Interrupteur securise pour machine (défonceuse Parkside sous table)

Normalement c'est de serie sur tous les materiels recents, mais sur du vieux matos .....


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Dans les commentaires:
"Voici le petit complément d'information pourquoi la cosse n'est pas raccordé directement. Certains moteurs électrique ont inclus dans le bobinage un petit contact thermique normalement fermé. Cela ajoute si le contact vient à s'ouvrir par élévation de température l'arrêt de la machine car il doit être cabler en série (à la place de votre petit strap). On appel ce câblage du relais interne de l automaintien.  Merci Phil pour la qualité de vos vidéos. Avez vous une adresse mail pour correspondre.
Deuxième complément d'information : on peut se servir aussi d 'un deuxième arrêt d'urgence le fameux champignon rouge installer à distance que l'on câble en série avec cette petite cosse."


La défonceuse Parkside sous table








Ascenceur défonceuse: https://www.amazon.fr/gp/product/B07QPR7KZZ/ref=ox_sc_act_title_1?smid=A2SBSMJWADKVNX&psc=1


Bonus

Bonjour à tous.

Le montage d'un dispositif de commande qui ne permet pas le redémarrage sans action consciente de l'operateur est une obligation en Europe. La directive 2006-42 CE est tres claire sur ce point. Cette directive a été transposee en droit français en 2009, mais ce point précis était déjà dans le code du travail antérieurement. Par contre, aucun dispositif précis n'est imposé pourvu que le redemarrage ne soit pas possible sans action consciente.

Et ça ne suffit pas. Un "dispositif de coupure de la source d'energie condamnable" est aussi obligatoire. En clair, il faut un sectionneur et/ou une vanne de coupure d'air cadenassable avec mise à la purge (pour l'air.)

A savoir quand vous renovez une machine.

D'autre part, la vente d'une machine non-conforme est interdite en Europe. Par conséquent, si vous redigez une facture pour une machine non conforme, pensez bien à preciser dessus "machine hors d'usage vendue pour recuperation de pieces détachees. "

Je ne connais pas precisemment le modèle de commande présenté dans cette vidéo. Néanmoins, ça me laisse une impression de pacotille. Un bon vieux DRT avec sectionneur d'occasion, plus bouton d'arret d'urgence est le minimun à installer si vous ne voulez pas câbler un coffret spécial et avoir un montage fiable.




Pour revenir aux defonceuses sous table, ce montage ne serait autorisé qu'à condition qu'on ne puisse pas avoir accès aux parties actives. En clair, au regard de la loi, soit on enferme la machine sous un carter qui empeche de l'utiliser la plupart du temps, soit on enfreint la loi.

La solution ?

Votez bien...

en 1991/92 quand j'etais en BTS maintenance, une nouvelle norme s'annoncait pour les arret d'urgence avec des bloc de securite (qui etait de belle usine a gaz "anti suicide")

2020 (et +), totale securite, les usines sont en chine

Enfield a écrit:en 1991/92 quand j'etais en BTS maintenance, une nouvelle norme s'annoncait pour les arret d'urgence avec des bloc de securite (qui etait de belle usine a gaz "anti suicide")

2020 (et +), totale securite, les usines sont en chine

Le décret 93-40. C'est un domaine que je connais assez bien parce qu'à l'epoque, j'ai ete en charge de la remise en conformité de ce qui l'etait et du ferraillage du reste. Et c'etait aussi le sujet de mon mémoire de maitrise.

En fait ça ne concerne pas seulement les arrets d'urgence.

Encore une fois, il s'agissait de la transposition en droit national d'une directive europeene.

En deux mots, ce décret disait : soit tu mets ta machine en conformité avec les regles actuelles avant le premier janvier 1997, soit tu la mets à la ferraille parce que tu n'auras même plus le droit de la vendre dans la CEE.

Des millions de machines sont parties dans les pays de l'Est et en Afrique pour des sommes derisoires.

Et quelques annees plus tard, les pays de l'Est sont rentrés dans la CEE...
Plus tard, Macron voulait créer une communauté autour de la Méditerranée. Pour l'instant on y a échappé. Mais pour combien de temps ?

Beaucoup d'entreprises n'ont pas voulu jeter leurs machines. Certaines ont été données à des sous-traitants, dans l'illégalité. Mais pour ne pas risquer de poursuites, les donnateurs ont fait meuler les numeros de série. Pas vu, pas pris.

Voilà pourquoi il y a tant de machines anciennes sans numéro.

Le problème de tous ces systèmes c'est que les gens ont l'impression que les machines ne sont plus dangereuses car elles sont équipées de sécurités de partout mais bien au contraire, toutes machines a ses dangers et il ne faut pas les ignorer..
Je compare souvent ces systèmes au voyant de défaut de pression d'huile ou de température d'eau sur une voiture, c'est le voyant de trop tard quand ça s'allume, le mal est fait.
L'arrêt d'urgence c'est pareil quand il faut l'actionner sur une machine à bois, c'est que le morceau de doigt est déjà dans le tas de copeaux !
Pour les système de consignation, je suis d'accord, c'est important de pouvoir isoler une machine pour bosser dessus et être aussi sûr que personne ne pourra la remettre en service.

la bidouille a écrit:L'arrêt d'urgence c'est pareil quand il faut l'actionner sur une machine à bois, c'est que le morceau de doigt est déjà dans le tas de copeaux !

l'arret d'urgence sert a eviter que la main (puis le bras) suive le doigt ...



PS: sinon un arret d'urgence c'est bien, un cerveau qui marche c'est bien aussi,

exemple, je suis imprimeur/conducteur de machine rotative (ete comme hiver, je suis sans manche) flexo et un jour je me lave les mains a 10 m de ma machine

j'entends que la courroie de la tachy vient de claquer et que la machine va s'emballer (plus de gestion de la vitesse)

je crie a mon aide conducteur (reste pres du pupitre) de stopper la machine

happy end, la machine "stop", je change la courroie a 5 balles, affaire regle

.... la personne qui a crie STOP et celle qui a appuye sur l'arret sont en fait la même

=> le debile qui réagira pas est ma terreur !

Tiens pour la petite histoire, je suis allé bosser une fois sur la pomperie du terminal pétrolier de Djéno au congo.
J'attendais tranquillement mon Permis To Work assis sur un tuyau quand je vois un gus en rouge (HSE) arriver..
Il me demande ce que je faisait là et mon PTW, je lui explique que pour le moment j'attends après mon PTW et donc je ne fais rien..
Il continu à poser ses questions jusqu'au moment ou arrive la question cruciale, que dois je faire en cas d'incendie (j'étais là-bas pour intervenir sur un des 4 diesel V8 de 1000cv qui entraine chacun une des pompes incendie) je lui explique donc qu'en cas d'incendie j'irai vers le second point de rassemblement car le premier était face au vent donc aux émissions toxiques alors je préférai aller au plus loin..
il est insistant pour savoir ce que je ferai d'autre avant d'aller au muster point, rien d'autre lui dis-je..
Et là il me menace de m'exclure du site dès le lendemain car je n'appliquai pas les consigne de sécurité expliquées lors de l'induction à l'arrivée sur le site à savoir appuyer sur l'arrêt d'urgence de la machine avant de quitter le poste afin qu'elle ne puisse pas redémarrer..
J'ai éclater de rire, il n'a pas aimer et m'a dit qu'il partait maintenant rédiger son rapport
Etrangement je n'ai jamais de retour et le lendemain j'ai eu accès au site sans le moindre problème, tout ça pour dire arrêt d'urgence ou pas quand on voit le niveau de ceux à qui est confié la sécurité sur de sites pareils, ça fait peur

C'est vrai qi'on est allé un peu loin en termes de sécurité, mais je vais vous raconter deux histoires cauchemardesques.

La première est celle d'un regleur sur presse mecanique a vilebrequin.  Une Bliss C50, comme celle-ci




Ces presses ont un emorme volant d'inertie qui tourne en permanence. Un embrayage solidarise le vilebrequin qui fait descendre le coulisseau en quelques centiemes de seconde. Mon collègue régleur venait de terminer le montage d'un outil et par acquit de conscience il a decidé de mettre un coup de chiffon dans la matrice. En s'avançant, il a involontairement posé le pied sur la pedale de commande.

Sa main a été ecrasée. Mais si ce n'etait que ça... Ces presses à vilebrequin ne peuvent pas tourner en marche arrière. Et le malheureux a du attendre qu'on le delivre. Les pompiers narrivaient pas à faire remonter le coulisseau et certains suggeraient qu'il fallait finir la course jusqu'au point mort bas. Ça a duré des heures. Bien sûr, il etait sous morphine en attendant qu'on le libère. Mais il est resté conscient jusqu'au bout. Finalement, la presse a été démontée et le malheureux n'a plus jamais travaillé.

La seconde histoire se passe quelques années plus tard. Avec la même technologie de presse. Mais la premiere etait une 50 tonnes et la seconde une 20 tonnes. Les machines ont été modifiées. Elles sont desormais protégées par des barrieres lumineuses qui empechent la descente du coulisseau si un objet (une main...) se trouve sous le coulisseau. Le jeune régleur, c'est moi.

Il est cinq heures 30 du matin environ. Je verifie les reglages et je nettoie l'outil. Puis je passe à autre chose.

6 heures, les filles arrivent. La production demarre.

13 heures, changement d'equipe. La production continue.
20 heures, les gars de nuit prennent la relève jusqu'à 3 heures le lendemain.

Cinq heures, c'est à moi de jouer. Je dois changer l'outillage. Je sors de ma poche la clé qui sert à neutraliser la sécurité.

Et là, gros moment de panique : il y a déjà une clé dans la serrure. La sécurité est déjà neutralisée. Deux filles et un gars ont travaillé chacun sept heures sans filet.

Heureusement, les operateurs de presse sont de vrais automates. A force d'emboutir une piece toutes les cinq secondes ils travaillent comme des robots.

Mais que ce serait-il passé si un ouvrier avait été malade et remplacé par un nouveau ?

C'etait il y a 37 ans. J'y pense encore. Je ne me pardonnerai jamais de n'avoir pas vérifié la serrure.

beaucoup de ce type de presse   ont  des sécurité  deux mains   justement pour que certain  idiot   ......... ne ce fasse pas   prendre  

certain idiot  scotché   une des sécurité jusqu'au jour ou ça finis mal   400 t   ça fut rapide et définitif  plus de mains  

ils ont ajouté des barrière   lumineuse   ....la production   baissé  ils les ont  supprimé    



pour  les scie  ou outillage  bois fixe  ou portable    la solution  et le moteur  + frein  et  bouton  stop accessible  au genou   et  mains  


mais ça reste  des outils  qui demande une attention  constante    et  pas  trop ce fié au habitude

Heureusement, les systemes a deux boutons simples sont interdits depuis tres longtemps. Ce qui est autorisé, ce sont les commandes bimanuelles. Les deux boutons doivent etre actionnés simultanément sinon la presse ne descend pas. Pour que le systeme fonctionne, il y a des temporisations car la simultanéité exacte n'existe pas. Une fois le premier contact etabli, le second doit l'être dans les deux dixièmes de seconde suivants sinon la machine ne fonctionne pas. Des qu'on relache un bouton, la machine se bloque. C'est un dispositif tres sûr. Les commandes bimanuelles sont conçues de telle maniere que même un geant ne peut pas actionner les deux boutons avec une seule main. Les boutons des appareils modernes sont protegés contre la chute d'objets.

Evidemment, il est interdit de travailler à deux...





Bon à savoir : Crouzet a commercialisé des commandes bimanuelles pneumatiques.


Sur mon tour de Valliere, j'avais mis un joli bouton champignon jaune vertical pour demarrer le moteur.




Je l'ai vite enlevé. Par deux fois une clé est tombée sur ce bouton et le tour a demarré tout seul !