[résolu]Schaublin 13 - joint spi besoin d'aide

Bonjour amis du copeau.

Ça fait un bon moment que je suis ce forum "en mode fantôme si je puis dire", et ça ma pas mal appris et aidé.
Je ne suis pas trop internet, et franchement je ne sais même pas si je poste dans la bonne section du forum.

Je suis préparateur motoriste de 40 ans dans le sud proche Cavaillon, et je travaille principalement pas mal sur circuit pendant les saisons et a l’atelier, sur des moteurs et mise au point châssis.
Attiré par l’usinage et conception de pièces depuis des années, surtout que dans mon métier les pièces moteur et châssis ne sont pas faite en grande production et sont souvent des prototypes, ce n’ai pas rare de devoir les faire rectifiées ou ajustées.

Je me suis donc mis a chercher des machines et après déception du matériel récent CHINOIS……..(je pense que vous me comprenais) pour leurs précisions…..:smt021
j’ai acquéri un tour Crouzet valence VMB 10 des années 60 et tous récemment une fraiseuse Schaublin 13 de 1957, oui j’aime les vieilles machines…..

C’est donc sur cette dernière que j’ai besoin d’aide, je l’ai démonté, poncé, mastiqué, poncé encore poncé…….:grilled:   Pour la peindre d’un bleu RAL 5015 (je m’excuse d’avance auprès des puristes, mais j’ai déjà eux pas mal de machine grise et je voulais un peu de couleur et ça la fera sortir du lot).
Elle est en très bon état, les glissières, les pignonneries sont impect, les roulements coulisse longitudinale et verticale, broches et tête aussi, j’ai changés les roulements de la coulisse verticale automatique et de l’arbre en bout de la boite de vitesse d’avance.

Par contre et c’est la que ça coince je veux changé tous les joints spi, car avec ces 63 ans la plus par on craquelé et fuit.  J’ai bien toute les références prise sur la documentation, et ça correspond bien. Mais introuvable sur le net.:smt017

Au vu des grands spécialistes en matière de SV13 (sans cité de noms) et du travaille accomplie (grand respect pour vous les gars, je compatis ça étais un chantier…) c’est des œuvres d’art.

J’aurais cruellement besoin d’aide pour pouvoir commander les joints spi et pouvoir la remontée.

je vous joins comme contribution quelques photos bien sur.
Je m’excuse auprès du modérateur si je ne suis pas dans la bonne section.

Bien cordialement.

Salut confrère. Tu prépares des motos ou des karts ? Sinon tu va vite etre limité par la capacité de tes machines (en termes de volume de pièces), et tu devras probablement acheter plus gros pour passer des culasses, des vilebrequins ou des carters-cylindres.

Mais la revente de petites machines est plus facile que celle des grosses. Surtout si elles sont bien rénovées. Et au regard des photos, c'est plutôt bien parti.

Pour ce qui est de la couleur, il y a  ceux qui font de l'authentique, mais qui n'osent plus se servir de leurs machines pour ne pas rayer la peinture et les autres. Je suis plutôt de ceux qui préfèrent faire du copeau et qui n'hésitent pas à les modifier quand j'y trouve un intérêt. Tant pis si mes bécanes n'iront jamais dans un musée.  Il faut de tout pour faire un monde.

Je suis quand même surpris que tu ne trouves pas tes joints. Surtout si tu prépares des moteurs tu dois avoir l'habitude de trouver des solutions.

Quelles dimensions cherches-tu ?

As-tu regardé dans les catalogues Lidering, Angst et Pfister, Paulstra, Parker Hannifin,?

Si tu ne trouves pas, il est toujours possible de reusiner ou fretter les arbres ou de baguer l'exterieur des joints avec du polyéthylène basse pression (ou haute densité, c'est la même chose) et d'utiliser des joints courants. Ou a l'extrême de fabriquer des cages et de mettre de simples joints toriques. Je l'ai déjà fait lorsqu'il faut démonter complètement une machine pour remplacer un joint et qu'on n'a pas le temps. Ça ne marche que si l'arbre est bien guidé. Si l'arbre doit être mobile radialement ( ce qui est rarement le cas sur une machine-outil), le torique limite plus le débattement parce qu'il est plus raide que le joint à lèvres.

Mais la revente de petites machines est plus facile que celle des grosses.

surtout qu'elles sont beaucoup plus recherchées !

BEROLA a écrit:Mais la revente de petites machines est plus facile que celle des grosses.

surtout qu'elles sont beaucoup plus recherchées  !

 Moins encombrantes, plus faciles a transporter et a déplacer moins gourmandes en energie et plus adaptées aux besoins des particuliers. A état équivalent, surtout s'il s'agit d'une marque comme Schaublin, la revente d'une petite en bon etat payera largement une grosse en super état.

Une petite, c'est souvent un bon placement si on est assez raisonnable pour ne pas la payer un prix de dingue.

Mais pour des carters-cylindres de 1600 cm3 à deux litres qui font  en moyenne 400 x 400 x250, c'est trop juste. Pour aleser verticalement sur 100 mm, il faut le passage du bloc soit 400, plus la longueur aleser 100, plus la hauteur du cône de fixation. On arrive vite à 550 ! 

Donc, a moins d'avoir une très grosse machine on se retrouve dans l'obligation d'utiliser une broche horizontale en plaquant la face d'appui de la boîte sur la table. Mais dans ce cas, il faut quand même avoir trois fois l'entraxe de fûts en course verticale plus la mise à zéro du premier cylindre. Donc il faut bien 350 mm pour faire ce genre de travail. Et une machine très rigide pour ne pas obtenir des alésages gauches. Ça, c'est pas gagné d'avance...

Et pour refaire des guides et sieges de soupape, c'est dans les 300-350 de course longitudinale au moins.

Pareil pour les tours. Ce n'est pas parce qu'un volant ou un vilebrequin passe sur le banc que la tourelle recule assez pour que l'outil puisse dresser une face ou usiner un bras de maneton.

Bonsoir
Merci de vos retour et encouragements
Je travaille sur des super-proto 1600 turbo à boîte séquentielle en championnat endurance series, et prépare quelques moteur Tm, Vortex.... de karting indépendamment.
Je suis conscient des capacités limitées des 2 machines. Pour ce qui est des alésages de block, culasse, vilo, volant moteur, boîte...... je passe par une société spécialisé au vu des prix des pièces. C’est principalement pour les têtes de piston, puit et porte injecteur, sur port de capteur effectué hall, fusée de roue, moyeux et bague et entretoise......Et sur les 2 temps rechemisage, ratio volumétrique des culasses, et retouche des noix d’embrayage........
Je pense me faire une liste en prenant un par un tous les axe et alésage au pied à coulisse.
Cordialement

OK. De toutes façons il faut finir cette machine.

Faire la liste est la bonne solution. Avec le sens de rotation si possible.
 
J'ai eu un souci  y a une trentaine d'années avec des joints a levre de vilebrequin côté volant. Tous les joints neufs suintaient. Et sur un moteur turbo de course la moindre fuite peut provoquer un incendie. Jusqu'au jour où on s'est aperçu que certains joints ont un sens de rotation parce qu'ils comportent des nervures en hélice. Je commandais toujours la mauvaise référence...

Petite anecdote qui se passe chez Guy Ligier dans les années 80-90. Une monoplace d'un team asiatique présente une fuite de lubrifiant lors des essais d'un grand-prix. Les fuites d'huiles mêmes legeres sont redoutables sur les monoplaces (qui n'ont pas de passage de roue) parce que la force centrifuge en courbe pousse l'huile sur les pneus arrieres. Les mécanos français et chinois interviennent ensemble rapidement et l'auto remise en condition reprend la piste pour un tour d'essai. 

Quand elle revient au box un mecano nivernais passe la main sous l'extracteur pour vérifier et avec un grand sourire lance à la cantonade " C'est sec, comme les couilles à taupin".

Ensuite, les mécanos chinois reprennent les choses en main. Chaque fois que la monoplace rentre au stand, un mecano chinois passe la main sous l'extracteur. Mais les français sont sidérés quand a son tour il lance là la cantonade  " C'est sec, comme...."

Les chinois apprennent vite.