Compresseur explosé
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Re: Compresseur explosé
très belle installation et bien pensé
la seul chose avec un compresseur a ne pas faire c'est tout simplement ne pas dépassé la pression d'épreuve la pression de service peut éventuellement marché un peu plus fort mais a évité quand même et surtout chose très rarement voir jamais faites c'est purger les cuve pour évacué cette eau qui fait de la corrosion et donc diminué l'épaisseur de cuve et donc BOUM
la seul chose avec un compresseur a ne pas faire c'est tout simplement ne pas dépassé la pression d'épreuve la pression de service peut éventuellement marché un peu plus fort mais a évité quand même et surtout chose très rarement voir jamais faites c'est purger les cuve pour évacué cette eau qui fait de la corrosion et donc diminué l'épaisseur de cuve et donc BOUM
alex18350- Nouveau
- Messages : 4
Date d'inscription : 24/05/2013
Re: Compresseur explosé
Bonjour à tous.
Quelques précisions supplementaires aux messages précédents.
De nombreux utilisateurs, professionnels ou particuliers hésitent à faire éprouver leurs réservoirs d'air comprimé à cause du coût que cela représente. On peut pourtant réaliser soit-meme cette opération sans danger à condition de respecter une précaution indispensable : l'épreuve doit être réalisée avec un liquide. En effet, les liquides étant presque incompressibles*, leur pression s'écroule des qu'une déformation significative apparaît, alors que la pression d'un gaz est grossièrement inversement proportionnelle au volume qu'on lui alloué**.
Il est d'usage de remplir le réservoir avec de l'eau à ras bord, puis de raccorder une pompe hydraulique manuelle et de finir de "gonfler" à l'eau , voire à l'huile jusqu'à atteindre 1,5 fois la pression de consigne de la soupape de sécurité qui aura été préalablement remplacee par un bouchon.
La première solution est plus écologique, la seconde évite de polluer la pompe qui sert généralement à d'autres usages.
* En fait les liquides présentent une très faible compressibilité représentée par leur module de Bulk.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Module_d%27%C3%A9lasticit%C3%A9_isostatique
** En réalité, la loi P x V = constante serait seulement applicable aux "gaz parfaits" qui n'existent pas. Avec P = pression et V = volume.
La loi réellement applicable est P x ( V puissance gamma) = constante. Avec gamma = coefficient polytropique du gaz.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Transformation_polytropique
Gamma pour l'air sec = environ 1,3
Pour moi, augmenter la pression de service jusqu'à la pression d'épreuve est un jeu dangereux pour deux raisons :
D'abord, le faire, c'est considérer que l'etat du réservoir ne se dégrade pas dans le temps. Or, cela n'est vrai que juste après l'épreuve. La corrosion évolue toujours dans le sens le plus défavorable.
Ensuite, pour un réservoir insensible à la corrosion, par exemple en inox, c'est ignorer un phenomene qu'on appelle fatigue qui fait que la résistance à la traction d'un matériau diminue progressivement au fur et à mesure qu'un lui fait subir des cycles de mise sous contrainte. Or, un réservoir se déforme de manière imperceptible à chaque cycle de coompression-detente.
La fatigue peut être très dangereuse. Des avions sont parfois tombés à cause d'elle.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fatigue_(mat%C3%A9riau)
Associée à la fatigue, la corrosion caverneuse, va poursuivre le travail dégradant de cette première même lors des périodes de repos du compresseur.
https://www.swagelok.com/fr-FR/blog/pitting-corrosion-crevice-corrosion-identifying-the-differences
Pour les entreprises :
Le contrôle obligatoire des réservoirs (je crois me souvenir que les épreuves doivent être faites à 1,4 fois la pression de service) ne dégage pas le chef d'entreprise de sa responsabilité en cas d'accident. Mais ça lui permettra de se défendre contre une accusation de manquement total à une obligation légale.
Depuis quelques années, certains bureaux de contrôle proposent des contrôles ultrasonores pour juger de l'état de corrosion des réservoirs sans démontage. Ce sont des contrôles rapides, donc peu coûteux. Mais ils ne remplacent pas les épreuves. De plus, le contrôleur exige un certificat ou un plan indiquant l'épaisseur de la paroi à l'état neuf. Il faut donc penser à le réclamer en achetant le compresseur. Moyennant quoi, on peut avoir une traçabilité de l'état du réservoir entre les épreuves. C'est indispensable puisque c'est prévu par la loi.Le législateur impose des contrôles intermédiaires "d'aspect".
De toutes façons, en cas d'accident, le chef d'entreprise sera toujours pénalement responsable, même s'il a pris toutes les précautions exigées par la loi pour la simple raison qu'il doit tout mettre en oeuvre pour qu'un accident ne survienne pas. La simple survenance d'un accident prouvant qu'il n'avait pas pris assez de precautions....
En clair, le législateur souhaiterait que le chef d'entreprise soit devin, voir Dieu lui-même...
Comme c'est impossible, le chef d'entreprise ou son délégué à la sécurité après avoir respecté toutes les obligations de contrôles et pris toutes les précautions qu'il a pu envisager ne pourra s'en remettre qu'au discernement du tribunal devant lequel il pourrait être amené à s'expliquer en cas d'accident.
Les juges n'étant pas plus des dieux que les chefs d'entreprise, comme eux, ils peuvent se tromper...
Quelques précisions supplementaires aux messages précédents.
De nombreux utilisateurs, professionnels ou particuliers hésitent à faire éprouver leurs réservoirs d'air comprimé à cause du coût que cela représente. On peut pourtant réaliser soit-meme cette opération sans danger à condition de respecter une précaution indispensable : l'épreuve doit être réalisée avec un liquide. En effet, les liquides étant presque incompressibles*, leur pression s'écroule des qu'une déformation significative apparaît, alors que la pression d'un gaz est grossièrement inversement proportionnelle au volume qu'on lui alloué**.
Il est d'usage de remplir le réservoir avec de l'eau à ras bord, puis de raccorder une pompe hydraulique manuelle et de finir de "gonfler" à l'eau , voire à l'huile jusqu'à atteindre 1,5 fois la pression de consigne de la soupape de sécurité qui aura été préalablement remplacee par un bouchon.
La première solution est plus écologique, la seconde évite de polluer la pompe qui sert généralement à d'autres usages.
* En fait les liquides présentent une très faible compressibilité représentée par leur module de Bulk.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Module_d%27%C3%A9lasticit%C3%A9_isostatique
** En réalité, la loi P x V = constante serait seulement applicable aux "gaz parfaits" qui n'existent pas. Avec P = pression et V = volume.
La loi réellement applicable est P x ( V puissance gamma) = constante. Avec gamma = coefficient polytropique du gaz.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Transformation_polytropique
Gamma pour l'air sec = environ 1,3
Pour moi, augmenter la pression de service jusqu'à la pression d'épreuve est un jeu dangereux pour deux raisons :
D'abord, le faire, c'est considérer que l'etat du réservoir ne se dégrade pas dans le temps. Or, cela n'est vrai que juste après l'épreuve. La corrosion évolue toujours dans le sens le plus défavorable.
Ensuite, pour un réservoir insensible à la corrosion, par exemple en inox, c'est ignorer un phenomene qu'on appelle fatigue qui fait que la résistance à la traction d'un matériau diminue progressivement au fur et à mesure qu'un lui fait subir des cycles de mise sous contrainte. Or, un réservoir se déforme de manière imperceptible à chaque cycle de coompression-detente.
La fatigue peut être très dangereuse. Des avions sont parfois tombés à cause d'elle.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fatigue_(mat%C3%A9riau)
Associée à la fatigue, la corrosion caverneuse, va poursuivre le travail dégradant de cette première même lors des périodes de repos du compresseur.
https://www.swagelok.com/fr-FR/blog/pitting-corrosion-crevice-corrosion-identifying-the-differences
Pour les entreprises :
Le contrôle obligatoire des réservoirs (je crois me souvenir que les épreuves doivent être faites à 1,4 fois la pression de service) ne dégage pas le chef d'entreprise de sa responsabilité en cas d'accident. Mais ça lui permettra de se défendre contre une accusation de manquement total à une obligation légale.
Depuis quelques années, certains bureaux de contrôle proposent des contrôles ultrasonores pour juger de l'état de corrosion des réservoirs sans démontage. Ce sont des contrôles rapides, donc peu coûteux. Mais ils ne remplacent pas les épreuves. De plus, le contrôleur exige un certificat ou un plan indiquant l'épaisseur de la paroi à l'état neuf. Il faut donc penser à le réclamer en achetant le compresseur. Moyennant quoi, on peut avoir une traçabilité de l'état du réservoir entre les épreuves. C'est indispensable puisque c'est prévu par la loi.Le législateur impose des contrôles intermédiaires "d'aspect".
De toutes façons, en cas d'accident, le chef d'entreprise sera toujours pénalement responsable, même s'il a pris toutes les précautions exigées par la loi pour la simple raison qu'il doit tout mettre en oeuvre pour qu'un accident ne survienne pas. La simple survenance d'un accident prouvant qu'il n'avait pas pris assez de precautions....
En clair, le législateur souhaiterait que le chef d'entreprise soit devin, voir Dieu lui-même...
Comme c'est impossible, le chef d'entreprise ou son délégué à la sécurité après avoir respecté toutes les obligations de contrôles et pris toutes les précautions qu'il a pu envisager ne pourra s'en remettre qu'au discernement du tribunal devant lequel il pourrait être amené à s'expliquer en cas d'accident.
Les juges n'étant pas plus des dieux que les chefs d'entreprise, comme eux, ils peuvent se tromper...
Dernière édition par TRD le Dim 26 Jan 2020, 08:15, édité 1 fois
TRD- Modérateur
- Messages : 8208
Date d'inscription : 11/08/2010
cancer49 aime ce message
Re: Compresseur explosé
J'ai testé pendant une trentaine d'années le dispositif suivent :
Condenseur entre le compresseur et le réservoir avec electrovanne de purge en partie basse. Le condenseur (d'origine sur le compresseur Creyssensac) est constitué d'un réseau de tubes à ailettes genre chauffage central. L'électrovanne (de récupération) était un modèle tous fluides de chez Burkert, réputée pour sa fiabilité.
Le circuit électrique de l'electrovanne possède les caractéristiques suivantes. Un contact repos du relais du moteur alimente une temporisation de quelques secondes qui fournit la tension d'alimentation de la bobine de l'électrovanne.
Lorsque le moteur tourne, la temporisation n'est pas alimentée. L'électrovanne est fermée. L'eau se condense dans les tubes à ailettes et s'accumule en partie basse dans le puisard où se trouve l'électrovanne qui est fermée.
Quand la pression de consigne est atteinte, le pressostat coupe l'alimentation du relais. Le contact repos alimente la temporisation. La temporisation alimente l'electrovanne pendant le temps programmé. L'électrovanne s'ouvre au moment où le moteur s'arrete. A ce moment-là, tout le volume entre le clapet de refoulement du compresseur et le clapet d'entrée de cuve est sous pression. Quand l'électrovanne s'ouvre le compresseur " éternue " et les condensats sont évacués.
Une purge hebdomadaire du réservoir permet de récupérer les dernières gouttelettes de condensation. Il y en a très peu.
Ensuite sur un autre compresseur de fabrication maison, jai testé un autre système : un purgeur automatique du commerce qui se place en partie basse du réservoir et qui s'ouvre pendant un temps court réglable une fois toutes les 45 minutes.
Ce système paraissait séduisant. En fait, il s'est averé décevant. Il induit un important gaspillage d'air puisqu'il fonctionne même si le compresseur n'est pas utilisé. Il se déclenche donc la nuit et peut déranger les voisins.
Malgré un prix important le dispositif que j'avais acheté sur internet chez un spécialiste de l'air comprimé s'est révélé être très sensible aux polluants (particules solides) contenus dans l'air. L'électrovanne s'est bloquée à plusieurs reprises, provoquant la vidange totale du réservoir de 1000 litres, ce qui ne risque pas d'arriver avec un montage en amont d'un clapet anti-retour d'entrée de réservoir.) Ça confirme l'intérêt d'utiliser une electrovanne industrielle de bonne facture plutôt qu'un gadget presque aussi cher mais fabriqué en Asie (ou en nazi si vous préférez...)
Autre souci rencontré dans la fabrication de mon compresseur artisanal : le clapet d'entrée de reservoir. Il doit être d'excellente qualité pour supporter les pulsations du compresseur. J'avais d'abord opté pour un gros clapet de réseau d'eau (il faut du passage car le compresseur fait 10 chevaux.) Deux clapets ont été détruits en quelques heures de fonctionnement. Et je les ais remplacés par une de ces électrovannes tous fluides dont la qualité est irreprochable. Celle-ci étant connectée sur un contact travail du moteur du compresseur.
Ce système me donne satisfaction depuis quelques années, mais il ne règle pas le problème de l'eau dans l'air. Je pense donc monter une seconde electrovanne tous fluides pilotée par le relai du moteur et temporisée comme sur le compresseur précédent. En attendant, mon robinet de purge de réservoir est situé ben bas d'une canalisation qui prend naissance à la base du réservoir et se dirige vers le bas. L'eau s'y accumulé. La canalisation risque donc de se corroder, mais le réservoir situé plus haut s'égoutte dans cet appendice est par conséquent ne baigne pas dans l'eau.
Condenseur entre le compresseur et le réservoir avec electrovanne de purge en partie basse. Le condenseur (d'origine sur le compresseur Creyssensac) est constitué d'un réseau de tubes à ailettes genre chauffage central. L'électrovanne (de récupération) était un modèle tous fluides de chez Burkert, réputée pour sa fiabilité.
Le circuit électrique de l'electrovanne possède les caractéristiques suivantes. Un contact repos du relais du moteur alimente une temporisation de quelques secondes qui fournit la tension d'alimentation de la bobine de l'électrovanne.
Lorsque le moteur tourne, la temporisation n'est pas alimentée. L'électrovanne est fermée. L'eau se condense dans les tubes à ailettes et s'accumule en partie basse dans le puisard où se trouve l'électrovanne qui est fermée.
Quand la pression de consigne est atteinte, le pressostat coupe l'alimentation du relais. Le contact repos alimente la temporisation. La temporisation alimente l'electrovanne pendant le temps programmé. L'électrovanne s'ouvre au moment où le moteur s'arrete. A ce moment-là, tout le volume entre le clapet de refoulement du compresseur et le clapet d'entrée de cuve est sous pression. Quand l'électrovanne s'ouvre le compresseur " éternue " et les condensats sont évacués.
Une purge hebdomadaire du réservoir permet de récupérer les dernières gouttelettes de condensation. Il y en a très peu.
Ensuite sur un autre compresseur de fabrication maison, jai testé un autre système : un purgeur automatique du commerce qui se place en partie basse du réservoir et qui s'ouvre pendant un temps court réglable une fois toutes les 45 minutes.
Ce système paraissait séduisant. En fait, il s'est averé décevant. Il induit un important gaspillage d'air puisqu'il fonctionne même si le compresseur n'est pas utilisé. Il se déclenche donc la nuit et peut déranger les voisins.
Malgré un prix important le dispositif que j'avais acheté sur internet chez un spécialiste de l'air comprimé s'est révélé être très sensible aux polluants (particules solides) contenus dans l'air. L'électrovanne s'est bloquée à plusieurs reprises, provoquant la vidange totale du réservoir de 1000 litres, ce qui ne risque pas d'arriver avec un montage en amont d'un clapet anti-retour d'entrée de réservoir.) Ça confirme l'intérêt d'utiliser une electrovanne industrielle de bonne facture plutôt qu'un gadget presque aussi cher mais fabriqué en Asie (ou en nazi si vous préférez...)
Autre souci rencontré dans la fabrication de mon compresseur artisanal : le clapet d'entrée de reservoir. Il doit être d'excellente qualité pour supporter les pulsations du compresseur. J'avais d'abord opté pour un gros clapet de réseau d'eau (il faut du passage car le compresseur fait 10 chevaux.) Deux clapets ont été détruits en quelques heures de fonctionnement. Et je les ais remplacés par une de ces électrovannes tous fluides dont la qualité est irreprochable. Celle-ci étant connectée sur un contact travail du moteur du compresseur.
Ce système me donne satisfaction depuis quelques années, mais il ne règle pas le problème de l'eau dans l'air. Je pense donc monter une seconde electrovanne tous fluides pilotée par le relai du moteur et temporisée comme sur le compresseur précédent. En attendant, mon robinet de purge de réservoir est situé ben bas d'une canalisation qui prend naissance à la base du réservoir et se dirige vers le bas. L'eau s'y accumulé. La canalisation risque donc de se corroder, mais le réservoir situé plus haut s'égoutte dans cet appendice est par conséquent ne baigne pas dans l'eau.
TRD- Modérateur
- Messages : 8208
Date d'inscription : 11/08/2010
Re: Compresseur explosé
1° sujet épinglé en "NOTE" (le danger de mort etant bien réel ...)TRD a écrit:le problème de l'eau dans l'air.
2° pour l'eau dans l'air le mieux reste un secheur d'air, un appareil qui ce place apres la cuve et avant le reste du reseau d'air.
au travail, l'installation c'est un compresseur a vis de 15 kw, une cuve de 1 m3 et un secheur d'air par refrigeration (a masse thermique) + filtration
Enfield- Administrateur
- Messages : 7379
Date d'inscription : 02/11/2010
Re: Compresseur explosé
On trouve des secheurs d'air anciens pour des sommes modiques sur un site de petites annonces bien connu. Ils ne sont pas toujours étanches. Une micro-fuite sur le circuit de gaz frigorigene peut se reveler ruineuse.
Attention à bien se renseigner sur le fluide frigorigène utilisé. En effet, les fluides réfrigérants n'ont pas tous les mêmes propriétés thermodynamiques. On ne peut donc pas utiliser n'importe quel fluide dans n'importe quel appareil. Un appareil acheté moins cher peut se révéler bien plus compliqué à remettre en service parce que le gaz utilisé n'est plus disponible.
C'est la raison pour laquelle, je n'ai pas souhaité me risquer dans cette technologie qui est nettement plus performante que l'échangeur air-air, voire air-eau. Autrefois, certains industriels utilisaient l'eau de la nappe phréatique pour refroidir l'air avant de la rejetter une fois rechauffee. Même si ça ne fait pas tout, ça permettait de diminuer la facture énergétique. C'est désormais interdit.
Attention à bien se renseigner sur le fluide frigorigène utilisé. En effet, les fluides réfrigérants n'ont pas tous les mêmes propriétés thermodynamiques. On ne peut donc pas utiliser n'importe quel fluide dans n'importe quel appareil. Un appareil acheté moins cher peut se révéler bien plus compliqué à remettre en service parce que le gaz utilisé n'est plus disponible.
C'est la raison pour laquelle, je n'ai pas souhaité me risquer dans cette technologie qui est nettement plus performante que l'échangeur air-air, voire air-eau. Autrefois, certains industriels utilisaient l'eau de la nappe phréatique pour refroidir l'air avant de la rejetter une fois rechauffee. Même si ça ne fait pas tout, ça permettait de diminuer la facture énergétique. C'est désormais interdit.
TRD- Modérateur
- Messages : 8208
Date d'inscription : 11/08/2010
Re: Compresseur explosé
electro-vanne de purge automatique, en gros la solution simple "qui va bien" utilise de maniere pro
Enfield- Administrateur
- Messages : 7379
Date d'inscription : 02/11/2010
Re: Compresseur explosé
J'ai acheté ça il y a quelques annees.
D'abord ça purge trop longtemps et trop souvent. Ça induit donc une consommation électrique excessive.
Et pour finir, bien qu'achetée cher à un marchand de materiel pneumatique français, c'est une chinoiserie.
Au bout de quelques semaines, elle s'est bloquée ouverte.
Heureusement, c'etait un week-end. J'etais chez moi pour arreter le compresseur. Si j'avais été travailler à Magny-Cours pour la semaine, le compresseur de 10 chevaux aurait pu tourner pendant cinq jours.
Pour moi, c'est encore un gadget de merde.
D'abord ça purge trop longtemps et trop souvent. Ça induit donc une consommation électrique excessive.
Et pour finir, bien qu'achetée cher à un marchand de materiel pneumatique français, c'est une chinoiserie.
Au bout de quelques semaines, elle s'est bloquée ouverte.
Heureusement, c'etait un week-end. J'etais chez moi pour arreter le compresseur. Si j'avais été travailler à Magny-Cours pour la semaine, le compresseur de 10 chevaux aurait pu tourner pendant cinq jours.
Pour moi, c'est encore un gadget de merde.
_________________
La théorie c'est quand on sait presque tout et que rien ne fonctionne.
La pratique c'est quand tout marche à merveille et que personne ne sait pourquoi.
Albert EINSTEIN
TRD- Modérateur
- Messages : 8208
Date d'inscription : 11/08/2010
Re: Compresseur explosé
Pour moi, c'est encore un gadget de merde.
a la limite pour les "négligents oublieux" de l'entretien de leur outillage .
a la limite pour les "négligents oublieux" de l'entretien de leur outillage .
_________________
CAV 430
Je ne me lasse pas d'être utile , la nature m'a fait ainsi. (Léonard de Vinci )
on ne résoud pas les problèmes avec ceux qui les ont crées . (Enstein)
BEROLA- Chevronné
- Messages : 2882
Date d'inscription : 13/12/2010
compresseur explosé
- Effectivement ces purgeurs auto c'est loin d'être parfait ;j'en ai installé des centaines et remplacé .?..? ... des centaines aussi !!!! => faut bien faire marché le commerce !!
- Voici quelques "trucs" pour améliorer les choses ;
- Côté consommation d'air 5Sec toutes les 45Mn sont généralement suffisantes , sur certains compresseurs à pistons , j'alimentais le purgeur par le pressostat étant donné que ces purgeurs démarrent le cycle de temporisation par une période "ON" une purge se produit à chaque mise en route - lorsque le compresseur est à l'arrêt il n'y a plus aucune consommation d'air - Sur les compresseurs à vis ou ces purgeurs maintenaient de par leurs fonctionnement aveugle le compresseur en marche "éternelle" j'alimentais le purgeur via un relais par l'électrovanne de régulation de la sorte le purgeur ne pouvait s'ouvrir que lorsque le compresseur était. en production d'air comprimé et non pendant la marche à vide
- Ces purgeurs adorent se boucher ou se bloquer en position ouverte ; pour limiter /retarder le soucis j'installais devant le purgeur un filtre à tamis de plomberie ce qui limitait considérablement le soucis ; certains purgeurs sont munis d'origine d'un filtre intégré dans le raccord ou dans une microvane fournie avec le purgeur ces filtres sont colmatés en quelques jours quand ils sont installés sur un cuve en fer noir et quelques lois sur une cuve en galva
- Reste le dernier soucis totalement insoluble !! Tout ces "machins sont "Made-in-China" -Imaginez combien de purgeurs ont peut loger dans un conteneur ??? quand on était partis sur une "série de M...." on en avait pour des mois avec des incidents de cuves pleine d'eau de bobines ou de. tempo "cramées etc donc "engueulades" et reproches pour le technicien de base contestation du fournisseur et négociations ardues pour se faire remplacer ces "daubes" par d'autres "daubes" -Pas la peine de me chanter "n'yakachangerd'marque" j'ai connu le soucis chez tout le monde c'est à dire une dizaine de marques ( ça me démange de les citer, car ils ont tous étés aussi malhonnêtes les uns que les autres sur ce sujet, mais ça pourrait tomber sous le coup de la loi ! alors ...)
- Voici quelques "trucs" pour améliorer les choses ;
- Côté consommation d'air 5Sec toutes les 45Mn sont généralement suffisantes , sur certains compresseurs à pistons , j'alimentais le purgeur par le pressostat étant donné que ces purgeurs démarrent le cycle de temporisation par une période "ON" une purge se produit à chaque mise en route - lorsque le compresseur est à l'arrêt il n'y a plus aucune consommation d'air - Sur les compresseurs à vis ou ces purgeurs maintenaient de par leurs fonctionnement aveugle le compresseur en marche "éternelle" j'alimentais le purgeur via un relais par l'électrovanne de régulation de la sorte le purgeur ne pouvait s'ouvrir que lorsque le compresseur était. en production d'air comprimé et non pendant la marche à vide
- Ces purgeurs adorent se boucher ou se bloquer en position ouverte ; pour limiter /retarder le soucis j'installais devant le purgeur un filtre à tamis de plomberie ce qui limitait considérablement le soucis ; certains purgeurs sont munis d'origine d'un filtre intégré dans le raccord ou dans une microvane fournie avec le purgeur ces filtres sont colmatés en quelques jours quand ils sont installés sur un cuve en fer noir et quelques lois sur une cuve en galva
- Reste le dernier soucis totalement insoluble !! Tout ces "machins sont "Made-in-China" -Imaginez combien de purgeurs ont peut loger dans un conteneur ??? quand on était partis sur une "série de M...." on en avait pour des mois avec des incidents de cuves pleine d'eau de bobines ou de. tempo "cramées etc donc "engueulades" et reproches pour le technicien de base contestation du fournisseur et négociations ardues pour se faire remplacer ces "daubes" par d'autres "daubes" -Pas la peine de me chanter "n'yakachangerd'marque" j'ai connu le soucis chez tout le monde c'est à dire une dizaine de marques ( ça me démange de les citer, car ils ont tous étés aussi malhonnêtes les uns que les autres sur ce sujet, mais ça pourrait tomber sous le coup de la loi ! alors ...)
cancer49- Passionné
- Messages : 189
Date d'inscription : 17/01/2020
Re: Compresseur explosé
Bonjour.
Il existe des purgeurs à flotteurs tout à fait indépendants. Il nécessite pas d'alimentation électrique, aucune intervention humaine pour la purge des condensats. Néanmoins, ont besoin d'un entretien régulier, nettoyage du filtre à particules.
André.
Il existe des purgeurs à flotteurs tout à fait indépendants. Il nécessite pas d'alimentation électrique, aucune intervention humaine pour la purge des condensats. Néanmoins, ont besoin d'un entretien régulier, nettoyage du filtre à particules.
André.
Castel-forte- Passionné
- Messages : 59
Date d'inscription : 24/07/2011
cancer49 aime ce message
compresseur explosé
- Exact ces purgeurs à flotteurs sont fiables et ne nécessite pas d'alim électrique par contre il faut absolument brancher l'évent pour évacuer la bulle d'air et permettre ainsi à l'eau de remplir le corps du purgeur et surtout il faut que le fond de cuve soit à une hauteur suffisante du sol (au moins 15cm disponible entre le fond de cuve et le sol) pour que le purgeur soit bien installé sur le point bas - Mais eux aussi aprécient un filtre à tamis à l'entrée
-dernier soucis avec ces purgeurs à flotteur ils sont beaucoup plus cher alors ils sont difficiles à vendre !!! toujours "Saint Pognons" qui décide !!
-dernier soucis avec ces purgeurs à flotteur ils sont beaucoup plus cher alors ils sont difficiles à vendre !!! toujours "Saint Pognons" qui décide !!
cancer49- Passionné
- Messages : 189
Date d'inscription : 17/01/2020
Castel-forte aime ce message
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