Choix huile boite vitesses scie ruban

Bonjour,
Quelle huile me conseillez vous pour la boite de ma scie à ruban Sydéric SR375U ?
Il y a des paliers bronze à l'intérieur et le recommandations du constructeur étaient à l'époque et suivant les années de fabrication :

• Huile STAP 310 produit Houghton
  

• Huile Misola HD "série visqueuse" distribuée par Antar Pétroles
  

Actuellement j'ai mis ça https://www.dllub.com/fr/huile-de-mouvement/456-1638-huile-pol-68-huile-minerales-inhibees.html#/25-conditionnement-5_litres.
Huile plutôt visqueuse donc et je trouve la boite bruyante. Il y a un risque ? Une autre huile serait préférable ?

Merci

Dans les machines ou les engrenages sont lubrifiés par un bon barbotage une bonne huile de boite/pont fait l'affaire .
La marque préconisée par le constructeur importe peu , car c'est juste un arrangement commercial entre eux.
Il m'est arrivé d'ajouter un peu d'huile filante de chaine de tronçonneuse pour améliorer le retour de l'huile sur les dentures .

Si j'ai bien compris avec le bronze il vaut mieux éviter les GL4 et GL5.
Donc une GL1 pourrait convenir, par exemple :
Mais en viscosité ? Quoi prendre ?
Avec mon huile actuelle la boite fait du bruit, ce qui me laisse penser à une trop faible viscosité...

Merci

Si une boite fait du bruit il faut monter en viscosité , sans excès toutefois .
On est plus a l'époque ou l'on mettait de la sciure de bois dans les ponts qui faisaient du bruit !!

Oui, c'est connu. C'etaient surtout les vendeurs malhonnetes qui faisaient ça. 

Si la recommandation est serie visqueuse, un lubrifiant ISO 220 conviendra. C'est un peu long a, remplir, parce que c'est de la soupe. Je mets ça dans le tablier du CazeneuveCazeneuve (preconisation constructeur.) 

Franchement, le marchand auquel tu fais reference me laisse dubitatif. J'ai cru deviner plusieurs tentatives de publicité déguisée sur ce forum. Et aussi il semblerait qu'il se soit inscrit pour poser des questions de debutant qui ne conneit oas grand chose en tribologie. 

Je me trompe peut-être, mais tout ça ne m'inspire que de la mefiance.

On est loin de l'huile de surchauffe vapeur qui a une viscosité courante entre SAE 800 et SAE 1000 .
C'est du vrai goudron qu'il faut mettre au bain marie pour la faire couler .
L'huile utilisée dans les réducteurs des boggies de locomotives est aussi très épaisse , j'en utilise en huile vapeur .
Ca va très bien .

SAE Society of Automotive Engineer. 
Il s'agit d'une norme americaine. 

ISO International Standard Organization. Norme Internationale. 

Les deux ont des qualités comparables. Mais ne partagent pas la meme echelle. 

ISO 220 Correspond approximativement à SAE 90 pour boite à vitesse. Ou SAE 50 pour moteur. 

ISO 1000-1500 correspond à SAE 250.

Donc SAE 800-1000, ce n'est plus de la soupe, c'est du beurre... 

A temperature ambiante. 

Mais dans une ambiance vapeur ça devient  probablement de l'huile. 

Mais comment fait-on pour demarrer à froid ? Tout doit etre collé.

avec un réchauffeur à alcool d'ailleurs sur moto GP on utilise toujours un réchauffeur placé sous le moteur pour démarrer à température (vu cette année chez Aprilia)

Mais comment fait-on pour demarrer à froid ? Tout doit etre collé.

Sur une locomotive a vapeur , le réchauffage rapide n'est pas du tout un problème , la vapeur s'en charge .
Sur les locos plus modernes , la puissance de quelques milliers de cv a tôt fait de brasser tout ça dans les carters de pont.
Une huile plus fluide ne conviendrai pas. On ne peux guère comparer le routier au ferroviaire dans ce domaine .

simca a écrit:avec un réchauffeur à alcool d'ailleurs sur moto GP on utilise toujours un réchauffeur placé sous le moteur pour démarrer à température (vu cette année chez Aprilia)

C'est pareil pour de nombreux moteurs de voitures de course de pointe dans le genre protos des 24 H du Mans. L'huile est chauffée et on la fait circuler dans le moteur avant de le mettre en route. Mais ce n'est pas pour des problemes de viscosité. C'est parce que les moteurs sont ajustés pour être parfaits à chaud. 

En fait, contrairement à une opinion tres repandue, les moteurs de course tournent souvent avec des lubrifiants à faibles viscosités et avec de faibles pressions d'huile.