TIG AC/DC SAF Thyrinertal

Salut!
Je l'ai mentionné dans un autre topic, puis du coup ça me motive à présenter un peu mon nouvel outil! C'est devenu un de mes favoris a l'atelier, très belle machine plaisante à utiliser.

Du coup acheté pour la somme de 1200e à un très sympathique patron d'une boite de soudage vers St Etienne, plus de 10h aller retour, mais bon il faut ce qu'il faut   L'annonce me paraissait prometteuse, le poste propre, et le prix plus que correct. (c'est pas du loisir, j'en avais besoin pour le boulot dans des délais serrés, j'ai failli prendre un chinois avant de trouver cette perle)

C'est donc un tig AC/DC (donc permettant de souder l'alu), âgé de 25ans +- (pas de date exacte, la plaque signalétique est absente elle a du être arrachée... faut dire que sur l'exter du chassis elle était très exposée....), équipé d'une torche de 6m TG-18 et d'un refroidisseur. 315kg le bébé  

Petite particularité de ce modèle (et ce qui a justifié l'aller retour), en plus de proposer un courant de soudage jusqu'a 360A (testé jusqu'a 410 en pratique), il dispose d'un mode pulsé, réglage de balance, enfin a peu près tout ce qu'on trouve sur un poste moderne SAUF le réglage de la fréquence en AC et la forme de la courbe (mais bon...)

Attention avec tous ces vieux postes SAF et autres à transfo, pour des raisons techniques ils fonctionnent en monophasé, que ça soit 230, 400, etc... PAS DE REPARTITION DE LA PUISSANCE SUR LES TROIS PHASES.... Donc personnellement avec un abo EDF a 36kVA je l'ai configuré en 380V, et branché entre deux phases. Théoriquement il tire 80A par phase, le linky est sensé laisser passer 60, bon même à fond ça disjoncte pas, donc tant mieux. De toute façon je ne l'utiliserais jamais a fond.

A réception, comme tous mes outils (et j'en suis plutot fier même si ça me bouffe le peu de temps libre que j'ai), il a eu droit a un lifting complet... au programme:
-nettoyage intégral dans le détail
-inspection élec visuelle
-révision méca (changement visserie carénages par ex, re-fixation de certains éléments)
-démontage intégral refroidisseur, nettoyage du circuit

C'est parti pour les photos (un peu en vrac)

Spoiler:

Bilan:
-un klixon s'était décollé du secondaire d'un des transfos
-des résistances avaient été changées sur la carte de régulation du courant de soudage, la réparation n'était pas propre (sur une photo on voit la grosse résistance blanche en travers n'importe comment), après pas mal de temps à gratter le pcb carbonisé etc j'ai réussi à un résultat propre et fiable
-c'est tout, pas mal non pour l'âge du truc?

Les photos de la réparation élec, du coup la grosse résistance est déportée et est connectée sur une partie saine du PCB, et l'autre je l'ai laissée dans ses percages d'origine mais en ramenant une piste en bon état via un petit shunt.

Spoiler:

Si quelqu'un a besoin je dispose d'une documentation assez complète a son sujet.

neob a écrit:Si quelqu'un a besoin je dispose d'une documentation assez complète a son sujet.

je suis toujours preneur d'un PDF (pour mise en ligne)

Pas de pb, comment puis-je te l'envoyer? Il est plutot lourd (17Mo, 86 pages)

neob a écrit:Pas de pb, comment puis-je te l'envoyer? Il est plutot lourd (17Mo, 86 pages)

doc mise en ligne => https://passion-usinages.forumgratuit.org/t1174-saf-air-liquide#8700

Bonjour à tous.

Félicitations pour le Thyrinertal. C'est du vrai matos pro. Indestructible.

Je ne comprends pas bien cette histoire de motifs techniques qui obligeraient à n'utiliser qu'une seule phase. Certes, la plupart des appareils de ce type sont "single phase" selon le terme employé sur la majorité des plaques signalétiques, mais peut-être pas tous.

Je suis d'ailleurs en train de remplacer mon Kempotig 250 AC-DC (monophasé multitensions) par un engin encore plus performant que j'ai choisi en triphasé. Forcément quand on sort pas loin de 400 Ampères au secondaire, il faut quelques watts au primaire....

Ah, j'en ai vu des annonces avant de trouver un triphasé. Mais ça existe. Seul gros problème (toujours le même...) Pas de documentation disponible sur le web...C'est du matos industriel assez peu connu.

J'espère pouvoir vous présenter bientôt ma nouvelle acquisition.
Pour l'instant, on discute encore pour 75 Euros...  Il faut dire que je ne suis pas pressé. Le Kempotig, c'est vraiment un super générateur. a tel point que je crains de le regretter...

Le générateur que je vise bien qu'ancien a semblé t'il une technologie différente. Ça doit être un onduleur. Par conséquent, je risque de perdre beaucoup en fiabilité. J'en suis conscient. Mais c'est du pro de chez pro, pas du chinetoque. Pourtant, je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas avoir un appareil AC-DC à base transfo (plus l'électronique nécessaire.)

De toutes façons, même à base transfo, un générateur AC-DC avec une balance d'alterances ajustable a forcément déjà beaucoup d'électronique. C'est le cas de mon Kemppi.Et j'en suis super satisfait. Il vaut mieux : la vie de pas mal de pilotes est suspendue à des cordons que j'ai réalisés sur des pièces de structures de monoplaces ou de barquettes...

Pour revenir au sujet, quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi, la majorité des générateurs AC-DC est en mono ?

Pour une histoire de conversion en AC justement. Un poste à onduleur on peut lui fournir à peu près ce qu’on veut en entrée pour ce qu’on veut en sortie, mais avec des transfos c’est moins facile, il est beaucoup plus simple d’avoir un seul primaire, un seul secondaire. En fait je ne sais même pas si c’est possible de faire autrement juste avec transfos et thrystors...


Surtout que le mono n’est qu’une contrainte pour les petites structures, quand on branche ça dans une grosse boîte boarf ça fait ni chaud ni froid au canalis et on peut même équilibrer les phases en jouant avec les postes.

Par ailleurs je pense que tu te trompes lorsques tu dis qu’un poste avec réglage de balance etc dispose déjà de beaucoup d’électronique, en fait pas tant que ça, voir schémas sur la doc que j’ai partagée, ça reste très basique et contenu. Bien sûr c’est quand même déjà plus complexe qu’un simple poste pur DC à transfo, tout dépend après de la relative définition de « beaucoup »

Disons que pour moi très  peu d'électronique, c'est le niveau de mon MIG Sauvageau 160 Amperes. Transfo multi-points et réglage par plots. Il n'y a que la régulation de vitesse du fil. Je l'ai depuis 30 ans. Il doit avoir entre 40 et 50 ans. Il marche à merveille et je dors tranquille. Dans la même catégorie, pour un TIG transfo et réglage par shunt genre vieux SAF qui a d'ailleurs le même châssis.

https://thomas-racing.blog4ever.com/visite-de-notre-atelier-visit-our-workshop

Pareil pour mon SAF-FRO Oerlikon 300 Ampères. Générateur récent, mais de technologie transfo à commutateur. Pas besoin de déconnecter la torche pour modifier l'intensité, mais ça reste un générateur hyper rustique. Connection des self par plots, donc "old fashion".

Assez d'electronique, c'est mon MIG alu Monaldi. La régulation d'intensité est progressive, donc, il doit y avoir un Thyristor (plus on tire, plus il se tord...) Déjà plus de risque de défaillance et à l'usage je ne vois pas l'avantage du réglage progressif (surtout sur un MIG qui est très tolerant.) Mais appareil à priori réparable par mes propres moyens.

Beaucoup d'électronique, c'est le niveau de mon Kempotig 250 AC-DC. Réglage de courant progressif, système Minilog (2 niveaux de courant), compatibilité pour pulsé, balance de phase, montée et descente progressives. A priori, appareil réparable, mais forcément par un expert. Je ne m'estime plus compétent.

Trop d'électronique : onduleur sophistiqué (transistor)capable de faire au choix du sinusoïdal, des signaux carrés ou autre, du pulsé réglable dans tous les sens. Appareil typé industriel, donc réparable, mais forcément à grands frais. La perpective d'une panne me hante la nuit...

Beaucoup trop d'électronique : onduleur compact sophistiqué. Souvent chinois. Tropicalisé. Irréparable à un coût avouable. Gammes semi-pro (pour usage occasionnel) ou quasiment bricolage. J'en ai eu un. Un cauchemar.. L'electronicien à qui je l'ai confié m'a rendu la torche... Le reste était...torché !

J'ai eu aussi un Saxotig (SAF) 160. Plus cher que du chinois, mais pas mieux a mon avis...

Bonjour, j'ai également un Thyrinertal 350, qui fait parfois disjoncter le tableau électrique à l'allumage. Mais ce qui me pose vraiment problème actuellement c'est que la hf ne fonctionne plus. Il faut nécessairement gratter pour amorcer l'arc, en gardant l'interrupteur sur la position HF tout de même. En revanche l'arc peut se réamorcer d'un coup de gâchette tant que le poste est commuté en phase soudage. Quand le relais se décolle il faut à nouveau appuyer sur la gâchette et gratter pour faire apparaître l' arc. En mode continu ou alternatif.
Une idée de ce qui peut rendre la hf inopérante ?

Bonjour

Je ne suis pas sûr d'avoir compris.

La HF ne fonctionne jamais ou seulement suivant les condition de soudage ?

Si la torche est eloignee de la masse, on entend la HF ou pas ?

J'approche le tungstène à quelque MM de la pièce à souder, appuie sur la gâchette. Le relais s'enclenche, le gaz arrive, mais il n'y a pas de hf. Donc je gratte l'arc se crée, la soudure se fait, je relache la gâchette, evanouissement, post gaz et pendant ce laps de temps si je ré appuie sur la gâchette je peux relancer l'arc, sans contacter la pièce , parce que le relais est toujours enclenché et le voyant allumé sur le panneau de commande. Mais quand je laisse le cycle se faire complètement, que le relais se coupe, il faut regretter pour réamorcer l'arc. C'est peut-être deux situations qui n'ont pas de lien entre elles, je ne sais pas. A aucun moment en tout cas je n'entends le tic-tic de la hf.