Demande de chiffrage.

Bonjour à tous.

Ce doit être la première fois que je m’inscris sur un forum, je n’en ai donc pas les uses et coutumes, je vous prie donc de bien vouloir m’excuser pour les erreur que je pourrais faire.

J’ai été sollicité par un amis qui a hérité de la maison familiale afin de l’aider à vider cette dernière.
Nous y avons retrouvé un tour de marque Siome. Je vous joint 2 photos, je pourrais en faire d avantage si besoin.

Comme évoqué dans le titre du message je vous sollicite à mon tour afin d’obtenir un chiffrage approximatif et pourquoi de trouver un acheteur.



D’avance merci à tous.

Bonjour

Je ne connais pas bien ces machines.

En fait, il ne s'agit pas d'un tour, mais d'une machine combinée tour-fraiseuse. Ces machines ont notamment équipé les sous-marins (militaires) français et apparemment aussi des bateaux. De ce fait, elles sont plus communes dans les zones côtières que dans l'Est de la France.

Je n'en ai jamais vu sauf sur Internet. En Region Rhône-Alpes, on ne jure presque que par Cazeneuve, Ernault-Somua, Lefebvre et Martin, Crouzet et Schaublin (qui vient de Suisse. ) Les mécaniciens sont souvent plus que chauvins : régionnalistes.

Neanmoins, je connais au moins trois versions :

- TC4
- TC 5 A qui ne doit pas avoir de boite et un petit cône de fourreau de poupée mobile. CM2, il me semble.
-TC 5 B équipé d'une boite et d'un cone de fourreau plus gros. CM3, si je ne me trompe pas.

Ces machines, surtout les TC5B sont assez recherchées par des amateurs qui disposent de peu de place, à condition qulelles soient complètes. Les particuliers apprécient leur polyvalence. Elles n'interessent pas les professionnels. D'une part, elles sont techniquement obsolètes et relativement peu precises. D'autre part, elles sont non-conformes au code du travail et leur mise en conformité me paraît difficile.

Je connais hélas très mal ce marché qui ne m'interesse pas. Sans engagement de ma part, on serait aux alentours de 1500-1700 Euros pour un TC5B complet et en etat d'usage d'après ce dont je me souviens des annonces que j'ai vues.

À savoir :
1) je n'ai pas vu l'etat réel des machines.
2) le prix de l'annonce n'est pas forcément le prix de cession.
3) Le prix réel de cession dépend de l'accessibilité du local où elle se trouve et des moyens de manutention sur place. Il depend de l'état d'usure de la machine et de la presence ou non d'accessoires.
4)Ces machines interressant essetiellement des citadins, une alimentation monophasée (moteur ou variateur) serait un petit plus pour cette clientèle.
5) Celui en photo bénéficie d'une bonne présentation. Mais je ne saurais dire s'il est complet ou pas.
6) Je n'ai pas vu de mandrin. S'il est manquant, compter 100 Euros pour un mandrin neuf chinois ou 150 pour un mandrin de qualité Europeen.

Edit : d'occasion pour le mandrin europeen. Ça me semblait tellement évident que j'ai oublié de l'écrire.

Bonsoir TRD.
Tout d’abord désolé pour mon retour tardif, ensuite merci beaucoup pour votre message très instructif.
Je ne suis pas un fan de littérature, à tord très certainement, et je ne suis pas très à l’aise à l’écris. En tou cas je souhaite vous dire que j’apprécie beaucoup la manière dont vous répondez aux différents messages postés sur ce forum. Ça respire la bienveillance( le mot est faible) la générosité, le partage. Des valeurs que l’on croit se perdre mais lorsque l’ont vous lis redeviennent vigoureuse.
Bref merci !!!

Bonjour

Merci pour ce témoignage. Je ne pense pas mériter tant de reconnaissance. Je rends ce dont on m'a confié la garde.

J'ai bien conscience que la majorité de ce que j'ai appris en mécanique depuis le jour où j'ai démonté mon premier réveil-matin vers l'âge de 4 ans (d'après ma mère) m'a été enseigné par des gens avides de partager leur expérience. Je dois énormément à ces mécaniciens-là. Je pense souvent à eux.

Dans ma lettre de motivation pour bénéficier des cours du Conservatoire National des Arts et Metiers, je m'étais engagé à répandre à mon tour le savoir qui me serait donné.

Je ne fais que tenir ma promesse.

Mais ce n'est pas toujours à sens unique. C'est en étant confronté aux problèmes des autres et parfois à leurs points de vue carrément à l'opposé des miens que j'apprends quasiment chaque jour quelque chose de nouveau.

L'abbé Grégoire, fondateur du Conservatoire National des Arts et Metiers en 1794 a dit (ou écrit, je ne sais pas) : "Le savoir qu'on ne complète pas tous les jours diminue chaque jour."

Il avait raison.

Moi, je remercie ceux qui sollicitent mon avis, et aussi ceux qui le contredisent avec un discours construit soit sur des considerations techniques ou scientifiques, soit sur leur expérience personnelle. L'expérience de terrain a autant de valeur que les acquis académiques pour celui qui cherche à comprendre.

Et ceux qui m'apprennent le plus maintenant, ce ne sont plus les bac +8, mais souvent les artisans africains ou asiatiques. Ces types ont souvent de l'or dans les mains et un courage qui fait défaut à nombre d'entre-nous.

Il n'y a que les imbéciles pour croire que seule l'école permet d'apprendre. On en a un super exemple à l'Elysée.