De nouveau dans le bain

Bonjours a tous
je viens d'être sollicité par un ami,qui vient de sauver de la ferraille une magnifique(si..si..)fraiseuse Cincinnati Toolmaster,3 axes motorisés de 1974,pour l'aider a remettre
en route sa machine.A la retraite depuis quelques années,après avoir fait de la maintenance industrielle(electricité-electronique,mecanique,hydraulique..etc..)pendant une grande
partie de ma carrière,je vais donc me replonger dans le bain.Je compte sur vos conseils,informations.etc..pour mener a bien ce chantier.Ce serait dommage de ne pas redonner vie
a cette machine car c'est,quand même,"une pu.... de bonne bécane"(dixit mon ami)
Bonne journée a tous  

Bonjour

Bienvenue sur Passion-usinages.

La Toolmaster est une machine comme on n'en fait plus beaucoup. C'est un outil polyvalent qui permet de faire pas mal de travaux legers. Elle possede une broche SA40 qui est ce qui se faisait de plus pratique à l'epoque. La plupart des Cincinnati n'ont qu'une broche SA30. Le standard 40 est beaucoup plus avantageux. On trouve de l'outillage a profusion pour ce type de broche.

En contrepartie de sa polyvalence, elle est nettement moins à l'aise lorsque la productivité compte. C'est une machine peu rigide (mais beaucoup plus que les jouets chinois d'aujourd'hui) et dont la puissance (2  chevaux) est trop faible pour faire de la grosse ebauche. Malgré cette puissance modeste, le moteur triphasé associé à un variateur mecanique  a un rendement tres superieur aux moteurs monophasés à variateurs électroniques qui sont souvent proposés sur les machines de DIY actuelles. Le couple fourni à basse frequence de rotation est très superieur à ce qui est disponible avec un variateur électronique.

C'est donc une machine plutôt taillée pour la maintenance ou le prototypage que pour la production.

Cette machine sera utilise pour de la reparation-modification,surtout auto et moto.Pas de production ni de "grosse cavalerie".Disons en mode "retraité".

Très utile précision !!
il faut acquérir une machine pour l'usage qu'on compte en faire , pas pour l'usage que les tiers pensent pouvoir conseiller.