les bricolages de Riri l'inventeur

Le tire chaines




À l'époque, l'on utilisait des chaînes de raclage pour évacuer le fumier des bâtiments.

Le problème, c'est qu'elles s’usaient très vite et il fallait les raccourcir.

Certes le moteur entraîneur était monté sur glissière avec une vis pour tendre ces chaines, mais l'on arrivait vite en fin de course.

Seule solution, enlever des maillons.



Donc ce tire-chaine permettait d'un simple geste de tendre la chaîne pour donner du mou, dévisser le maillon rapide, couper deux ou quatre maillons et réajuster le tout.

Muni de sa chaînette avec un crochet pour maintenir la chaîne racleuse en tension en l'accrochant à celle-ci.



Pour exemple : un bâtiment de 55 m, la chaîne faisant une boucle, plus la partie extérieure allant jusqu'au collecteur central, ce sont 120 m de chaîne racleuse environ.
En comptant jusqu’à 1 cm d'usure par maillon jusqu’à rupture, c'est presque jusqu’à 20 m qu'il faillait raccourcir et ceci s'étalant sur quelques années.

Ça, c'était notre tire-fort acheté pour la cause.
Le problème : 25 kg et peu pratique à manier.
Alors que le mien, moins de 3 kg.

Le Dremel (astuce)



Avec la poussière et l’utilisation intensive, nos
meules à dents ne tenaient pas. Souvent l’interrupteur-
variateur ne fonctionne plus.
Un branchement direct sans passer par l’interrupteur fonctionnait mais n’était pas très apprécié par mes collègues. Alors il se trouve que dans certains disjoncteurs (usagés cela va de soi), nous trouvons 3 pièces nommées «absorbeurs d’étincelles » composées d’une dizaine de plaquettes aux dimensions tout à fait indiquées pour notre affaire.
Une simple découpe d’une partie de cette plaquette, un bout de scotch pour l’isolation. On ôte la carte électronique que l’on remplace par cette plaquette, positionnée comme sur la photo.
On remonte le tout et nous voilà reparti pour une campagne. Bien sûr, on ne dispose plus de variations de vitesse mais cela n’a pas d’importance car on l’utilise toujours à vitesse maximale.

Le portail
ou du moins ce qu'il en reste



A l'origine, j'avais construis le portail d'entrée de notre élevage (année 1975-80 environ)
6 m de large en deux battants
Deux figurines se faisant faces, une sur chaque battant pour donner un peu de style
Malheureusement, une quinzaine d'années plus tard, un camion nous l'a défoncé en y reculant dedans
J'ai pu récupérer ce bout de vestige pour en faire un portillon

Il est joli ce cochon !

Mes grands-parents qui etaient charcutiers en avaient aussi un, dessiné en maçonnerie dans le trottoir devant le magasin.

Helas, quand la commune a fait refaire les trottoirs, elle n'a eu aucune consideration pour l'art...

On ne saura jamais plus si c'était de l'art ou du cochon !

Moi aussi, j'avais fais ce logo des 3 petits cochons sur un bout de contre-plaqué sur la façade du bureau
Notre première équipe, il y a 45 ans (il en manque un qui n'était pas là le jour de la photo)
Ou suis-je ?

Michèle ?

TRD a écrit:Michèle ?

Ca aurait pu
Hé oui, c'était un temps ou notre pays n'était pas infecté par la macronitude vérocastexiène

vérocastexiène

Je l'écrirai plutôt  dans le cas présent :   " verrat castex hyène "

ne pas confondre le verrat (porc mâle) et le vérat (maquereau)

.......Qui vivra  verra ! .....( quoique porc et maquereau sont aussi adaptés à la situation ! .......)