et fait perdre beaucoup de couple à basse fréquence ?

Merci pour les huiles.

J'y vois deux avantages : les rampes d'accélération pour des démarrages en douceur et le prix.
Mais effectivement il y a le risque d'une moins bonne fiabilité (même si je n'ai pas de soucis avec ceux que j'utilise).

Il me faut les deux sens de rotation donc si je me trompe pas j'ai besoin d'un transfo 24v pour la commande, deux thermiques, un contacteur inverseur et un contacteur supplémentaire pour le couplage en grande vitesse ?

Le demarrage en douceur sur une petite machine ne me semble pas vraiment indispensable. 90 % des machines anciennes n'en sont pas équipées. Mais maintenant, ça ne coûte pas grand-chose. Par contre le freigage electrique ça me parait plus interessant.

Si tu utilises un variateur, il me semble que tous sont equipés pour fournir une tension de commande. Du coup, le variateur ne coûterait pas plus cher que la commande via transfo et relais.

Si tu utilises des relais et que tu veux faire un montage "propre" en bi-vitesse, ça devient compliqué. De la même maniere qu'il faut empêcher la marche avant et la marche arriere simultannees, il faudrait aussi empêcher la grande et la petite vitesse simultanées.

Ce genre de choses est assez facile à faire avec un automate programmable alors qu'avec une armoire à relais il vaut mieux maitriser l'algebre de Boole pour simplifier les equations. J'avoue que depuis l'école j'ai tout oublié...

Finalement en prenant ça en compte, le variateur est peut-être moins cher que les autres solutions qui necessiteraient une batterie de contacts auxiliaires et beaucoup plus de câblage.

Il faudrait dessiner les deux solutions. En tout cas la solution a relais est possible puisque c'est ce que j'avais sur mon ex-de Valliere et que ça a fonctionné 28 ans chez moi.

Par câblage propore je pensais surtout à protection moteur et commande basse tension.

La commande en basse tension c'est devenu l'architecture standard depuis longtemps dans le domaine du materiel electrique à usage professionnel. Mais d'un point de vue légal je ne pense pas que ce soit réellement obligatoire. Sinon on pourrait remettre en cause toutes les insallations d'éclairage de bureaux et ateliers. D'ailleurs, la majorité des machines chinoises de DIY n'en dispose pas. Et pourtant certaines entreprises peuvent legalement faire le choix de les utiliser.

Le respect de la loi est une chose, la sécurité en est une autre. A partir du moment où une machine est susceptible de recevoir des projections de liquide electro-conducteur et de copeaux ou poussieres métalliques, le bon sens oriente sur le maximum d'organes  fonctionnant en très basse tension.

Je pense qu'à l'occasion de la rénovation de ce tour tu as raison d'y songer.

La protection du moteur c'est pareil. La majorité des machines electroportatives n'a aucune protection. Et ça ne pose aucun problème légal aux fabricants. Mais à moins d'avoir l'âme d'un pompier pyromane, une protection s'impose. Ça existe tout de même depuis environ un siecle...

Je me rappelle d'une reflexion de mon chef à propos de la sécurité électrique : le fusible 16 amperes de la prise de votre radio-reveil laisse passer plus de 3500 watts. 3500 watts dans votre radio-reveil, ça ne vous empêche pas de dormir ?