Pierre-Benite toupie

Je profite de la remise en service de ma toupie Pierre-Bénite après près de quatre ans d'inactivité pour réimplanter les organes électriques. A cette occasion j'ai essayé de trouver de la documentation sur cette machine. Mes recherches ayant été vaines, je vous propose de partager ce que je connais de cette machine que j'ai depuis environ 28-29 ans.

Ma machine, la dernière fois que je l'ai utilisée dans mon ancien atelier.



A l'époque elle était installée à poste fixe. On voit le coffret d'alimentation fixé au mur à l'arrière plan. Je suis en train de l'intégrer à la machine.

Caractéristiques techniques connues

Arbre de 50 mm longueur 200 mm non inclinable. Arbre équipé d'une lumière pour fers de 6 mm d'épaisseur.
Moteur intégré  5 chevaux triphasé 220-380 volts
3 vitesses : 2450, 4700, 6900 RPM
Table de 800 mm
Ronds de poële permettant le passage de fraises de diamètre jusquà 250 mm.
Structure entièrement en fonte.
Poids inconnu, mais doit approcher la tonne. Mon trafic 1000 kg trainait par terre quand je l'ai achetée.

C'est une machine assez encombrante à cause de la partie proéminente qui contient le moteur à l'arrière de la machine.

Je mettrai des photos de ma machine quand j'aurai un peu plus de temps. En attendant voici celle d'une autre machine du même modèle



Sur cette machine, la pédale de gauche, de blocage d'arbre (pour serrer et desserrer les fraises) est cassée.
La pédale qu'on voit à droite commande le frein d'arbre

Il existe un modèle plus récent que celui que j'ai et qui semble le plus courant. La table est identique, mais le moteur est situé sous la table ce qui a permis d'éliminer la partie saillante à l'arrière. Ces machines plus récentes se vendent environ trois fois plus cher que les modèles plus anciens.

Un modèle plus récent :





Cette machine dispose du chariot à tenonner qui était aussi disponible sur les premiers modèles.

Principales qualités de ces machines

Masse : absence de vibration

Puissance importante : possibilité de monter de très grosses fraises.

Table de grandes dimensions. La mienne a en plus deux rallonges en chêne ce qui porte sa longueur à 4 mètres.

Une toupie équipée de rallonges de table pour augmenter la stabilité. (Document trouvé sur Internet.)



N. B. : la partie arriere des rallonge ne sert a rien lorsqu'on fait du profilage rectiligne. En prevoyant une fixation qui permet d'avancer les rallonges, on peut travailler sur des pièces tres larges (tables, portes) sabs risquer de les voir basculer lors de l'usinage. Il suffit pour ça de prevoir une rangée de trous sur l'equerre de fixation à la table en fonte et deux pieds plutôt qu'un par table comme on le voit sur la photo.

On notera la presence d'un presseur anti-recul à peigne. Il est tres facile de realiser en bois soi-même ce type de dispositif de sécurité.


Stabilité et facilité de fixation d'un dispositif d'entrainement mécanique.

Sécurité (par rapport à des modèles plus anciens à courroie apparente) : courroie complètement cartérisée.

Fiabilité.

Grande disponibilité d'outillages acier ou carbure brasé à petit prix. Outillage à plaquette carbure jetable disponible mais prix assez élevé car matériel professionnel.

Prix généralement très accessible.

Lumière dans l'arbre (à utiliser en connaissant bien les consignes de sécurité : fers épaulés et équilibrés, avance mécanique.)

Principaux défauts

L'arbre de 50 mm ne permet pas de faire des chapeaux de gendarme de faible rayon.
Les premiers modèles prennent beaucoup plus de place que les toupies modernes.
Vitesse maximale un peu faible pour de toutes petites fraises (mais on pourrait utiliser un variateur de fréquence.)

Avis personnel

On lit souvent que les toupies sont des machines dangereuses. Elles le sont beaucoup moins lorsqu'on travaille avec des methodes et outillages modernes :
Pas de travail "au champignon", pas de débillardage, pas de travail au fer, pas de travail en amenage manuel sans limiteur de passe, utilisation obligatoire de peigne anti-recul, de guides et presseurs bien réglés.

J'ai bien moins d'apprehension à travailler sur ma Pierre-Bénite qu'avec ma défonceuse. Cette petite machine moderne me terrorise. Justement parce qu'elle est légère...

Pierre-Bénite, Pierre-Bé pour les menuisiers, était la société de A ALLHEILIG implantée à Pierre-Bénite en banlieue Sud de Lyon. La creation de la (dernière) société remonterait à 1964.





D'apres son equipement electrique, ma machine aurait ete fabriquée au cours des sixties. Plutot dans la premiere moitié au regard du moteur. Curieusrment la plaque du moteur porte le nom d'Allheilig.

Les machines au logo rouge équipaient de nombreux ateliers de menuiserie (il y en avait dans chaque village) rhonalpins, français et même étrangers : en Suisse, par exemple.)

Quand j'ai acheté ma toupie à Ambérieu en Bugey, l'atelier de menuiserie où je suis allé la chercher était équipé de plusieirs machines Pierre-Bé : Scie à ruban, dégauchisseuse, deux toupies.

Toutes ces machines Pierre-Bénite : scies à ruban, dégauchisseuses, raboteuses, toupies, combinées ont en commun de grosses structures en fonte massive.

Detail du carter d'arbre d'un des premiers modèles : tout est en fonte.





Il me semble avoir lu quelque part que c'est d'ailleurs ce qui aurait été à l'origine du déclin de la société. Le dirigeant n'aurait pas voulu remettre en cause ce concept quand les concurrents ont proposé des structures mecanosoudees bien plus legeres.

La société a bien produit des machines mecanosoudees, mais elle semble s'y être consacré un peu tard.

Une toupie mécanisoudée Pierre-Bé



La forte masse des premieres machines garantissait un niveau vibratoire faible. Mais l'equilibrage des masses rotatives, notamment des outillages a permis d'obtenir des resultats comparables avec des machines bien moins coûteuses.

(Petite parenthèse à ce sujet, si l'utilisation de fers dans la lumiere d'une lourde toupie est generatrice de risques, elle serait complètement stupide avec une machine legere dont l'arbre aurait été modifié car toute la machine entrerait en vibration. Modifier une toupie en aluminium à arbre de 30, 25, voire 20 pour travailler au fer serait l'une des pires choses à faire. Pourtant, on voit des bricoleurs qui le font.)

La société Pierre-Bénite n'aurait donc pas "suivi le progrès" aussi vite qu'elle le conseillait à ses clients...

Il est clair qu'une fois tous les artisans equipés de machines " quasi-éternelles" le marché ne pouvait être que bouché.

Une Pierre-Bénite n'est pas une machine qu'on achète pour la vie. C'est une machine qu'on laisse en bon etat à ses enfants, voire à ses petits-enfants.


La société aurait existé jusqu'en 2003. 1997 selon d'autres sources. Il s'agit peut-être d'un changement de statut. La derniere structure connue etait une entreprise familiale.



Mais au XXIeme siecle elle vendait les machines de ses ex-concurrents.

Du SCM, si je ne me trompe pas.

SCM France (la maison-mère est italienne) est actuellement basée au Sud de Lyon à Vourles.

Extrait de Technica, journal de la filiere bois de 1938.



On reconnait bien la silhouette de la toupie Pierre-Bénite 100% fonte et notamment sa boite à bornes caracteristique.

A noter que le guide et son support semblaient être un option. A lnepoque, mon grand-pere avait une toupie (en chêne) sans guide. Mon père m'a toujours recommandé de ne pas utiliser cette machine extrêmement dangereuse. Le nombre de carreaux cassés dans la verriere de l'atelier temoignait de nombreux incidents qui auraient pu tres mal se terminer.

La machine existait donc déjà. Mais pas la derniere société Pierre-Bénite puisque sa creation remonte à 1964.

On retrouve aussi la mention de la société dans les archives du Ministère de la Production Industrielle 1941-1953.

En 1936, la société existait déjà. Sa marque de fabrique indiquée dans lnannuaire de la quincaillerie était F. L.

.

Bien que l'aspiration des copeaux soit particulierement recommandée pour l'hygiène et la sécurité, j'ai travaillé beaucoup sans en disposer. J'ai testé un petit aspirateur professionnel. Il ne m'a pas donné satisfaction sur des travaux d'envergure car peu puissant et trop vite plein.

J'ai fait des planchers complets sans aspiration. . Plutôt qu'une aspiration, j'ai préféré echanger mon petit aspirateur contre un entraineur qui me rassure bien plus qu'une aspiration. Mais je ne travaille quasiment que du bois naturel. L'aspiration centralisée sera ma prochaine amelioration quand la machine sera installée à nouveau à poste fixe. Cette aspiration, je l'ai déjà installée dans mon atelier. Mais je vais la deplacer puisqu'à terme, l'atelier bois et l'atelier metal seront à nouveau séparés.

Bonjour à tous,
Que sais-tu des toupies Royal de THOMASSET qui étaient fabriquées à Lyon ?
Elles avaient l'avantage d'avoir une table carrée (classique) montée sur un support co-axial avec la broche ce qui permettait de trouver le meilleur axe dans l'atelier pour les pièces longues.
Tu associes l'entraineur à la sécurité, OK, mais ce n'est pas avec les pièces qui passent à l'entraineur que l'on a le plus de risques. Par nature, ces pièces sont : longues, rectilignes, usinées sur toute leur longueur, de section constante , ayant des appuis hyper stables. En somme, les pièces idéales pour être usinées à la main ! C'est que que je fais ...!.
Par contre, s'il s'agit de pièces courtes, d'usinage partiel sur une portion de la longueur dit toupillage arrêté ou s'il s'agit de pièces courbes à passer en appui sur roulement, alors là, il y a beaucoup de chose à dire sur les butées ou sur les appuis à prévoir.
Et alors, la toupie redevient une machine qui demande beaucoup de réflexion avant d'embarquer la pièce. Elle demande surtout d'être complètement lucide et surtout maitre des horloges ! Je m'explique : quand je me suis équipé en vue de la retraite de machine à bois anciennes, devant le tollé de la famille, j'ai cherché à comprendre comment avaient eu lieu les accidents . J'ai interrogé nombre de professionnels, clients, amis, connaissances ou même inconnus que je voyais amputés d'une ou plusieurs phalanges (je précise que j'habite près de Pont de Beauvoisin dont la devise était : ville du meuble depuis François 1er) . Tous, oui tous m'ont dit que l'accident est arrivé à cause d'un contexte particulier : c'est une pièce que l'on ne retrouve pas au moment de partir poser un escalier et qu'il faut refaire de suite, c'est un affutage qui aurait besoin d'être fait mais il reste si peu de travail qu'on pousse pour finir et pan c'est la goute de trop, c'est un prof d'ébénisterie, ancien chef d'équipe qui chez lui à la retraite prend une branlée par sa femme parce que les étagères de la cave sont pas faites pour poser les confitures et qui se jette sur sa toupie pour rattraper et vlan, c'est un pouce en moins.
Le toupilleur doit pouvoir dire : ce soir je ne le sens pas, on verra demain.
Et souvent le lendemain, on trouve une autre façon de faire ou on décline....
Bon week-end pour ceux qui travaillent.
Papeteme

Salut Anthelme.

Je ne connais pas les toupies Thomasset.

Pour le reste, 100% d'accord.

Mon père etait tonnelier (de pere en fils sur 3 generation) il n'y pas grand chose de droit sur un tonneau...

J'ai bien compris l'histoire des etagères de la cave. Le meilleur moyen de ne pas  avoir ce genre d'accident, c'est de rester célibataire...

Voici la photo de la plaque du moteur.



Pas tres causante...

En ce qui concerne la puissance, il n'y a aucune information, mais d'une part une annonce de professionnel annonce 5 chevaux et d'autre part le reglage du relai thermique correspond au courant absorbé par un moteur d'un peu plus de 4,7 chevaux qui aurait un cos phi de 0,85 (pas indiqué non plus sur la plaque.) On notera que ce relai est reglé au maximum et que le moteur n'a jamais forcé depuis que j'ai cette machine. Je suppose que le moteur n'a jamais delivré sa puissance nominale depuis que je l'ai soit une trentaine d'annees. J'ai surtout fait du plancher avec cette toupie. Jamais de grosse moulure exigeante en puissance dans le  genre corniche.

Et une photo de la machine vue côté operateur.



Actuellement montee avec un presseur vertical à peigne. Je l'ai mis pour qu'on puisse voir comment il est fait. S'il n'est pas d'origine, il doit être d'époque (60-70's). Le peigne anti-recul est en chêne. Ce peigne-ci avait été fabriqué pour moi par mon pere.

Fonctionnement du presseur à peigne

J'aimerais detailler l'architecture de ce peigne car la technologie de cet organe de sécurité semble peu connue du milieu des boiseux amateurs. C'est pourtant un organe qu'on peut facilement fabriquer.



Coté droit, une partie massive sert de limiteur de hauteur de piece. Cette partie esr rigide

Au milieu, les lamelles souples decoupées à la scie sont plus basses que le limiteur. La piece doit les faire flechir pour qu'elles soient efficaces. La reaction à l'effort de flexion plaque la piece contre la table de la machine. On evite ainsi le risque de decollement de la piece qui serait catastrophique lorsqu'on travaille avec une fraise par-dessus la piece. Ce decollement pourrait etre causé par le basculement d'une piece longue en porte-à-faux par rapport à la table. S'il se produisait, la piece serait violemment projetee en arrière. Si une main de l'operateur se trouvait en aval de la fraise, elle pourrait etre entrainee par la piece vers la fraise. Grâce au peigne c'est quasiment impossible. D'abord, les lamettes du peigne plaquent la piece sur la table. Ensuite, la partie rigide en entree de peigne limite le soulevement de la piece. D'atre part, la forme des lamelles (l'inclinaison des traits de scie) est telle qu'en cas d'amorce de recul du bois la trajectoire des lamelles est engageante. Chaque lamelle a tendance à se planter dans le bois jouant un rôle de cliquet anti-retour. Enfin, sécurité ultime, le peigne se termine du côté gauche par une seconde partie massive qui ne serait pas soumise à l'effort de recul parce qu'elle est plus haute que les lamelles. En cas d'eclatement de l'ensemble des lamelles  (improbable tant qu'un fer ne quitte pas la lumiere de l'arbre) la main entrainée vers l'arrière viendrait buter contre cette partie avant de pouvoir entrer en interference avec la fraise.

Quand je travaille avec ce presseur, il est completé par un presseur horizontal qui plaque la piece contre le guide. C'est un presseur metallique. L'intérêt du metal est d'être plus efficace qu'une piece de bois pour arrêter un fer qui setait projeté en direction de l'operateur.

Pour terminer, je travaille le moins possible au fer. C'est-à-dire une fois tous jes dix ans à peu près. Je n'utilise que des fers symetriques (donc equilibrés.) Je n'utilise que des fers à faible depassement de l'arbre. Je n'utilise que des fers à encastrement dans les bagues de l'arbre. Je bloque systematiquement mes fers avec un contre-ecrou limitant fortement les risques de desserrage. Dans ces conditions, l'ejection d'un fer si elle n'est pas impossible, relève de l'improbable. Je crains plus les risques de recul en travaillant au fer. Paradoxalement, j'ai plus peur de l'ejection d'un morceau de plaquette carbure d'un outil moderne. Heureusement, la masse faible de la plaquette permet au bois, puis au plaqueur horizontal d'avoir une tres forte probabilité d'arrêter le projectile avant qu'il puisse atteindre l'operateur.

Une toupie est une machine tres dangereuse, mais quelques precautions de ce genre limitent tres fortement les risques d'accident. C'est pour ça que je tenais à detailler le fonctionnement de ces dispositifs finalement assez simples hormis le fait qu'il faut pouvoir les regler.

Tout ça n'existe pas sur une defonceuse et c'est pour ça que je crains plus une defonceuse qu'une toupie.

L'entraineur

A l'arrière-plan, on voit l'entraineur retourné. La position de la potence est inhabituelle. Sur toutes les machines que j'ai vues, la potence est à gauche. Pourtant je l'ai installée à droite. Et ce n'est pas par hasard. C'est le fruit d'une reflexion.

Je travaille en opposition. Donc l'effort de coupe est dirigé vers la droite. Si la potence est à gauche et qu'elle se desserre, elle va pivoter ce qui rapprochera l'entraineur de l'arbre.

On voit souvent des galets d'entraineur detruits par des interferences avec des fraises.

En montant la potence à droite, l'effort de coupe tend à l'éloigner de l'arbre. Par consequent sa trajectoire en cas de desserrage serait dégageante.

Je n'ai trouvé aucune bonne raison de placer ma potence à gauche. Donc, même si je suis le seul à l'avoir mise à droite, je ne changerai rient tant qu'on ne me donnera pas une raison technique de le faire.

Qui en aurait ?

Bonjour à tous,
Presseur vertical + presseur horizontal + entraineur = seules les pièces de fortes sections peuvent accepter tout cet environnement. Et en fait ce sont peut être les moins dangereuses à façonner à la toupie.
Pour l'usinage des pièces plus petites où il est impossible de juxtaposer tous ces accessoires, je mets beaucoup de soins à cacher avec un faux guide la fraise. Ce faux guide posé sur l'autre est un martyr qui ne laisse dépasser que la partie strictement nécessaire de l'outil. En plus il assure un chemin d'appui continu.

Dans la même optique que tu as expliquée du presseur vertical, à défaut de celui ci, un simple bois de largeur supérieure à la saillie de l'outil, fixé à 2/10 au dessus de la pièce joue en protection le même rôle que celui du capot de la tondeuse à gazon.

Pour tous ces accessoires de sécurité, auxquels s'ajoutent les butées pour toupillage arrêté, sur ma toupie, contemporaine de la tienne, j'ai remplacé le guide classique par des profilés alu rectangulaires du commerce. Je peux donc facilement régler les butées, fixer un guide martyr ou un presseur vertical grâce aux rainures en té longitudinales.
Je pense que plus le montage des accessoires est facilité, moins il y a de risque.

Papeteme

Pour moi, c'est soit l'entraineur, soit les presseurs. Je n'ai jamais utilisé tout ensemble.

Je parle des presseurs parce qu'on peut les faire soi-même et que je vois encore des amateurs travailler sans. Mais je ne les utilise plus beaucoup depuis que j'ai eu des entraineurs.

Avant, je n'avais que ça. C'est le minimum (ou un equivalent) pour tous les travaux rectilignes si on ne veut pas y laisser des doigts.

J'ai moi aussi des guides en contreplaqué de 19 pour les travaux "à travers les guides". J'avais vu ça au lycee technique de Vienne. Les eleves ne travaillaient qu'avec ça (il y a 40 ans. ) C'est une solution dont le rapport prix+temps investi / gain de sécurité est imbatable. Probablement la meilleure pour des pieces courtes qui passent facilement entre les guides.

Par contre pas de guide en profilé alu. Parce que je n'en ai pas trouvé d'occasion à un prix accessible vu l'usage assez basique que je fais de cette machine. J'ai deja fait de l'arreté pour faire des fenetres, mais il y a souvent d'autres solutions plus faciles à mettre en oeuvre quand on n'a oas l'habitude d'utiliser une toupie. De toutes façons, des fenetres je n'en ferai jamais plus. C'est trop compliqué pour mon niveau de maitrise et l'offre en fenetres industtielles sur mesure s'est beaucoup etoffee ces 30 dernieres annees.

Mais je cherche toujours un profilé alu genre Bosch ou Elcom de recup.

Le toupillage arrêté se faisait beaucoup pour les fenêtres mais pas que pour les fenêtres !
Je n'ai jamais fait de fenêtres et pourtant j'ai mis maintes fois les butées pour toupiller.
Un exemple simple et compréhensible : la rainure pour collage avec fausse languette. si l'on ne veut pas le disgracieux usinage visible en bout, il faut bien commencer l'usinage à une distance de l'extrémité et le finir avant que n'arrive la fin du chant de la lame. un autre cas courant : la rainure qui reçoit le panneau sur les montants d'un meuble. Difficile de la pousser depuis le bas du pied jusqu'en haut. Seules les traverses sont usinées d'un bout à l'autre.
Quelles sont les dimensions du profil alu que tu recherches ?
Papeteme