Butée de longueur pour mandrin de tour,

Pour des opérations répétitives, travail en série, EX: mise en longueur, ou autres travaux, avoir une butée fixe dans le mandrin, simplifie les choses, .
Dans un premier temps, je croyais, avoir inventé, un système, mais plus tard, l'ai découvert, qu'il existait déjà, dans des catalogues.
Il est composé, de 3 branches, avec des aimants, 1 vis centrale, et écrou, pour le réglage,
ça fonctionne bien, mais avec 2 bémols, on ne peux pas prendre des petites diamètres, et la profondeur, un peu limitée, par l'épaisseur du système.

Photos.




Autre système.

Pour les 2eme système, que je n'ai encore vu nulle part, et dont je pense en avoir inventé l'idée, .
Sur mon tour, le canon, est d'un diamètre de 20 mm, et il y a , juste après les mors, un diamètre de 22 mm, sur environs 25 mm,
Le système est composé, d'un morceau de barreau d'alu, de diamètre 22 mm, sur 17 mm, percé de 3 trous, M5, taraudés, 3 vis 6 pans creux,
dont la tête a été usinée, de façon, qu'elle devienne excentrique,
Une fois en place avec précision, 22mm pour 22mm, dans son logement, il suffit de tourner les vis, pour bloquer le système,
L'axe du barreau, est percé, taraudé, à, M3;M4;M5;M6, pour les tiges filetés, de butée,
Un écrou permet de bloquer, la butée à la position désirée,

Photos,






J'ai fait pour 4 diamètres, 3;4;5;6,




Si vous voulez vous faire un système, toutes les dimensions seront à étudier pour votre tour,
Bon courage,

Astucieux le coup des "vis-camlock" pour toutes les broches alesées cylindriques. !

Mais la plupart des tours ont un cône dans la broche. Ce n'est pas forcement du Morse. En géneral, c'est specifié dans la notice du tour. Ce cône est prévu pour faire des montages entre pointes. Ça quasiment tout le monde y pense.

Mais on peut aussi fabriquer un cône mâle taraudé au centre et y visser une tige filetée bloquée par un contre-écrou. Je trouve le réglage peu accessible une fois le cône en place dans la broche. Le plus ergonomique, c'est de régler au pifomètre a l'extérieur, de monter le cône, de mesurer la cote obtenue, de ressortir le cône et de corriger en prenant pour référence la face arrière du cône.

Tout ça est montré dans une vidéo qui se trouve dans la rubrique "Tutoriels approche pro". La voici pour mémoire.




Je suis d'ailleurs tres surpris qu'on ne trouve pas ce genre de butee trempée dans tous les catalogues d'outillages. Au moins pour les cones Morse qui doivent equiper au moins les deux tiers des broches de tour. Il y a des exceptions. De memoire, certains Cholet auraient des cones a 10 % . Et j'ai eu aussi un vieux tour allemand qui avait un cône particulier.Un cône "casque à pointe" ?

Par contre, tout le monde vend des "etoiles" aimantees. Et tu viens de démontrer que ce n'est pas la panacée.  Je n'y avais pas pensé.

Pas 10% pour les Cholet, mais pas Morse non plus...

5% (TTC...)



L'avantage de la butee cylindrique, c'est qu'elle peut avoir du jeu radial. La butee conique, forcément elle n'en a pas.

C'est mieux alors ?

Et non...

Si en hiver on monte une butee froide dans une broche qui a tourné deux heures, donc chaude, elle va rentrer.  

Et au contact de la broche, elle va se dilater. Et ensuite,  si elle est conique, pour la ressortir, bon courage...

Conclusion : 1) commencer par stocker la butée au chaud.
2) si vous voulez dé-côner facilement, commencez par ne pas déconner...

TRD a écrit:

Conclusion : 1) commencer par stocker la butée au chaud.
2) si vous voulez dé-côner facilement, commencez par ne pas déconner...

Salut,

Et pourquoi ça je ne vois pas vraiment l’intérêt c'est comme pour les instruments de mesures, la plus part du matos se trouve ou est la machine...donc à la même température.

@ +

Sauf que la broche est a 50 degres au bout de deux heures de travail et que dans mon atelier, l'hiver je travaille a dix degrés avec un pull et un blouson en cuir sur mon bleu. Je ne chauffe que si je dois faire de la peinture ou des composites.

La semaine ma femme a un appartement à Lyon. C'est plus facile pour son travail. Ce matin j'ai mis le chauffage puisqu'elle vient. Il faisait 14 dans ma maison. J'ai l'habitude.

La course automobile est une activité tres coûteuse. Pour courir, j'ai appris à vivre à la dure. 14 degres maxi l'hiver dans la maison et 10 à l'atelier.

Quand j'avais l'atelier à Maclas, je dormais chez ma grand-mere. Pas de chauffage dans les chambres et pas de vitrage isolant. La buée gelait sur les carreaux. Et ma grand-mère à vecu comme ça 90 ans. Elle racontait que quand elle etait jeune, l'urine gelait dans le berceau des bébés.

Demande à Anthelme qui est venu me voir hier si j'exagère. Hier, le chauffage était arrêté.

Après, je reconnais que 18, dans un atelier ce serait mieux. Mais si je n'avais pas serré un peu la ceinture, je me serait contenté de rouler en Clio diesel et de bricoler avec une perceuse chinoise...

Et je connais beaucoup de passionnés qui sont dans le meme cas. Pour leur avion, leur bateau ou leur moto, ils acceptent de se geler les roubignoles l'hiver...

Quand j'avais la Gambin à Maclas, je mettais les cones Morse dans les poches de mes bleus pour pouvoir les demonter ensuite.

....Dans la vie, il y a des choix à faire !  et pour "vivre" sa passion, il n'y a pas 36 solutions ! .....

" La buée gelait sur les carreaux " ..... Je vois que nous sommes plusieurs à avoir connu cela ! et nous sommes toujours là ! ....

ça fait de très jolis cristaux sur les vitres; On adorait ça quand on était petits.

Les gamins d'aujourd'hui n'auront connu que con-finements, chiffons sur le museau et piquouzes tous les trois mois...

.............Tu nous parles d'un temps que les moins d'cinquante ans ne peuvent pas connaitre  !  .....

Re,

Pourquoi raconter sa vie quand on pose une interrogation
Vue mon âge moi aussi j'ai connu des cristaux sur les vitres a l'intérieur de ma chambre...maison sans chauffage centrale.

@ +

...Parler (un peu) de nos souvenirs d'enfance n'est pas une honte ! ....