un groupe restaure le camion du fondateur: Berliet TLM - Histoire / Fondation Berliet

"tricoteuse" (ajoutons que l'absence de direction assisté etait la norme a l'epoque ...)




+ un rappel historique


https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/feuilleton-fans-camions-berliet-1748129.html



















une Interview de Paul Berliet

Le TLM : un de mes camions preferés. 

A egalité avec l'Izoard. 



Mais je regrette que sur ces deux tracteurs il manque un accessoire d'epoque qu'on ne voit quasiment plus sur ces camions : les boules pour que le conducteur sache où se trouvent les ailes que l'enorme capot-moteur cache. 

Paul Berliet explique bien l'impact des décideurs politiques sur la vie d'une entreprise internationale. 

Mais un expert lyonnais avec lequel j'ai travaillé près de dix ans  m'a conté une anecdote dont Paul Berliet n'avait probablement pas trop envie de parler. Selon mon confrere, la taxe à l'essieu aurait été instaurée pour favoriser les camions français qui etaient equipés d'essieux à roues jumelées. A charge utile équivalente, un camion etranger à roues simples etait obligé d'avoir plus d'essieux. Ainsi la France taxait de maniere indirecte la majorité des camions fabriqués chez nos "partenaires" de ce qu'on appelait "le marché commun. "

Belle leçon de fair play, isn't it ? 

Et selon mon confrere, ces dispositions fiscales auraient été prises pour favoriser... Berliet. 

Ragots de concierges ? Je n'en sais pas plus... 

Ça a fini par se retourner contre les interets de la France. Les roues jumelees ont certains inconvenients. D'abord, elles sont source de surconsommation et d'usure prematuree des pneus. En plus, si vous avez conduit un camion ou une camionnette à roues jumelées à l'arrière, vous savez que ce type de vehicule à un comportement tres fortement sous-vireur. Personnellement, pour avoir aussi conduit des porteurs à roues non jumelées, je trouve carrément que ceux qui en ont sont de vrais boulets. Pires qu'une Smart Fortwo ou une R5 turbo à basse vitesse. 

Ensuite, elles conviennent mal aux vehicules tout terrain. Les pierres se font happer entre les deux pneus et en decoupent les flancs. C'est pour ça que la gamme militaire tout terrain de Renault n'en a pas.

Et regardez bien les semies-remorques modernes. La plupart ont trois essieux dont certains sont relevables. Avec des roues jumelées, on a toujours tous les pneus en prise...

TRD a écrit:Le TLM : un de mes camions preferés. 

tiens, un film qui est limite un hommage a toute la gamme Berliet de l'epoque (+ y a Belmondo, Lino, Blier et 2/3 autres gugusses)




+ colorise

Je l'adore ce film.

1975:  visite des usines Berliet de Venissieux & pistes d'essais de la Valbonne.







sinon retour sur une epoque que j'ai bien connu par mon pere routier



















le moyen orient

Enfield a écrit:une Interview de Paul Berliet

Les usines Berliet de Venissieux 1916-1939, Conférence de 52 mn proposée par la Société Académique d'Architecture de Lyon (pas d'image)
- https://www.sondekla.com/user/event/12574


"Conférence par Stéphanie Michut proposée par la Société Académique d'Architecture de Lyon
C’est en octobre 1916 que Marius Berliet lance la construction des usines de Vénissieux. Enserré dans l’emprise urbaine du quartier de Monplaisir, son premier site industriel, racheté à ses concurrents Audibert et Lavirotte en 1902, ne lui permettait pas de développer la fabrication en grande série, comme le faisait déjà Henry Ford, depuis 1910 en banlieue de Détroit, dans ses ateliers de Highland Park.
Sur une partie des 223 hectares répartis sur les communes de Vénissieux et Saint-Priest les premiers édifices s’élèvent ; tout d’abord pour l’assemblage et la production des camions CBA, commandés par l’armée.
Utilisant les techniques de constructions alors en vigueur dans la région lyonnaise, béton et mâchefer, sont alors érigés les premiers ateliers de fabrication de voitures, camions et autocars. Se dessine dans la période 1916-1939 les contours d’une usine de grande ampleur destinée à la production en série, dont les mutations seront constantes jusqu’à nos jours, où le site est encore en activité."


"C’est en octobre 1916 que Marius Berliet lance la construction des usines de Vénissieux. Enserré dans l’emprise urbaine du quartier de Monplaisir, son premier site industriel, racheté à ses concurrents Audibert et Lavirotte en 1902, ne lui permettait pas de développer la fabrication en grande série, comme le faisait déjà Henry Ford, depuis 1910 en banlieue de Détroit, dans ses ateliers de Highland Park.
Sur une partie des 223 hectares répartis sur les communes de Vénissieux et Saint-Priest les premiers édifices s’élèvent ; tout d’abord pour l’assemblage et la production des camions CBA, commandés par l’armée.
Utilisant les techniques de constructions alors en vigueur dans la région lyonnaise, béton et mâchefer, sont alors érigés les premiers ateliers de fabrication de voitures, camions et autocars. Se dessine dans la période 1916-1939 les contours d’une usine de grande ampleur destinée à la production en série, dont les mutations seront constantes jusqu’à nos jours, où le site est encore en activité."



https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i06362976/paul-berliet-et-son-usine

J'aimais bien le vieux cabine avancée (GAK ?) avec lequel j'ai fait pas mal de bornes étant jeune.
La 6eme grande étant déverrouillée il tournait à 110 sur l'autoroute du soleil .
Après je suis passé sur un  Stradair .

BEROLA a écrit:J'aimais bien mon vieux GAK avec lequel j'ai fait pas mal de bornes .
La 6eme grande étant déverrouillée il tournait à 110 sur l'autoroute du soleil .
Après je suis passé sur un  Stradair .

L'autoroute vient de passer à 90 entre Chasse et Pierre- Bénite. 70 ensuite.

Autrefois, on roulait à 110 avec un camion de 10 tonnes de 120 chevaux avec 4 freins à tambours sans ABS et maintenant on a du mal à y arriver avec une voiture particuliere de 150 chevaux avec 4 freins à disques, ABS, antipatinage, correcteur de trajectoire, ceintures de sécurité, vaccin contre le covid, GPS qui signale la moindre bricole.

On a dû louper un truc...