Remise en état de marche de la 230 G 353

https://fr.wikipedia.org/wiki/230_PO_4201_%C3%A0_4370





+ la 230 G 353 au fils du temps (1974 - 2014)

Ces machines sont impressionnantes. Je suis monté une fois à l'interieur de l'une d'entre elles. Je ne sais pas laquelle, mais c'etait ce genre de machine imposante, une 230 ou une 231.

Le confort de la cabine de conduite  est spartiate. Un seul tabouret rond, sans dossier. Devant soi, on a une énorme trappe qui s'ouvre sur le foyer de la chaudiere, un monstre de fer et de fonte brulant, quelques tuyaux, des vannes, un ou deux appareils de mesure à aiguille, la pelle pour remplir le foyer avec du charbon entassé à l'arrière. Et bien sûr son equipier. C'est tout.

Il faut surveiller la pression. Il faut connaitre la ligne pour mettre du charbon avant d'attaquer les côtes qui vont consommer beaucoup plus de vapeur que les descentes. Trop froid, la machine ne montera pas. Trop chaud et un dispositif de sécurité en plomb risque de fondre pour eviter la destruction totale de la chaudiere. Mais là, la machine sera en panne.

En 2020,la moindre Clio a un regulateur de vitesse electronique. Autres temps, autres moeurs.

Pas etonnant que les gars qui pilotaient ce genre d'engin aient eu droit à la retraite à 50 ans. J'ai une pensee pour ces types qui ont fait la reputation de ponctualité d'autrefois de la SNCF. Je sais ce que c'est que de travailler 8 heures d'affilee devant un four industriel de biscuiterie. Je n'ai pas trop de mal à m'imaginer devant une chaudiere de machine à vapeur. Il fallait tenir et envoyer le charbon.

Et dans les chaufferies de paquebots transatlantiques, ça devait etre pire...

Bonsoir
Dans les années 1979/80 j'avais fait l'aller retour entre Lyon et St Etienne sur cette bécane .
Dans la vallée du Gier avant Givors on avait même croisé un TGV (orange!) !
@+