Usure du montage sur le pignon d'avance Atlas &Co

J'aimerais savoir si sur les étaux limeurs basés sur des carcasses Atlas 7 quelqu'un a déjà eu le problème de la rupture de la pièce que je montre sur l'image jointe, c'est un noyau en alliage type Zamac traversé par une goupille normale à 1:50 sur lequel est monté à forcement léger le pignon qui entraine la vis d'avance en automatique, il y a deux tétons qui font la liaison.
Si vous avez un système similaire, je ferai des photos de ma réparation pour aider le prochain, j'ai choisi un laiton mou de décolletage pour refaire cette pièce, et mis bien sur une clavette neuve après avoir passé l'alésoir.
J'avais remarqué cette casse avant que cela soit problématique par un jeu bizarre que je sentais en manipulant mon avance à la main, en fait c'était ce pignon qui bougeait sur l'arbre vu le jeu assez important qui s'était créé.

Voilà donc la vue tirée de l'éclaté original Atlas.

Bonjour,
Je veux encore bien admettre les goupilles en aluminium ou les noix en zamak des EMCO, mais à quoi peut
bien servir cette pièce de liaison? Si elle se dégrade la goupille ravagera tout. Elle ne semble pas mise par hasard pourtant.
Salutations

Non, la goupille ne peux rien endommager, c'est une goupille conique, donc mise en coincement(je sais pas si c'est très français…)si la pièce avait complètement lâché,je n'aurais simplement plus eu d'avance auto, la liaison arbre/pignon ne se faisant plus, j'ai fait quelques photos que je posterai, on aurait pu rester longtemps encore ainsi, mais comme je connais bien mes machines avec le temps, ce petit mouvement bizarre m'a inquiété et en retirant le couvercle on pouvait immédiatement voir que la bague s'était endommagée et avait pris un jeu de 10-15° en ovalisation.

Je ne crois pas que ce soit une sécurité à la rupture, mais plus un moyen de fixer le pignon sur l'arbre de manière fiable et simple, le tout ne fait que 7mm. assemblé, sinon il aurait fallu une portée pour mettre la clavette, donc un système plus profond et plus compliqué.

C'est surtout le matériau employé qui est à la base du problème, et aussi le fait que jamais ils n'auraient pensé que ces machines tourneraient encore 40 ans plus tard au rythme d'un atelier je crois.