Estimation Tour THUM

Bonjour !

J'ai récupéré ce tour THUM chez mes beaux-parents (en même temps qu'une GD type 22). Ce tour est trop grand pour ce que j'ai à tourner et il prend donc de la place inutilement.

Je l'ai rapatriée de l'ancienne usine dans laquelle il a passé probablement toute sa (très) longue vie. C'est une première main et d'après ce que j'en sais, il a été fabriqué à Marignier, en haute Savoie, entre les deux guerres. Il est en excellent état de ce que j'ai pu constater visuellement et après quelques essais. Bon, il est usé, hein.

Je vous consulte donc pour une estimation de son prix, tel que présenté sur les photos.

Pour une estimation aucune idée mais il est magnifique !

Rien que pour payer les heures de polissage , nettoyage , produit pour prévenir l'oxydation etc...etc...il mérite ses bon 500€ rien que pour la beauté .

Bonjour

Pour moi valeur historique importante. D'autant plus qu'il est dans un etat exceptionnel.

Valeur d'usage quasiment nulle

Mais valeur marchande réelle. Disons 500-1000 (prix depart, l'acheteur se debrouille pour la manutention et le transport, qui vont peut-être couter plus cher que la becane) en raison de son etat juste magnifique pour decorer le hall d'accueil d'une entreprise de mecanique ou une vitrine de magasin de chiffons dans un centre commercial. Peut aussi interesser des bobos parisiens pour le transformer en bar, s'il n'est pas trop lourd

Tout se vend, meme ce qui est devenu desuet parce qu'obsolète.  J'ai vendu un tas de vielleries de ce style à une boite de com. chargee de decorer un bar "branché".
Le genre d'etablissement trop cher frequenté surtout par des gens qui n'ont jamais mis les pieds dans un atelier.

L'annonce a trainé longtemps. J'etais à deux doigts de tout balancer quand jai ete contacté.

Le prix est moins problematique que de trouver quelqu'un que ça interesse. Mieux vaut ne pas etre pressé.

J'aurai eu disons 800€ transport compris (mais je monte une entreprise, donc le pognon...) je l'aurai pris ne serait-ce que pour l'objet. Pas de femme donc la déco c'est moi, il serait allé à coté de ma singer avec son meuble.

J'aurai eu mon entreprise (courant Septembre/Octobre) je l'aurai également pris comme dit TRD pour la déco à l'accueil.

J'en ai un comme ça et il m'est bien utile pour des bricoles .

Merci pour vos retours !

Oui, je trouve aussi qu'il est magnifique, c'est pour cela que je l'ai ramené (alors que comme je le disais, il prend trop de place dans mon atelier).
Ce tour a fait partie de l'histoire du décolletage dans la vallée de l'Arve. Malheureusement, le grand-père de ma femme n'est plus là pour m'en parler. J'ai fait quelques recherches sur THUM GENEVE et j'ai retrouvé quelques infos à partir de 1915 :

LaFédérationHorlogèreSuisseN°10 a écrit:

Registre du commerce Enregistrements :
14 Janvier 1915, — James Thum & O , sociélé en nom collectif ; fabrique de machines-outils, 31 Avenue Ernest Pictet, Pelit-Saconnex.

Schweizerisches Handelsamtsblatt n°14 1915 a écrit:
Machincs-outi1 s. 14 janvier. James Thum, de Genève, domicilié à Plainpalais, ct Emile-Edouard Bosson, de Genève, y domicilié, marié sous le régime de .la séparation de biens avec Emilie-Georgette, née Léchaud, ont constitué, au Petit-Saconnex, sous la raison sociale James Thum et Cle. une société en nom collectif, commençant le 14
janvier 1915. Fahrique de machines-outils. 31, Avenue Ernest Pictet. La société ne sera valablement engagée que par la signature collective de deux associés.
Représentations commerciales. 14 janvier. Le chef de la maison H. George, à Vernier, commencée le 1er janvier 1915, est Henri George, d'origine vaudoise, domicilié à Vernier. Représentations commerciales.
Constructeur -mécanicien. 14 janvier. La procuration conférée à James Thum, par la maison Ad. Thum, constructeur-mécanicien, à Plainpalais (F. o. s. du c. du 18 octobre 1912, page 1838), est éteinte.

La poussée industrielle récente dans la Cluse de l'Arve M. Paul Guichonnet a écrit:
Mais c'est à Marignier que l'association décolletage-céramique va produire ses plus gros effets. Le constructeur d'équipements électriques d'automobile Marchal était depuis longtemps client de la vallée pour les culots et électrodes de bougies d'allumage. En 1940, soucieux de décentraliser ses usines de Neuilly, il recherchait un emplacement où il pût alimenter économiquement les fours à 1.500 degrés requis pour la cuisson du corps isolant de la bougie. Après avoir renoncé à s'installer sur le gisement de gaz naturel de Saint-Gaudens, il racheta les installations de l'usine Thum, qui fabriquait des tours mécaniques avec l'énergie du Giffre, équipé à Marignier d'une basse chute.

Thum n'a donc pas vraiment fait long feu on dirait (de 1915 à 1940?) et on ne semble pas trouver beaucoup de ces machines...

Mais ce n'est pas qu'un élément de déco !! Il fonctionne encore très bien (de ce que j'ai pu tester rapidement) et cela m'embêterait qu'il finisse en pur déco chez un "bobo parisien"

Il y a amateurs nostalgique tout comme moi d'ailleurs qui veulent revivrent leurs souvenirs d'apprentis tourneurs . Comme toutes négociations ,c'est la loi du commerce il faudrat trouver l'intéressé près à mettre sa main à la poche .

Ah toute la différence est que je ne suis pas un bobo parisien ! Mais bon j'ai déjà 2 tours chez moi, encore 3 en hangar, et tout ça pour de la production, donc bon...

Pas d'autres avis ?

Je retiens quel la valeur essentielle sera affective... Le tour en tant que tel ne vaudrait que 500€.

Hmm... il va probablement trouver sa place dans l'atelier et je le mettrai également en vente sans être pressé.