Quel avis sur les machines d'origine asiatique.

Bonjour

ton message va droit au cœur d'une grande partie des "vieux" du forum, car il évoque une vérité cinglante et incontournable .....Mais hélas aussi une époque disparue, que je crois non renouvelable !..... Les "vrais ingés" il y en a peut être encore un peu, mais ils sont liés à des méthodes qui leurs laissent qu'un couloir étroit et bien souvent obscure pour exprimer leurs visions des choses ! ....avec de plus "une tapette à mouche" au dessus de leur tête ! .....
Cordialement

Un jour mon chef (patron du bureau d'études) m'a dit : "ça ne m'intéresse pas, c'est de la technique..."  Et quand j'en ai parlé au directeur technique (qui sortait de la même école, l'ingénierie est autant vérolée par le corporatisme que la politique)  il l'a soutenu en disant qu'il valait mieux promettre la lune et livrer une M. que de risquer de bouffer un délai qu'ils avaient annoncé au client (chinois, pour une fois) sans prendre la peine de consulter les experts.

Pour revenir aux ingenieurs chinois, beaucoup ont été formés en France. J'ai eu dans mon équipe un jeune étudiant de L'INSA de Lyon. Il a eu son diplôme haut la main. On l'a embauché dans l'usine chinoise dont nous avions fait ensemble l'ingénierie. Deux ans après, il était directeur de cette usine et moi qui l'avais formé, toujours technicien supérieur. Cherchez l'erreur.

Et un autre qui faisait une thèse dans un labo CNRS où j'ai travaillé quelques années plus tard. Le matin, j'ouvrais le labo. Le second a arriver c'était toujours le chinetoque. Et le soir, il fermait la boutique au moins deux heures après mon départ. Mais lui ne déjeunait pas à midi. Pas le temps... Il bossait sur sa thèse. Je l'ai perdu de vue. Dommage, Tao Wang, c'était une pointure...

Les chinois sont très forts et longtemps on les a pris pour des imbéciles parce qu'ils étaient gouvernés par des gens qui ressemblent beaucoup a certains clowns qu'on a maintenant en France en politique et à la tête de nombreuses entreprises ou services publics : affabulateurs, voleurs et dictateurs d'opérette.

Un cas parmi tant d'autres : un ex directeur de l'Ecole Centrale de Lyon qui s'était fait embaucher avec un faux diplôme d'ingenieur ! Celui-ci a été démasqué, mais combien d'autres courent encore ?

Des jeunes ingénieurs chinois on en a formé beaucoup. Ils ont bien compris qu'en France on a  des envies et qu'on ne connait généralement pas grand-chose à ce qu'on achète. Ils ont bien compris que la majorité des français juge un produit à son aspect. Donc, ils font pour nous de la cosmétique, et du pas cher, pas de la technicité.

Et ces objets se vendent très bien. Ici...

Mais il ne faut pas les prendre pour des andouilles. Des bonnes bécanes, ils savent en faire. Leur industrie tourne avec beaucoup de machines fabriquées sur place. Ils ont copié et souvent amélioré ce qu'on leur avait envoyé il y a trente ans.

La difficulté quand on achète chinois, c'est de trouver un produit de qualité. Évidemment, il ne faut pas rêver. La qualité a un prix. Quand on paye du neuf moins cher que de l'occasion occidental, il ne faut pas croire qu'on aura la même chose. Ça s'appelle la loi du marché...

Cela dit investir 10 000 Euros dans une fraiseuse Huron MU6 de quatre tonnes, pour enlever dix fois par an un millimètre avec une tolérance d'un dixieme sur une cale en alu de 50x50 est-il bien raisonnable ?

Les petites machines chinoises peuvent être un bon outil pour découvrir une technique avant de passer à autre chose de plus sérieux. Cependant, je pense qu'il vaut mieux ne pas se laisser tenter par des gadgets. De la soit-disant technologie dont on a toujours du mal à évaluer la qualité. Et qui s'avère très souvent decevante. Rien ne sert d'avoir une visu si la machine se déforme sous l'effort de coupe. Contrairement à une opinion trop répandue, la visu augmente le confort d'utilisation mais en aucune manière la précision.

Des produits grand-public, j'en ai suffisamment développé pour savoir que la marge commerciale est beaucoup plus importante sur les accessoires que sur le modèle de base. Les merdouilles électroniques se vendent beaucoup trop cher.

Le mot de la fin à Alain...

c 'est pas parce qu'un produit est chinois qu'il est forcément mauvais ... mais des fois il l'est

j'ai commandé 2 modules ARDUINO chinois sans faire exprès ... avec les deux j'ai eu des problèmes de téléversement de programme, et puis je suis descendu à genève acheter les mêmes en original faits en italie .. coincidence ou pas là cela marchait ...

pour les machines outils pourquoi mettre 6000 balles dans un tour allemand quand je trouve le même à 3000...?  ben parce que en effet j'espère que la qualité sera là et que je passerai moins de temps à usiner avec un produit plus précis avec lequel je pourrai plus facilement changer les mandrins, plateaux etc ... on verra si la qualité sera au rendez vous, de toutes les façons comment savoir si on essaie pas ... ce qui est clair c'est que à l'époque j'aurais pas pu me payer cela et que 1200 balles pour 17 ans de service c'est quand même pas si mal ..

et une dernière chose .. par exemple sur mon tour chinois, je ne trouve plus les courrois crantées à la taille et au pas de dents exotique requis, j'ai perdu 2 vitesses (les plus lentes) , je peux plus fileter .. sidermo c'est otelo, y plus personne au téléphone .. j'ai tout essayé, faudrait que je refasse une poulie au pas standard .. mais j'ai pas envie.. il faut que cela marche

chez les allemands j'espère que j'aurai des pièces détachées au delà de 17 ans ... pas sur

Pour l'achat d'une machine dont le budget va tourner autour de 4-5000 Euros TTC livré accessoires et installation compris, moi à ta place je ne me generais pas pour demander des références au fabricant. Ça se fait couramment dans le milieu professionnel.

Ensuite, tu contactes les entreprises concernées dont l'activité est en rapport avec la tienne (inutile d'appeler une mine de charbon si tu fais de l'horlogerie) et tu demandes ce qu'ils pensent de leur achat à l'usage. C'est très instructif. Et avec un peu de bol tu peux tomber sur un passionné qui pourra te revendre de l'outillage. Voire une boîte qui s'est aperçue que le truc ne leur convient plus parce que la demande a évolué et sera tres heureuse de trouver un repreneur quitte à y laisser 2000 Euros. Dans ce cas, généralement tu payes la bécane, et l'outillage c'est le bonus. Une boîte n'a pas de temps à consacrer pour jouer au marchand de tapis. Une machine est comptablement amortie en cinq ans. Au bout de trois ans, sa valeur officielle a diminué de moitié. Mais si c'est de la qualité, sa valeur d'usage est bien plus grande.

Quant aux avis laissés sur les sites de vente sur Internet que valent-ils ? Pour moi pas grand-chose sauf s'ils sont negatifs. 9 fois sur dix, c'est celui d'un acheteur dont c'est la première machine. Quelle base de comparaison a t'il ? De plus, les vendeurs ne sont pas idiots. Ils ne te demandent jamais ton avis après un an d'utilisation. Non, ils attendent juste le temps que tu déballes. Tout est neuf et en général tu n'as encore pas cassé le truc fragile qui pète toutes les cinquante heures....

Pour ce qui est des pièces détachées, on trouve encore des pièces neuves pour des BMW 30 CSi de 1972.

Va chercher des pièces de 504 chez Pijot...

Toy a écrit:Avec plaisir , je viendrai bien volontiers .
Je pense que ça devait être toi ... je me souviens de l'autogire rouge ...
Vu d'en haut ma maison ... ( c'était encore le gros bordel , travaux oblige )

je pense que j'ai vu ta maison samedi

d'en haut ou de la route ?  si tu passes arrête toi sans problème ..

J'ai rencontré un gars qui fait de l'autogire à Saou ( patron d'un troquet ) il te connait il vole à Ancone

j'étais en vol, j'aurais pu (techniquement) poser sur ta route juridiquement c'est interdit sauf panne bien entendu
bon on peu simuler mais bon , monsieur l'agent je recherchais la maison d'un ami et paf juste en passant dessus le moteur (qui a fléré le la potentialité d'un pastis a eu la bonne idée de s'arrêter ) ensuite, une passe ou 2 pièces rectifié sur tour français, hop j'ai redécollé ... hahaha)
a cool pour le gars de Saou, on se connais un peu tous sur l'aerodrôme

il y a une petite lande derrière chez moi , c'est légèrement en pente mais assez plat sur au moins 50 mètres

tu peux te poser sur une petite distance ?

comme c'est dégagé 50 m ca suffit ! tu sais un giro c'est comme la moto , c'est les yeux qui guident tout, c'est comme dans la courbe quand tu sors, tu mets tout et ta moto va où tu regardes

à l'attero d'urgence, tu regardes bien un point d'aboutissement là où tu veux poser, tu encadre bien en plané et tu y va, normalement tu roules même pas un mètre !

Je ne suis monté qu'une fois dans un ULM. La rapidité de décollage et d'atterrissage sont impressionnantes.

Ça s'envole et ça se pose comme un oiseau. Le pilote était un pilote militaire. On a fait du vol en pleine ville entre les immeubles à ras des façades. C'est hyper maniable, mais le vent le secoue beaucoup. Les immeubles coupent le vent. Quand tu croises une rue, la "balançoire" se met en route.

Evidemment, ce n'était pas en France et c'était il y a très longtemps. Ici avec les pétochistes qu'on a au gouvernement depuis 40 ans ça doit valoir un tour au niouf ! Surtout avec un passager.

Du coup, quand j'ai construit mon atelier actuel c'était pour fabriquer des ULM. Et finalement, j'ai recommencé les courses auto et j'ai laissé tomber mon projet de construire des engins volants.

l'ulm même en france est un espace de liberté, tu imagines tu construis ton engin , tu envoies trois 3 papelards et tu t'envoies en l'air, bon y a des règles de l'air mais ensuite au petit matin en plein hivers quand les gens honêtes sont au lit tu décolles et tu vas faire du razmotte sur les plateaux vu vercors là où y a pas un flic levé à 50 km à la ronde.

le giro c'est 100% mécanique, 100 % usinage (bon y en a qui soudent les cons) .. ca craint pas la turbulence, et ca pose hyper court,

par contre le déco c'est pas son truc faut quand même 150 m