TRD: La fatigue mécanique

Première partie : modes de rupture des pièces mécaniques en acier
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Seconde partie : les méthodes de calcul de résistance des matériaux
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Troisième partie : Comment améliorer la tenue en fatigue d'une pièce ?
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Suite

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Bonjour à tous,
Je n'ai pas encore lu la 2ème partie mais je veux déjà dire un énorme merci et un grand bravo à notre ami pour le 1er exposé.
La cassure d'une pièce enfin expliquée simplement sans aucune dérobade aux béotiens (que nous sommes pour la plupart)............
Cet apport de connaissances versées au pot commun avec tant de clarté est si rare que je ne peux m'empêcher de te dire ainsi qu'à vous tous mon admiration et mes remerciements.
Il est vrai que personnellement j'ai, face à cette question de la pièce cassée, une sensibilité toute particulière.
Dans notre entreprise nous faisions (entre autre) des flexibles hydrauliques sertis à la demande de toute personne qui arrivait assez désemparée, tenant à la main le flexible d'une machine qui venait soit de se percer soit d'avoir un embout cassé. Parfois même, le flexible en panne était récent et une fois encore un embout était cassé.
Pour le client, c'était toujours la faute du matériel (comme la paille dont tu parles) et toujours, quand il s'agissait de casse je leur faisait remarquer l'orientation de la cassure due à un effort latéral. Et à chaque fois l'étape suivante consistait à leur montrer l'infime marque laissée sur la jupe de l'embout qui montrait la rencontre de cette pièce avec un élément extérieur perturbateur qu'il convenait de modifier avant remontage si l'on voulait que cesse cette épidémie de cassures.
Je disais toujours à mes gars : ''une pièces cassée on ne doit pas la jeter mais l'étudier'' et parfois j'ajoutais même qu'il faudrait que nous ouvrions sinon un musée, du moins une exposition de ces pièces cassées.
Dommage qu'à l'époque nous ne connaissions pas ton enseignement, sinon nous en aurions été des auditeurs studieux.
C'est vrai que ton article reflète vraiment la démarche intellectuelle de l'EXPERT.

Bien amicalement.
Papeteme

Merci pour ces compliments. J'essaye de rédiger des articles faciles à comprendre par la majorité des lecteurs qui pour la plupart n'ont pas fait de longues études. Cependant, je suis exigeant sur le vocabulaire. Nous avons la chance d'avoir un langage technique très évolué. Souvent plus précis que l'anglais qu'on nous sert à toutes les sauces. Il serait dommage de perdre ça. Mais j'avoue que parfois je corrige des erreurs quelques mois après la publication. Avec un oeil neuf, on voit parfois les choses différemment.

En ce qui concerne la seconde partie, je crains qu'elle effraye beaucoup de monde. Si la première partie était plutôt orientée maintenance et diagnostic, la seconde est consacrée aux calculs. Et il y a beaucoup de gens qui détestent ça. Lâcher prise pour cette raison serait une erreur. En prenant un peu de recul, on voit bien que la plupart des formules que je propose ne contiennent que les quatre opérations élémentaires : addition, soustraction, multiplication, division. Niveau cours élémentaire.

Il y a bien quelques carres ou racines carrées qu'on apprenait au cours moyen. Mais les calculatrices savent très bien les calculer si on ne se rappelle plus comment faire.

Bref 90% de ce que j'écris est compréhensible par un élève d'école primaire qui dispose d'un dictionnaire et d'une calculatrice à 20Euros.

Je voudrais aussi ajouter que je n'ai pas appris ça à l'école d'ingénieurs, mais soit sur le tas, en discutant avec des experts, soit en lisant (beaucoup.) Et que j'en ai tiré des revenus substanciels. Le diagnostic d'avaries a représenté jusqu'à 50% de mon activité professionnelle.

Et s'il y a des jeunes que ça intéresse, je les invite à s'engager dans cette voie. L'expert travaille comme un inspecteur de police et aussi comme un juge d'instruction. Il instruit autant à charge qu'à décharge. Et quand il estime avoir réuni tous les éléments de l'enquête, alors il se transforme en magistrat et tire des conclusions. Et si le dossier est bien construit, on l'écoute et on lui fait confiance. Mais il faut être rigoureux et prudent. Parce que de la sentence dépendent des intérêts particuliers, des intérêts économiques et parfois la sécurité des utilisateurs.

C'est promis : il y aura moins d'équations dans la troisième partie.

Allez, j'ai assez travaillé pour aujourd'hui.

La troisième partie est en ligne.

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