Un bon petit compresseur ?

On me demande souvent des conseils pour acheter un compresseur.

A chaque fois, pour un prix comparable, je recommande d'acheter un gros compresseur ancien, à condition que la cuve soit en bon état, plutôt qu'un petit neuf en magasin de bricolage.

A l'atelier, j'ai un Creyssensac de 10 chevaux (ex Ligier et Prost Grand-prix des années 90) associé à une cuve de 1000 litres (neuve en 2016.) Mais pour mon camion-atelier j'ai bien été obligé d'acheter un modèle plus petit. Un compresseur lubrifié de deux chevaux avec un réservoir de 100 litres comme ceux qu'on trouve en grande surface de bricolage. Il fonctionne en monophasé ce qui me permet de l'utiliser sur des chantiers de rénovation d'appartements en ville. Je savais que ça ne valait pas grand-chose, mais je ne l'ai pas payé cher. Et il était neuf et garanti.

Mon avis sur les compresseurs de GSB

Ces compresseurs ont des rendements assez mauvais. Un modèle de deux chevaux fournit un peu plus de 10 m"/h. ils chauffent beaucoup. Ils sont bruyants. Très bruyants. Ils vibrent beaucoup et leur pied transmet les vibrations dans le sol. C'est très gênant quand on travaille dans un appartement parce que les voisins entendent toutes les vibrations transmises par les dalles en béton. Les accessoires sont en pacotille. les manomètres, les pressostats, les détendeurs, les raccords rapides ne durent pas longtemps. Les vibrations ne sont probablement pas totalement innocentes. Pour finir, le compresseur proprement dit s'use très vite il est en alliage d'aluminium. La durée de vie se mesure en heures. A comparer avec celle d'un vieux Creyssensac en fonte qui dépasse souvent dix mille heures. Sur mon truc de GSB, j'avais dû refaire le joint de culasse qui fuyait à l'état neuf...

Du coup, je ne me servais de ce compresseur qu'exceptionnellement sur des chantiers ou sur des circuits automobiles. Il tournait rarement plus de 10 minutes.

Evidemment ce genre d'appareil n'est quasiment pas réparable car tout est dans le même carter. Le carter contient un verre d'huile. la jauge est ajourée pour laisser s'écouler un important blow-by. ça montre bien que le concepteur savait que cette machine est une vraie passoire...

Un signe : il y a beaucoup de réservoirs seuls de petits compresseurs à vendre sur leboncoin. Alors que pour les vieux compresseurs d'atelier en fonte, on trouve facilement des compresseurs qui fonctionnent,  mais avec des cuves pourries...

Bref, on en a pour son argent. C'est pas cher, mais ça ne vaut pas grand-chose.

Une alternative aux pacotilles chinoises

J'en étais là jusqu'au mois passé. Mon petit compresseur commençant à s'éssoufler après une grosse dizaine d'heures de service, j'ai envisagé son remplacement. Outre le problème de joint de culasse, j'ai déjà bousillé un pressostat, un manomètre et un détendeur à cause des vibrations.

Je viens d'acheter un modèle Nuair d'occasion. Sur le papier, il ressemble aux compresseurs de pacotille de GSB : moteur monophasé, réservoir de 90-100 litres, monté sur roues. Il paraissait aussi mobile que le modèle de GSB.



En fait, il est petit mais c'est un vrai modèle mobile destiné aux professionnels. D'abord, il développe 3 chevaux. Le moteur est un vrai moteur quoique en monophasé. 



Il rst protege contre les surchauffesvpar un disjoncteur rearmable. 




La transmission se fait par courroie comme sur les compresseurs d'atelier à piston. Le groupe de compression est en fonte et à deux cylindres. Il a un vrai carter qui contient beaucoup d'huile et est équipé d'un voyant de niveau, comme les gros compresseurs. 




Les accessoires et la regulation sont mieux conçus que ceux des chinoiseries, mais il ne faut pas rever, ce n'est pas du Nautilus de chez Télémécanique. 




Une chinoiserie, c'est 5 Euros, un Condor, c'est 50 Euros, un Nautilus, c'est 100 à 150 Euros. 

L'ensemble fournit 20 mètres cubes / heure. La pression maximale fournie atteint 10 bars.

C'est français. fabriqué à Saint Quentin Fallavier, près de Lyon.

Il est tout de même un peu moins mobile que les chinoiseries. Il pèse 61 kg. Le chinois, je le chargeais seul dans mon camion (à un mètre du sol). Celui-ci, je n' arrive même pas à le monter dans ma camionnette (à 30 cm du sol.) Mais le constructeur a prévu trois roues ce qui évite d'avoir à le soulever pour le déplacer sur un sol plan.

Le mien a été acheté d'occasion à un artisan. Il a dèjà six ans et ne semble pas avoir perdu ses capacités. Il vibre peu. il est très nettement moins bruyant que le truc de GSB. Les accessoires sont de bien meilleure facture. Et surtout, il met cinq fois moins de temps pour monter en pression que le truc de GSB après seulement  une dizaine d'heures de marche. Pourtant quand je l'ai acheté, on le voyait à peine sous une couche de poussières et de crasses en tous genre. Il a du déjà beaucoup travailler.

Nuair fait d'autres modèles. De bien plus gros et aussi d'autres plus petits en alliage d'aluminium.

Celui-ci est proposé neuf aux alentours de 800 euros.  Par rapport aux produits de gamme bricolage, ça me semble compétitif, même si il ne faut pas rêver, il ne durera probablement pas autant qu'un Creyssensac de 1970.

ce modèle et composé de pièces connue fabriqué par le groupement fini abac nuair michelin compair iwata et d'autres une usine en italie
fabrique les groupe les cuve et les accessoire


j'ai un devilbiss de ce modèle de 2006 acheté neuf que j'utilise pour les assistance rallye le plus gros transportable qui peut être utilisé avec un groupe électrogène qui me suit aussi en rallye pour éclairage et autres ...............comme tu cite l poids et limite pour une personne seule

pour le pétard les pneu et au besoin

le moteur usage intensif a fait 6 ans commencé à disjoncté de temps à autres ..........

la tête a fait autant je l'ai remplacé non cassé revendue elle tourne encore mais avec l'age je préféré faire du préventif plutôt que une casse au mauvais moment


ils sont vendue pour atelier comme version basse vitesse un peut plus long pour ce chargé mais sollicite moins la tête le refroidissement pour 10 B et un peut limite en usage soutenue

Avec les moteurs monophasés il y a toujours un condensateur de demarrage. Ceux qui ont quarante ans sont assez fiables, mais les condensateurs actuels ont de plus en plus souvent des dielectriques qui claquent facilement. Parfois même, il éclatent. C'est assez impressionnant. 

Peut-être tes soucis de disjonction sont-ils liés à un condensateur qui commence à perdre son isolement. Surtout qu'en assistance de rallye, on fait souvent fonctionner le matos dehors et sous la pluie et parfois la neige. Je connais bien le problème. Il faut du matos costaud. 

Ce qui est certain, c'est que tous ces moteurs monophasés ne vaudront jamais un bon moteur asynchrone triphasé à rotor en court-circuit. Les seuls qui sont à la fois coupleux, fiables et faciles à trouver d'occasion en bon état pour des sommes modiques. 

Si je n'avais pas eu l'opportunité d'acheter ce compresseur (100 Euro, suite décès d'un artisan, je ne le suis pas beaucoup mouillé, rien que le moteur mono se vend au moins 50), j'aurais pris un modele triphasé avec un variateur de frequence. Les moteurs tri au moins ça marche ! Mais là, plus question de l'alimenter avec un groupe électrogène... Ça aussi, les condensateurs ne doivent pas beaucoup aimer... 

Et puis, un bon variateur de frequence m'aurait coûté quasiment le prix que j'ai payé ce petit compresseur. 





Le drapeau noir du jour est attribué à Ennedis qui se fait de plus en plus tirer l'oreille pour fournir du triphasé aux particuliers. Du coup, ce genre de petite machine reste souvent la seule alternative pour les particuliers. Elle est belle la délégation de service public !

Nous vous devons plus que la lumiere. 

Vous nous devez plus que la misère...

tous à fait ça fait déja un moment que endis fait trainé ou fait des devis xxxxl

le moteur lui le condo a calqué une après midi surchauffé .............remplacé le moteur a de nouveau fonctionné mais malgré un bobinage contrôlé par un bobineur

il disjoncté quand même de temps a autre en usage intensif

certainement une partis du bobinage endommagé sans aucune odeur

j'ai un bi vitesse qui à la même maladie il faudrait que je chauffe le moteur 40/50 ° pour testé sont isolement




les accessoires sont comme beaucoup de composant classique ceux ci ont une durée de vie j'ai changé il y a peut celui du devilbiss qui posé probléme se redémarrage ...............usure du plastic lié au vibration
remplacé par le même modèle en abac .......j'ai payé autant de port que de pressostat je ne l'ai trouvais que en italie à prix raisonnable par contre le port et cher mais rapide

car celui ci a un raccordement en 3/8 et une connexion du tuyau pilote type automatique

Essaye un coup de bombe de tropicalisation pour bobinages. Ça marche assez bien sur les vieux moteurs au vernis craquelé. 

Mais, il faut demonter le stator...

je verrai  après avoir  fait  le test  de chauffé le moteur  

j'ai  du verni  pour  les moteur  que je répare  quand  les gaine de fil sont   pourri    

la thermo  je n'utilise pas  pour  cela    ça durci  et  ça pose plus de probléme     avec  le risque de cassé  au raz  du chignon  

les gaine  fibre de verre siliconé   que utilise  les bobineur    sont  plus  adapté   ..........je met  juste  un tour  de scotch   toile   et  la gaine sur la soudure   puis ficelage   et  verni  


ont trouve  tous les diamètre  chez ali  pour pas cher    en plus  tu peut  faire  des repère  au feutre indélébile    ça  tiens  bien

-Bonjour
- Effectivement ces blocs de compressions sont de la "daube"!!!
- il sont effectivement commercialisé par "NUAIR " mais sont fabriqués très loin à l'est et n'ont rien à voir avec les vrai fabrications ABAC" "FINI" "CHINOOK/SHAMAL) - "fouinez" dans leur différents catalogues et vous trouverez des appareils + sérieux , mais le prix ......
- Pour espérer les voir survivre un temps acceptable il faut commencer par régler la coupure du pressostat à 9 bars maxi (moins si votre utilisation le permet) , lors de l'acquisition resserrer les culasses après la première montée en pression puis après quelques heures de services ( couple de serrage ??? b1 ?! 1/2 tours avant que ça foire !!! c'est ça l'Italie ce sont des artistes ! tout dans le "feeling" ! ) -Dans touts ceux que j'ai vu passer avec cette famille de tête de compression les 3/4 ont "expirés" par clapets bloqués ou cassés ou joints de culasse claqués !!!
- Par contre le pressostat "CONDOR" est certainement l'un des meilleurs que l'on puisse rencontrer

Aujourd'hui, je suis allé peindre un rotor d'éolienne à axe vertical en 5754. J'ai eu beau insister, le proprietaire ne voulait pas me l'amener. 

En developpé, ça fait dans les 6 m2. Pas de quoi faire des cauchemars, même si c'est un peu tordu à traiter parce que c'est plein de recoins où on ne peut pas pistoler à 90 degrés. 



Sur place, il y avait un compresseur FIAC de bricolage accouplé à une cuve de 1000 litres. 

Debut des travaux : 14h30 8 bars de pression. 

Apprêt

Type mouillé sur mouillé. Pistolet de Vilbiss SGA à succion





Pression de pistolage 3,5 bars. avant la fin de la premiere couche, il reste à peine 2,5 bars dans la cuve. Le compresseur chauffe, se met en sécurité et il faut pas loin de 3/4 heure pour remonter à 4 bars. La premiere couche est presque dure quand j'attaque la seconde. Vous avez dit mouillé sur mouillé ? 



Seconde couche en deux parties, le compresseur n'arrive pas à suivre. 



L'apprêt est devenu tellement visqueux dans le godet qu'il faut le balancer avant la seconde moitié. 



Fin de l'appret. Ouf ! 

Laquage

Pistolet SATA RP 3000 digital à gravité




Pression de pistolage 2 bars. Je demarre avec la cuve à 4,5 bars. 

Je sens que la pulverisation mollit.  
Je termine la premiere couche de laque à 0,7 bar ! 

Seconde couche de laque. Là, je charge un peu plus. 

Je demarre avec 4,5 bars. Je suis obligé d'arreter à la moitié : il ne reste plus que 0,75 bar. 

Seconde demi-couche de la seconde couche : même topo ! 

Du coup, je tente une troisième couche pour essayer de rattraper un boulot dont je ne suis pas tres fier. 

Le compresseur ne tourne plus pendant un temps interminable, a peu pres 25 minutes. Alors qu'on le croyait grillé, et que j'avais commencé à nettoyer le pistolet, il redemarre et s'arrete à nouveau au bout d'une minute ou deux. A chaque fois on gagne 0,5 bar avant une nouvelle surchauffe. 

Je fais installer un ventilateur pour souffler au cul du moteur du compresseur. 

Enfin, je peux peniblement passer une troisieme couche de laque pendant que mon copain m'eclaire avec un projecteur pour terminer

Il est 19 heures... 

Mon avis sur ce compresseur ? 



Conclusion


L'ajout d'une grosse reserve d'air en aval d'un petit compresseur de bricolage ne permet pas d'ameliorer ses performances. En effet, lorsque le pressostat commande la mise en marche du moteur, c'est forcement pour des periodes longues puisqu'il faut beaucoup de temps à un petit compresseur pour compenser la valeur de l'hysteresis du pressostat si le reservoir est grand. Il s'ensuit une surchauffe du moteur. Or, le moteur une fois arreté se refroidit mal puisque son ventilateur ne tourne plus. Au bout de deux ou trois cycles, le facteur de marche du compresseur s'effondre.

plus la cuve et grande plus le compresseur fatigue si il na pas le débit

pire si on veut élevé la pression la il mouline .............................ça relate bien t'ont expérience

à mon avis tu aurait gagné t'ont temps si le compresseur avait une petite cuve de séparé la 1000


tu aurait du embarqué t'ont nuair ....



les pistolet peinture sont gourmand en volume



et ensuite ....tu entend bah il reste des trace ou pas lisse ..

J'aurais surtout  préfère peindre chez moi avec un " Vrai " compresseur. Celui que j'ai depuis 2016 vient de chez Ligier F1. Il n'est donc pas tout neuf, loin de là. 

Même mon vieux Creyssensac de 1964 marchait bien mieux que ça quand je l'ai revendu en 2020.



56 ans... Et je l'avais acheté 500 vrais Francs (= 80 Euros) en 1987 à un carrossier de Lyon qui le trouvait "fatigué" apres avoir  avoir peint des centaines d'autos pendant 23 ans. Et moi, même s'il ne tournait pas tous les jours, je l'ai fait travailler tous les week-ends pendant 12 ans avant de changer d'atelier et de le laisser à mon pere qui s'en servait de temps en temps. Le moteur triphasé etait d'origine. Je n'ai jamais changé ni segmentation, ni clapets, ni roulement, ni coussinet. Les seules operations effectuees en dehors des vidanges ont été de nettoyer les clapets collés parce qu'il avait aspiré de la peinture et de mettre une courroie neuve en 1987. Rien d'exceptionnel à part des purges d'eau tres frequentes.

Peindre avec ces petits compresseurs attelés à une grosse cuve, c'est comme essayer de traverser le Sahara avec une Zoé attelée à une remorque de piles...

Plutôt qu'un pistolet de gonflage, on devrait offrir à tous les clients qui achetent ce genre de compresseur de GSB pour faire de la peinture une boite d'anti-dépresseurs...

Parce que peindre avec ce genre de matos, ça me les gonfle...