Lunette à suivre CELTIC 12

On va probablement me demander pourquoi j'ai conservé les vis à tête carrée tres longues de la lunette fixe et tourné des entretoises pour qu'elles puissent serrer efficacement les touches.

C'est du M13 !

13... Sans doute encore un coup du professeur Raoult m'sieur Manu. J'vous l'avais dit que c'etait un complotiste !

M13 ?? En effet c'est pas commun comme taille.
Sur le celtic, les vis de montage du mandrin sont en M9 je crois, c'est pas tellement courant non plus.

En ce qui concerne l'épaisseur de ta lunette , le rapport epaisseur / hauteur n'est pas choquant c'est juste que je n'ai jamais vu de lunette à suivre de "gros" tour.
Surtout avec un acier de construction,  il vaut mieux ne pas se rater car plus souple. Comme je n'y connais rien en nuances d'aciers , je fais un bon coup de pointeau et ça guide bien sur sa dureté ...

En fait, tu commets l'erreur que beaucoup de débutants commettent. Et même beaucoup de techniciens ou ingenieurs en activité.

Le module d'élasticité des aciers est quasiment identique (210 GPa) pour toutes les nuances. En d'autres termes ce que tu appelles "souplesse" ne depend pas de l'acier.

Là aussi, tu commets une errreur comme la majorité des gens. La souplesse, c'est l'inverse de la raideur. C'est un critere qui prend en compte les dimensions de l'objet étudié : une barre cylindrque de 10 en acier est plus souple qu'une barre cylindrique de 20 en acier.

Ce qui change entre un acier doux et un acier allié, c'est la limite elastique et la limite à la rupture. Sous le même effort, une lunette en cochonium appauvri et une lunette en 35NCD16 trempé flechiront exactement de la même maniere. Ce qui va changer, c'est qu'en cas de surcharge la "bonne" reprendra ensuite sa forme et que "la mauvaise" sera irremédiablement tordue ou cassée.

Si on se trompe d'avance et qu'on embraye le transversal au lieu du longitidinal, la lunette solide va reculer par flexion mais retiendra la barre. La lunette trop faible va se tordre puis casser et la barre pliée va être centrifugée dans la tête du tourneur.

C'est pour ça qu'il faut une section et une résistance suffisantes.

Attention : le module d'élasticité des alliages d'aluminium est trois fois plus faible que celui des aciers. Donc il faut fatalement surdimensionner pour conserver la même précision d'usinage si on choisit un alliage d'aluminium.

A toutes fins utiles : j'ai des tarauds M3,5 -M7-M9-M11-M13-M15 et peut-être M17 que je peux prêter pour un usage occasionnel aux membres du forum qui ont publié au moins 30 messages constructifs. frais de port à leur charge.

D'accord,  si je comprends bien la souplesse et la limite élastique sont deux choses différentes
Par exemple moi qui travaille souvent avec du fer plat, quel critère fait qu'un plat en acier basique peu se plier ou cintrer facilement contrairement à un acier allié ; c'est la limite élastique ?

Bon à savoir pour les tarauds

Plus d'infos sur mon blog

https://thomas-racing.blog4ever.com/blog/filetage-quatrieme-partie-etude-des-assemblages-visses-theories-de-serrage-et-de-resistance-des-materiaux-appliquees

Ici on parle de vis, mais c'est valable pour n'importe quelle piece. Qu'elle soit en acier, en verre, en granit ou en bois.

Le module d'élasticité, c'est la pente de la premiere partie de la courbe, celle qui est rectiligne. La limite elastique, c'est l'abscisse de la fin devla partie rectiligne de la courbe. La limite à la rupture, c'est l'abscisse de la fin de la courbe.

Pour obtenir un deformation permanente (pliage par exemple) il faut depasser la limite élastique sans jamais atteindre la limite à la rupture.

La souplesse n'est pas relative à un materiau, mais à une piece donnée une suspension de camion est plus raide qu'une suspension de voiture, pourtant elles sont faites dans le même materiau : un acier à haute limite élastique.

Je vais dormir moins bête ce soir...
Encore une fois le blog est très intéressant, un peu trop technique pour mon niveau (j'ai tendance à réfléchir disqueuse en main )
mais il y en a des infos !

La théorie, c'est quand on sait presque tout et que rien ne fonctionne.

La pratique, c'est quand tout fonctionne à merveille et que petsonne ne sait pourquoi.

Sincerement, ma plus grande reussite professionnelle est un produit construit avec peu de connaissances théoriques et même un postulat qui s'est révélé complètent faux quelques années plus tard quand j'ai suivi des cours en école d'ingenieur. Un veritable succès industriel et commercial bâti sur des fondations pourries, c'est possible ! Plus de 20 millions fabriqués et vendus. Des dizaines d'emplois crées. Tout ça parce que je croyais savoir.