Un objet à découvrir
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BEROLA
Calamentran
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Re: Un objet à découvrir
Est-ce un outil utilisé en corderie?
SULREN- Chevronné
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Date d'inscription : 24/07/2010
Re: Un objet à découvrir
Bonjour,
La solution est parfois en dehors du câdre évident de la recherche, voila pourquoi je propose un outil fait pour enfiler des bottes militaires.
Bonne journée. Papeteme
La solution est parfois en dehors du câdre évident de la recherche, voila pourquoi je propose un outil fait pour enfiler des bottes militaires.
Bonne journée. Papeteme
Papeteme- Modérateur
- Messages : 755
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Un objet à découvrir
Re
Allez ... un petit effort. Encore une ou deux propositions et je donne un troisième et dernier indice.
Non, pas du tout.SULREN a écrit: Est-ce un outil utilisé en corderie?
Des militaires aux petits pieds ? Non plus.PAPETEME a écrit: Voilà pourquoi je propose un outil fait pour enfiler des bottes militaires
Allez ... un petit effort. Encore une ou deux propositions et je donne un troisième et dernier indice.
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Ce qui fait que si peu de personnes sont agréables dans la conversation, c'est que chacun songe plus à ce qu'il veut dire qu'à ce que les autres disent (La Rochefoucauld)
Calamentran- Modérateur
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Date d'inscription : 18/07/2010
Re: Un objet à découvrir
un speculum vaginal ?
ilfaitvraimentbeau- Chevronné
- Messages : 281
Date d'inscription : 19/07/2010
Re: Un objet à découvrir
Re
Barbare !! Ces choses-là sont délicates .. Non, ce n'est pas ça non plus.ilfaitvraimentbeau a écrit:un speculum vaginal ?
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Calamentran- Modérateur
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Date d'inscription : 18/07/2010
Re: Un objet à découvrir
Re
J'ai bien bossé ce matin ... rangement de l'atelier et de la cave. Je vais faire une petite sieste.....
En attendant, je vous donne le troisième et dernier indice : cet objet, ou plutôt les deux objet de la photo précédente, ont été conçus, fabriqués et mis au point très précisément entre la fin mai et le début novembre de l'année 1686.
Si vous ne trouvez pas avec ça ....
J'ai bien bossé ce matin ... rangement de l'atelier et de la cave. Je vais faire une petite sieste.....
En attendant, je vous donne le troisième et dernier indice : cet objet, ou plutôt les deux objet de la photo précédente, ont été conçus, fabriqués et mis au point très précisément entre la fin mai et le début novembre de l'année 1686.
Si vous ne trouvez pas avec ça ....
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Calamentran- Modérateur
- Messages : 1161
Date d'inscription : 18/07/2010
Re: Un objet à découvrir
Trouvé! Effectivement avec le dernier indice c'était devenu facile. Je l'indique en MP à Maurice.
Ilfaitvraimenteau a dit:
Il y en a un qui n'a pas du rigoler..... 13 cm de becs....et il n'avait même pas la sécu pour le rembourser.
Ilfaitvraimenteau a dit:
C'est pire mon pauvre!un speculum vaginal ? Shocked
Il y en a un qui n'a pas du rigoler..... 13 cm de becs....et il n'avait même pas la sécu pour le rembourser.
SULREN- Chevronné
- Messages : 260
Date d'inscription : 24/07/2010
Re: Un objet à découvrir
la sécu ? "l'utilisateur" était bien assez riche pour se faire fabriquer l'objet "sur mesures"!!!! (et en urgence)
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"Pourquoi répéter les erreurs passées, lorsqu'il y a tant de nouvelles erreurs à comettre ?" (Bertrand Russel)
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Mettez des lunettes !!!
Bons copeaux !!!
Yvon
Yvon- Passionné
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Date d'inscription : 02/12/2010
Re: Un objet à découvrir
un instrument de torture ?
ilfaitvraimentbeau- Chevronné
- Messages : 281
Date d'inscription : 19/07/2010
Re: Un objet à découvrir
Je m'étonne d'ailleurs qu'il ne l'ait pas fait faire en argent et pourquoi pas en or.a sécu ? "l'utilisateur" était bien assez riche pour se faire fabriquer l'objet "sur mesures"!!!! (et en urgence)
Celui qu'on a vu ici c'est celui qui a servi au chirurgien pour se faire la main sur le bas peuple...
Ici:
http://www.uqtr.ca/~bougaief/Elderhostel/Poeme/louis-xiv-fr2.html
"Charles-François-Félix, le chirurgien royal, n'avait jamais
opéré une fistule de sa vie. Tout d'abord, il s'exerça
sur des malades des hospices de Paris".
La Reine Elisabeth II a eu son "annus horribilis" mais notre majesté aussi.
SULREN- Chevronné
- Messages : 260
Date d'inscription : 24/07/2010
Re: Un objet à découvrir
Re
L'ami Sulren a trouvé, bravo !!
Je m'en va maintenant vous bailler son histoire (C.F. le lien donné par Sulren) ... un peu de culture dans ce monde de brutes !!
La vrai histoire :
Tout commence en janvier 1686, où Louis XIV - alors âgé de 48 ans - tombe subitement malade. Il semble qu'il se soit piqué en s'asseyant sur une plume des coussins qui garnissaient son carrosse déclenchant un abcès à l'anus, qu'il aurait fallu immédiatement inciser pour éviter que la blessure ne s'infecte. Mais les médecins du roi, épouvantés à l'idée de porter la main sur le fondement de la monarchie - si j'ose m'exprimer ainsi - optèrent pour des médecines douces, type onguents. Ces méthodes ne donnèrent aucun résultat. Tout cela dura près de 4 mois et les douleurs royales ne cessaient pas !
Brusquement, vers le 15 mai, les chirurgiens, verts de peur, soupçonnèrent l'existence d'une fistule. Ce fut l'affolement général. Finalement, le 1er chirurgien du roi, Félix décide d'inciser et "invente" un écarteur anal ainsi qu'un petit couteau spécial, une véritable pièce d'orfèvrerie dont la lame était recouverte d'une chape d'argent. Mais il fallut encore 5 mois pour fabriquer ces outils... L'opération eut lieu le 17 novembre - sans anesthésie - et il faudra encore 2 autres incisions (la plaie ayant du mal à se refermer pour cicatriser) pour qu'enfin, à la Noël 1686, on puisse déclarer le roi était définitivement sorti d'affaire... et mettre fin aux rumeurs qui, à l'étranger, se propageaient disant que Louis XIV était à l'agonie (*)
L'objet à découvrir était donc l'Écarteur de Félix de Tassy (**) qui est visible à Paris au musée d’histoire de la Médecine.
La petite histoire
Dès l'heureuse issue de l'intervention connue, des prières furent dites dans le royaume et les dames de Saint-Cyr (création de Mme de Maintenon devenue son épouse) décidèrent de composer un cantique pour célébrer la guérison du roi. La supérieure, Mme de Brinon (nièce de Mme de Maintenon) écrivit alors quelques vers assez anodins - qu'elle donna à mettre en musique à Lully :
Grand Dieu sauve le roi !
Longs jours à notre roi !
Vive le roi . A lui victoire,
Bonheur et gloire !
Qu'il ait un règne heureux
Et l'appui des cieux !
Les demoiselles de Saint-Cyr prirent l'habitude de chanter ce petit cantique de circonstance chaque fois que le roi venait visiter leur école. C'est ainsi qu'un jour de 1714, le compositeur Haendel, de passage à Versailles, entendit ce cantique qu'il trouva si beau qu' il en nota aussitôt les paroles et la musique. Après quoi, il se rendit à Londres où il demanda à un clergyman nommé Carrey de lui traduire le petit couplet de Mme de Brinon. Le brave prêtre s'exécuta sur le champ et écrivit ces paroles qui allaient faire le tour du monde :
God save our gracious King,
Long life our noble King, God save the King!
Send him victorious
Happy and glorious
Long to reign over us, God save the King!
Haendel le remercia et s'en fut immédiatement à la cour où il offrit au roi - comme étant son oeuvre - le cantique des demoiselles de Saint Cyr. Très flatté, George 1er félicita le compositeur et déclara que, dorénavant, le God save the King serait exécuté lors des cérémonies officielles. Et c'est ainsi que cet hymne, qui nous paraît profondément britannique, est né de la collaboration d'une Française (Mme de Brinon), d'un Italien (Lully), d'un Anglais (Carrey) et d'un Allemand Haendel (naturalisé britannique). Un hymne européen en fait…
Et si Louis XIV ne s'était pas mis, par mégarde, une plume... dans le cul… me direz-vous !!! Mais ça ... c'est une autre histoire !!
(*) Cet épisode était un véritable secret d'état (à ne pas divulguer sous peine de mort) car c'était la guerre. La Ligue d'Augsbourg par le Saint-Empire, l'Espagne, la Suède, la Saxe, la Bavière, rejoint par le Palatinat et le duc de Holstein-Gottorp s'unissaient contre les ambitions de Louis XIV.
(**) Pour le remercier, le roi versera à Charles-François Félix des honoraires très élevés qui lui permettront d’acheter la seigneurie de Tassy et devenir ainsi Félix de Tassy.
Avouez que vous préférez l'Histoire racontée ainsi ? En tout cas, je l'espère et si vous avez des objets insolites avec une belle histoire à raconter, vous serez les bienvenus !!
L'ami Sulren a trouvé, bravo !!
Je m'en va maintenant vous bailler son histoire (C.F. le lien donné par Sulren) ... un peu de culture dans ce monde de brutes !!
La vrai histoire :
Tout commence en janvier 1686, où Louis XIV - alors âgé de 48 ans - tombe subitement malade. Il semble qu'il se soit piqué en s'asseyant sur une plume des coussins qui garnissaient son carrosse déclenchant un abcès à l'anus, qu'il aurait fallu immédiatement inciser pour éviter que la blessure ne s'infecte. Mais les médecins du roi, épouvantés à l'idée de porter la main sur le fondement de la monarchie - si j'ose m'exprimer ainsi - optèrent pour des médecines douces, type onguents. Ces méthodes ne donnèrent aucun résultat. Tout cela dura près de 4 mois et les douleurs royales ne cessaient pas !
Brusquement, vers le 15 mai, les chirurgiens, verts de peur, soupçonnèrent l'existence d'une fistule. Ce fut l'affolement général. Finalement, le 1er chirurgien du roi, Félix décide d'inciser et "invente" un écarteur anal ainsi qu'un petit couteau spécial, une véritable pièce d'orfèvrerie dont la lame était recouverte d'une chape d'argent. Mais il fallut encore 5 mois pour fabriquer ces outils... L'opération eut lieu le 17 novembre - sans anesthésie - et il faudra encore 2 autres incisions (la plaie ayant du mal à se refermer pour cicatriser) pour qu'enfin, à la Noël 1686, on puisse déclarer le roi était définitivement sorti d'affaire... et mettre fin aux rumeurs qui, à l'étranger, se propageaient disant que Louis XIV était à l'agonie (*)
L'objet à découvrir était donc l'Écarteur de Félix de Tassy (**) qui est visible à Paris au musée d’histoire de la Médecine.
La petite histoire
Dès l'heureuse issue de l'intervention connue, des prières furent dites dans le royaume et les dames de Saint-Cyr (création de Mme de Maintenon devenue son épouse) décidèrent de composer un cantique pour célébrer la guérison du roi. La supérieure, Mme de Brinon (nièce de Mme de Maintenon) écrivit alors quelques vers assez anodins - qu'elle donna à mettre en musique à Lully :
Grand Dieu sauve le roi !
Longs jours à notre roi !
Vive le roi . A lui victoire,
Bonheur et gloire !
Qu'il ait un règne heureux
Et l'appui des cieux !
Les demoiselles de Saint-Cyr prirent l'habitude de chanter ce petit cantique de circonstance chaque fois que le roi venait visiter leur école. C'est ainsi qu'un jour de 1714, le compositeur Haendel, de passage à Versailles, entendit ce cantique qu'il trouva si beau qu' il en nota aussitôt les paroles et la musique. Après quoi, il se rendit à Londres où il demanda à un clergyman nommé Carrey de lui traduire le petit couplet de Mme de Brinon. Le brave prêtre s'exécuta sur le champ et écrivit ces paroles qui allaient faire le tour du monde :
God save our gracious King,
Long life our noble King, God save the King!
Send him victorious
Happy and glorious
Long to reign over us, God save the King!
Haendel le remercia et s'en fut immédiatement à la cour où il offrit au roi - comme étant son oeuvre - le cantique des demoiselles de Saint Cyr. Très flatté, George 1er félicita le compositeur et déclara que, dorénavant, le God save the King serait exécuté lors des cérémonies officielles. Et c'est ainsi que cet hymne, qui nous paraît profondément britannique, est né de la collaboration d'une Française (Mme de Brinon), d'un Italien (Lully), d'un Anglais (Carrey) et d'un Allemand Haendel (naturalisé britannique). Un hymne européen en fait…
Et si Louis XIV ne s'était pas mis, par mégarde, une plume... dans le cul… me direz-vous !!! Mais ça ... c'est une autre histoire !!
(*) Cet épisode était un véritable secret d'état (à ne pas divulguer sous peine de mort) car c'était la guerre. La Ligue d'Augsbourg par le Saint-Empire, l'Espagne, la Suède, la Saxe, la Bavière, rejoint par le Palatinat et le duc de Holstein-Gottorp s'unissaient contre les ambitions de Louis XIV.
(**) Pour le remercier, le roi versera à Charles-François Félix des honoraires très élevés qui lui permettront d’acheter la seigneurie de Tassy et devenir ainsi Félix de Tassy.
Avouez que vous préférez l'Histoire racontée ainsi ? En tout cas, je l'espère et si vous avez des objets insolites avec une belle histoire à raconter, vous serez les bienvenus !!
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Calamentran- Modérateur
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