Chomienne PF25 et etau SAGOP

Merci !

Voilà la table remontée. Me reste plus qu'a acheter l'huile pour lubrifier le tout.


Lors de l'achat de la PF25, j'ai également acheté une affuteuse d'outil de tour MAPE type DAB.150.

Il y a trois postes avec un arrosage. Je n'en ai pas vraiment l'utilité (ou du moins pas pour un usage intensif) et je vais l'utiliser sans le système d'arrosage car je ne fais pas d'affutage en série. J'ai donc réutilisé le socle (le socle gris sur la première photo) pour poser la PF25 et je vais en profiter pour conserver l'arrosage qui sera bien pratique dans certaines situations (même si je suis bien conscient que cette petite machine ne va pas me permettre d'usiner du très costaud et donc que l'arrosage centralisé ne se justifie pas forcément). Mais même pour du perçage, ça peut pas faire de mal.
Il faudra que j'adapte le bac de récupération car il est un peu grand pour la PF25 et prend de la place inutilement.

Voici la pompe démontée et nettoyée.

Il faut que je trouve une solution pour nettoyer convenablement la partie interne qui était remplie par des boues. J'ai enlevé une grosse partie mais il en reste un peu.

La pompe aspire au fond d'un bac et le retour se fait dans un bac de décantation qui se trouve normalement sur la partie supérieure (il n'est pas présent sur la photo).

J'aimerais mieux mettre de l'huile entière (pas de risque de moisissure et l'aspect refroidissement me semble peu important dans mon cas) mais j'ai peur que la viscosité soit trop importante pour la pompe du MAPE (qui a sûrement été dimensionnée à la base pour de l'eau). De l'huile soluble sera donc surement plus adaptée (et moins cher).

Salut

Ru peux nettoyer ta pompe au nettoyeur haute pression.

Plutot que de l huile entiere plus visqueuse, tu peux utiliset du petrole lampant. C'est meme le meilleur compromis pour les alluages d'aluminium.

Salut,
Le nettoyeur haute pression : tellement simple que je n'y avait pas pensé ! Merci, bonne idée.
Pour le pétrole j'ai un peu peur de l'odeur dans l'atelier non ? C'est vrai que le pétrole désaromatisé ne sent pas grand chose mais quand même un peu.
D'ailleurs, il n'y a pas de risque d'inflammation ? Avec un point éclair vers les 40°C ça craint rien d'avoir un bac de 15L rempli de pétrole ?

Les machines d'electro-erosion en enfonçage travaillent sous bain de pétrole.

Le petrole et le gazole sont assez peu inflammables. Ça n'a rien à voir avec l'essence. Pour qu'i's brulent, il faut une meche ou les pulveriser.

Les huiles entieres ont aussi une odeur. Certaines huiles solubles aussi, mais en general les synthetiques ne sentent rien. Correctement dosees, elles protegent de la corrosion.

Tu fais comme tu veux mais je n'ai pas de probleme de corrosion sur mes machines. Je mecsuis fabriqué une raclette en polyuréthane dans le genre essuie-glace à manche. Je passe un coup sur les tables en fin de travail avec arrosage et tout va bien.

Ce qui fait le plus rouiller les machines, ce sont les copeaux si on les laisse trainer dans du fluide de coupe. Surtout s'il y a differents materiaux à cause de la corrosion galvanique.

Autrefois, on utilisait aussi beaucoup l'huile de lard pour lubrifier les outils. Ça, ça sent " le vieux". Mais c'est tres efficace.

Enfin, pour percer, j'ai une pompe, mais finalement, je me sers la plupart du temps d'un vaporisateur manuel et ça me convient bien.

Bonjour à tous,
J'ai récupéré l'étau. A priori un Sagop RP80 N°2C (ou une copie). Avec la plaque de fixation et les butée c'est pas léger !

La plaque ne m'apporte rien et surtout me fait perdre en hauteur sous broche. Je fixerai donc directement l'étau sur la table.

J'ai commencé le démontage. TRD comme tu le disais, il était absolument nécessaire. Et les deux ronds en élastomère sont effectivement à changer. Je vais regarder si j'ai du joint torique assez gros en stock mais j'en doute (d10mm).


Il y a quelques coups de forêt dans la semelle mais rien de bien méchant a priori.

Il faudra en revanche que je remette les mors rapportés en état car ils sont bricolés. Heureusement les mors flottants de l'étau semblent eux en bon état ! Je ne comprends pas trop pourquoi les mors rapportés sont bricoles comme cela ? La partie basse a été rajoutée, soudée sur le coté. Quel est l'intérêt de ce type de montage ?

Salut

Il ressemble tellement à un vrai SAGOP, que ça doit en être un. Ou alors, les miens seraient d'authentiques faux...   

Pour les mors, c'est probablement parce qu'ils ont été fraisés par inadvertance qu'ils ont été resurfacés ensuite pour cacher la misère.


Ne mets pas tes mors à la ferraille. Je pense que ces vieux mors pourraient être regarnis avec un alliage d'aluminium ou de cuivre pour faire des mors doux. je trouve que ça me manque souvent. Bien sûr, on peut toujours mettre un morceau de tôle, mais des mors doux en fraisage pourquoi pas ? Ou peut-être en acier avec des vés pour serrer les pièces de révolution ?



Pour les pièces en caoutchouc, je devais avoir raison. Elles ont l'air bien avachies.

Si c'est un vrai Sagop, pour 90€ je pense avoir fait une bonne affaire0 alors ! Quand on voit que les petits étaux chinois neufs sont vendus bien plus chers...

Ma question sur l'utilité de ce type de mors portait sur le fait qu'ils étaient épaulés en partie basse (sur la dernière photo on le voit bien). Si la pièce repose sur la semelle de l'étau, le serrage ne se fait que sur 5mm tout en bas des mors. Je pensais à des mors pour un montage spécifiques mais j'ai l'impression qu'ils étaient montés en place depuis un certain temps déjà et que l'étau était utilisé ainsi.

Pour les remettre en état je pense enlever l'épaulement en bas et rectifier les faces.
Effectivement les ronds caoutchouc sont HS.

Maintenant que tu as une fraiseuse, il n'y a plus qu'à usiner de nouveaux mors.

Soit tu prends un Z160CDV12 qu'il faudra tremper.

Pourquoi celui-ci ? Parce qu'il se déforme peu lors de la trempe vu qu'il trempe à l'air. Avec cet acier, tu depasseras les 2000 MPa

Soit tu prends un acier prétraité donc qu'il ne sera pas nécessaire de tremper.

Z 160CDV12 : resultat beaucoup plus dur que les prétraités, mais beaucoup plus cher. Devra obligatoirement être trempé à 1030 °C et revenu à 550.

42CD4 T : pas cher mais deux fois moins resistant (1100 MPa)
55NCDV7 : deux fois plus cher que le 42CD4T, mais 1400 Mpa.
40CMD8ST : plus cher que le 42CD4T, un peu moins resistant (1000 MPa) mais beaucoup plus facile à usiner.

Le 100 C6 que tout le monde (amateur) encense, je ne suis pas fan : il faut le tremper à l'huile et le faire revenir. ca se déforme beaucoup lors de la trempe et dans ce cas, il faudra rectifier. Et pour les pièces massives le risque de tapures est important. dans ce cas, c'est bon pour la benne à ferraille.

Oui pourquoi pas me fabriquer des mors ! Le problème étant que pour les fabriquer il me faudrait un étau avec des mors en bon état Mais avec les vieux mors je devrais pouvoir me débrouiller pour en usiner des neufs !

Pour des mors d'étau, la caractéristique la plus importante me semble être la dureté, qui devra être maximale. Les prétraités n'auront jamais autant de dureté qu'un Z40, Z160 ou autres (environ 30 HRC contre 55HRC).
L'idéal serait donc effectivement de prendre un Z160, de l'usiner puis de le tremper. Mais je ne suis pas équipé pour faire une trempe correctement. Ni un revenu.
Par contre je devrais pouvoir trouver des chutes trempées revenues à 55HRC. Je n'ai jamais usiner dans du dur.
Les usiner ça parait jouable avec ma PF25 ?

Sinon je partirais sur un prétraité qui sera déjà pas si mal !

Pour le 100C6 je crois qu'en même qu'en terme de dureté et de résistance à l'usure on trouve difficilement des équivalents et d'autant plus en barres cylindriques. Mais les applications qui le nécessitent vraiment ne sont plus vraiment à la portée de l'amateur.

Le 100C6 (52100 pour les intimes), c'est un mythe bien mité pour moi. A force de vouloir lui faire faire tout et n'importe quoi on finit par avoir des compromis partout. J'ai travaillé justement sur cet acier quand j'étais au CNRS et ça m'a appris à mieux le connaître. Il n'est pas fondamentalement bon à rien, mais plutôt moyen à presque tout.

C'est un bon acier à roulements. Encore faut-il qu'il ait une bonne propreté inclusionnaire. Il n'y a qu'a voir la durée de vie de roulements chinois pour s'en convaincre.

Il existe beaucoup d'aciers qui peuvent être aussi durs que le 100C6. Un 100C6 bien traité c'est 59-60 HRc, (à 61-62 ,c'est du verre, 57 c'est plus résistant aux chocs) ) le moindre acier rapide au cobalt est à 65.

Cela dit se focaliser sur la dureté extrême n'est peut-être pas indispensable. A mon avis même les étau SAGOP sont un peu en-dessous de 60 HRc, sinon les outils en acier ne les attaqueraient pas.

Et pour la résistance à l'usure, rien ne vaut les traitements thermochimiques, comme la nitruration ou les traitements de surface.

Une perceuse-fraiseuse est très mal adaptée pour usiner des aciers très durs. Le premier point important est d'avoir une machine particulièrement rigide ce qui n'est le cas d'aucune perceuse-fraiseuse. Le second est d'avoir des paramètres de coupe précis. Or, avec une avance sensitive, on ne sait pas où on va.