Début fonderie

Bonjour
Petite présentation
Je suis débutant dans la fonderie c est un art qui m attire depuis très longtemps

Alors j ai bricolé une fonderie artisanale
Avec du béton cellulaire pour faire le four
Pour le creusé un tubes d inox bouché avec une plaque d inox soudé
Et en matière de chauffe un brûleur au gaz

Ça fonctionne bien j arrive à faire rougir l inox et faire fondre de l aluminium
Mais pas assé pour le cuivre

Mon premier projet
Refaire en aluminium des lettres pour la malle arrière d une vielle BMW De 1966 c est une 2000CS

J ai réaliser les modèles de lettre et chiffres avec mon imprimante 3D à la bonne taille et avec la bonne courbure

Mon premier test le zéro
J ai fait l empreinte dans de sable de moulage rouge
Mais le résultat attendu n est pas concluant

Je sais que je suis dans la section présentation mais je ne savait ou exposer mon problème

Bonjour (presque voisin!)
Il faut le couler en KAYEM , qui se coule très bien a faible température et qui a des propriétés bien suffisantes pour l'usage prévu.
@+

Bienvenue sur Passion-usinages.

1) Je pense que les monogrammes d'origine doivent être en zamak et pas en aluminium.

2) Les alliages d'aluminium destinés à la fonderie doivent etre riches en silicium (7 à 13%)

3) Le sable doit être sec (risque d'explosion violente) et bien tassé.

4) Un ou des évents doivent être prévus dans le moule. Sinon, l'air emprisonné dans le moule ne peut pas sortir et donc le métal n'arrive pas à remplir la cavité


Sans rapport direct. J'ai piloté, navigué, entretenu, réparé, fait courir, fabriqué quelques centaines d'engins à quatre roues destinés à la compétition.

La BMW 3.0 CSi est l'un des engins les moins rapides que j'aie eu le plaisir d'avoir en mains. Mais de tous, c'est sans conteste celui qui m'a donné le plus de plaisir. Une fois bien rigidifiée et un peu vitaminée (avec un 3,5 litres) c'est une auto qui se manie avec une facilité déconcertante.



On l'emmène dans d'interminables dérives qu'il est aussi facile de maintenir que d'inverser au gré de ses désirs. On en sort radieux tellement c'est une auto-plaisir. Pour peu, on se croirait devenu Niki Lauda. Seul le chronomètre nous rappelle qu'on n'y est pas tout à fait. Et même qu'on est loin du compte...

Mais c'est vraiment un super jouet. Même une Formule trois à coque carbone, pourtant beaucoup plus rapide n'apporte pas autant de plaisir. La behème des seventies pardonne absolument tous les excès...

Bonsoir, l'idéal étant la cire perdue et fonte en centrifugeuse...si tu moule au sable, il faut tasser le sable un max, bonne continuation

Cire perdue, c'est un tres beau procédé. C'est precis, avec des limites en termes de faisabilité repoussées très loin

J ai fait mouler en Allemagne des turbocollecteurs d'echappement en inox refractaire. A cette occasion j'ai pu visiter la fonderie. La cire perdue c'est un vrai métier. Mais y a t'il des amateurs qui auraient essayé ?

Déjà se lancer dans la fonderie en amateur, il faut oser. Ça doit être un sacré challenge à moins d'avoir déjà une solide experience professionnelle derriere soi.

J'ai vu tellement de fondeurs pro essuyer des déboires (sur des pieces complexes : culasses, carters-cylindres) que je n'essayerai probablement jamais.

Bon courage Nicolaschau ! Le monde ne s'est pas fait en un jour. Plus on rate de pieces, plus on apprend à ne pas en rater. A force d'essayer tu finiras probablement par trouver la bonne recette.

oui, il faut une bonne centrifugeuse, on m'avait raconté qu'une roue de vélo avec un bon ressort était déja bien pour propulser le métal dans le moule réfractaire mais c'était pour des bijoux, et pas des bijoux mécaniques, ce procédé existe depuis l'antiquité et les anciens n'avaient notre matos..., je dois encore posséder une presse à chaud pour mouler les pièces dans du caoutchouc...
Ce que tu dois faire quand tu fond dans une louche ou un creuset, c'est de bien enlever la petite peau d'impuretés sur le dessus avec un racloir , ce sont ces piqures que tu retrouves sur ta fonte et surtout, si tu coules dans de la fonte ou autre métal, il faut le chauffer car le métal à 1000° c qui arrive sur du froid peut avoir une mauvaise réaction

Là, c'est un domaine que je connais bien mieux. Plus précisément la coulée sous pression. Pour couler sous pression en moules métalliques, on doit les préchauffer. Sinon le métal fondu se solidifie avant d'avoir rempli completement la cavité. Au début de la journée, on prechauffe (avec des rampes à gaz dans la boite où je bossais.) Souvent, le premieres injections sont ratées, le temps que le moule soit bien chaud. Les empreintes sont à moitié remplies. Ça ressemble beaucoup à ce qui a été réalisé ici. Ensuite, les moules sont refroidis par circulation d'eau, comme les moules de plasturgie. Le poteyage contribue aussi à refroidir le moule. Il s'agit d'un liquide anti-adhérent pulverisé entre chaque injection pour faciliter le demoulage. Je ne connais pas la composition exacte, mais c'est à base d'eau et probablement d'huiles. Peut-être des silicones ?

Le refroidissement des moules metalliques ne sert qu'à augmenter les cadences. Ça n'a donc pas d'ineret ici.

Les moules metalliques comportent des talons de lavage. Ce sont des parties où le flux de matiere termine sa course. Elles recuperent toutes les crasses qui ont echappé à l'écrémage qui a été décrit par cedratlas. C'est tres important pour les alliages d'aluminium qui s'oxydent très vite à l'état liquide. Ces parties sont ensuite éliminées. Ces parties servent aussi à "nourrir" la piece au debut du refroidissement. En effet, en refroidissant, le metal encore liquide perd du volume. Mais la peau commence déjà à se solidifier. Comme les talons de lavage sont bien plus epais que la piece, ils restent liquides plus longtemps. En se retractant, la piece aspire du metal liquide dans les talons.

Tu pourrais t'inspirer de ça pour tes moules : mouler ensemble de petites pieces et d'epeisses reserves de metal, placees plus haut pour qu'elles recuperent toutes les crasses.

Je connais beaucoup moins la fonderie au sable. Mais je sais qu'il y a des cheminées dans les moules pour evacuer l'air et elles doivent probablement récupérer beaucoup d'impuretés qui flottent à la surface du metal liquide. Ce que j'ai pu constater, c'est que le fondeur verse le metal jusqu'à ce qu'il ressorte par la cheminée. Cheminee dont le sommet est bien plus haut que la piece. Une vingtaine de centimetres pour un carter-cylindres de moteur automobile. En fonte. J'ai feit couler aussi de l'alu, mais je n'ai jamais assisté à la coulée. Ce qui est sûr, c'est que l'aluminium refroidit beaucoup plus vite que la fonte. Et par consequent, le risque de figeage avant que le moule soit completement rempli est bien plus grand. En fonte, on avait le problème inverse : les resines additives du sable brulaient avant que la fonte ait eu le temps de se solidifier.

Pour moi, les problèmes que tu remcontres sont lies au mauvais remplissage :

- trop froid (moule ou métal, ou les deux)
- mauvaise evacuation de l'air
- trop lent  = section d'arrivee du metal liquide trop faible.

La centrifugation pourrait peut-être ameliorer, mais je n'y connais rien.