Présentation

Bonjour à tous,

Je suis nouveau sur le forum. J'espère échanger avec des passionnés et partager notre savoir. Je ne suis pas du métier malheureusement, j'ai étudié l'électronique plutôt que la méca,ique. J'apprends à usiner sur les forums, dans les livres et sur Youtube. Comme je parle anglais, je peux suivre des chaines d'usineurs anglais et américains. A part le système de mesure, c'est pareil que chez nous.

Je possède une perceuse à colonne Arno, un tour 140 Devalière et une fraiseuse Malik et Wolcoff que je vends. Je vais rentrer une fraiseuse Ernault Z1 que je vais retaper. Je fais beaucoup de mécanique auto, je peux ainsi refabriquer des pièces ou en modifier.

Bon copeaux et à bientôt.

Pascal

Bienvenue sur Passion-usinages.

C'est une B ou une C ta, Z1 ?

J'aime bien ces machines H&S à banc fixe. Je leur reproche juste d'avoir un transversal faible et d'etre tres encombrantes sur le longitudinal. En plus on en trouve facilement pour vraiment pas cher.

Quant au deValliere H140, je n'ai absolument aucun reproche à lui faire. Compact, puissant, precis : tout pour bien travailler

Bonjour et bienvenue parmi nous
"Le savoyard??? " ça m'interpelle tu t'es expatrié en France dans le Vaucluse?

Bonsoir Messieurs,

Pour le surnom, c'est juste un jeu. Je suis originaire du 04, j'ai bossé dans le 74 et je vis dans le 84 maintenant. Merci pour ce bel accueil.

Pour mes machines, je viens de rentrer ma Z1C samedi et mise dans mon atelier dimanche non sans difficultées. Je vais ouvrir un sujet parce que j'ai acheté une machine différente de ce que l'on trouve à 99% sur internet. J'avais espoir que ce soit facile, ben non. Je ne comprends pas les avances automatiques, pas de leviers sur la mienne.

A bientôt Messieur et bonne soirée.

Pascal

Bonsoir TRD,

J'ai presque que des machines françaises, elles sont de très bonne qualité. Dommage que la France a préférée se desindustrialiser plutôt que de faire vivre et avancer son savoir faire industriel.

Amicalement.

Pascal

En fait, c'est le gouvernement Français qui croyant bien faire a torpillé le plus notre industrie de la machine-outil.


Je ne connais helas pas tous les details. Mais à l'epoque de François Mitterrand, il existait un plan machine-outil. Peut-être anterieur, à l'arrivée de FM à l'Elysée, je n'en sais rien. Toujours est-il que ses dispositions devaient permettre de dynamiser l'industrie de la machine-outil française, notamment en regroupant les competences.

Le problème, c'est qu'il etait prevu de privilegier NUM, pour l'equipement en commandes numeriques des MO françaises. NUM, rassurée par ces dispositions s'est endormie et a tres rapidement été dépassée par la concurrence. Du coup, les MO françaises en dépit de leurs qualités mécaniques se sont vite retrouvees complètement has-been


L'Etat a aussi beaucoup acheté de machines pour équiper l'Education Nationale. Peut-etre aussi le secteur de la defense ? En tout cas, il l'a fait pour des vehicules qui n'emportaient pas franchement l'adhesion enthousiaste des militaires qui devaient les utiliser sur le terrain. L'idee etait de permettre aux fabricants de sortir la tête de l'eau en amortissant leurs investissements en R&D sur de plus gros volumes.

Or, ces achats de machines ont eu l'effet inverse de celui souhaité car ils ont poussé les fabricants français dans une espece de léthargie puisqu'ils se sentaient moins menacés qu'ils l'etaient en realité.

Mais, bien evidemment, une fois tous les services de l'Etat équipés de materiel neuf, les commandes de renouvellement se sont effondrées.

N'importe quel type qui y aurait pensé aurait limité les consequences de la catastrophe qui a suivi une trop courte période d'euphorie.

Mais il faut croire que depuis 40 ans, nos élus (de tous bords, poussez pas, il y en aura pour tout le monde...) n'ont semble t'il majoritairement toujours pas compris qu'il vaut mieux laisser mourir aujourd'hui une entreprise mal géré plutôt que d'y engloutir des fortunes prélevées sur le dos d'entreprises saines , (ce qui les met à leur tour en difficulté) pour la laisser mourir demain. Au minimum, quand on aide une entreprise mal gérée, il faut virer, non pas le petit personnel qui n'a aucun pouvoir decisionnaire, mais  les gestionnaires puisque ce sont eux qui ont pris de mauvaises decisions et n'ont pas été capables de corriger le tir avant d'être au bord du gouffre.

Tout le monde a le droit de se tromper. Personne n'a celui de ne pas avour prevu qu'il pouvait se tromper quand ses decisions impactent la survie de'l'entreprise. La formule n'est pas de moi, mais de mon prof d'economie à l'Ecole Superieure de Commerce de St Etienne.

Qu'on ne se méprenne pas, je ne suis pas anti-patrons. Je suis anti-mauvais. Qu'ils soient balayeurs ou PDG.

Moralité : voir la fable du petit oiseau de Mon nom est personne...