Fabrication d'une charpente

Là, je n'ai pas fait de calculs détailles. Je me suis contenté de dimensionner avec des abaques pour 150 kg au metre carré, sachant que les tuiles pesent 36 kg au metre carré. 

Par contre, quand j'ai fait l'autre côté, j'avais calculé en details avec un vent de 160,9 km/h ( valeur normalisee pour les endroits tres exposés ce qui n'est pas le cas) plus deux metres de neige, plus une machine de deux tonnes suspendue au milieu. Le truc totalement improbable. 

Et j'ai bien fait. En effet, le toit etait a moitié monté la nuit ou s'est declenchee la tempete de 1999. Et manque de chance, le coté qui etait ouvert etait celui par où arrivait le vent. Je n'ai quasiment pas fermé l'oeil de la nuit. Des versants complets du mont Pilat ont été déboisés en quelques heures. Les magnifiques cedres du parc d'un restaurant etoilé situé à un kilometre de chez moi ont tous été devastés. On ne comptait plus les hangars agricoles migrateurs... 

Et mon demi-toit a tenu... Je ne sais toujours pas pourquou.

Une raboteuse SCM, j'en ai justement une. Encore un coup de bol. Rachetee quasiment neuve et vraiment pas cher a un sous traitant qui se lamentait de la place qu'elle occupait alors qu'elle ne servait jamais. Vous me conaissez, je n'allais pas laisser un industriel dans l'embarras. Je me suis immediatement senti obligé de lui rendre service. 

 Et là aussi, j'ai quelques regrets. C'est un modele S50 N. Le N signifie que la montee est manuelle alors que sur les S50 elle est electrique. 

Mais c'est pareil... En payant une machine le dixieme de sa valeur marchande, on ne discute pas de details bassement techniques...

C'est vrai qu'un calcul de charpente est relativement complexe .
Lorsque j'ai construit il y a 40 ans , j'avais opté pour une charpente moins traditionnelle avec des fermettes .
Lors de sa construction , j'ai vu le couvreur déposer avec son Maniscop les palettes de tuiles correctement calées horizontales
en plein milieu sur deux fermettes . Une palette devait bien avoisiner la tonne . Je "balisais" un peu !!
Je regardais , bien aligné sur la fermette , son éventuelle flexion sous cette charge anormalement élevée pour deux fermettes .
Rien ne bougeait et la panne pourtant pas si grosse que ça restait obstinément rectiligne . Cela m'a rassuré quand a sa solidité.
Depuis ma toiture qui a subi comme beaucoup de gros coups de vent et des charges de neige peu habituelles n'a jamais bougé.
Il m'a été rapporté , qu'à surface de toiture égale , le volume de bois mis en oeuvre dans une charpente moderne est supérieur a celui d'une charpente traditionnelle , la répartition étant meilleure . Je ne sais si c'est vrai car c'est long et difficile a calculer , mais c'est probable .
La charpente traditionnelle de mon voisin a fait des vagues dans le temps . La mienne est restée imperturbable , parfaitement plane.
Eternelle querelle des anciens et des modernes .

TRD a écrit:Une raboteuse SCM, j'en ai justement une. Encore un coup de bol. Rachetee quasiment neuve et vraiment pas cher a un sous traitant qui se lamentait de la place qu'elle occupait alors qu'elle ne servait jamais. Vous me conaissez, je n'allais pas laisser un industriel dans l'embarras. Je me suis immediatement senti obligé de lui rendre service. 

 Et là aussi, j'ai quelques regrets. C'est un modele S50 N. Le N signifie que la montee est manuelle alors que sur les S50 elle est electrique. 

Mais c'est pareil... En payant une machine le dixieme de sa valeur marchande, on ne discute pas de details bassement techniques...

Bonjour,
Oui effectivement si l'affaire est bonne, on regarde pas la couleur ...
C'est une dégau/raboteuse qui est à l'atelier, une SCM 2250, vu la longueur des tables, ça sort droit !
Pour les échantignolles, je me suis mal exprimé hier, c'est l'hypoténuse du triangle qui doit être dans le fil du bois et pas // à l'arbalétrier..

Moi, je n'ai que des machines simples. Les combinees, j'en ai reconstruites, mais j'ai toujours preferé les revendre. Meme les tres bonnes comme la Sava 520. 




Du couple, de la rigidité, de la precision grace à de longues tables, rien a redire en termes de resultats sur les pieces. 

Une combinee, ça prend nettement moins de place a stocker que plusieurs machines. Mais je prefere les machines simples parce que la realisation d'un petit boulot necessite souvent moins de temps de reglage. C'est de moins en moins vrai d'ailleurs. Les dernieres generations de machines sont de plus en plus rapides à mettre en oeuvre. Si elles sont nettement moins durables, elles ont quand meme l'avantage d'etre bien plus productives. Et sur le plan de la propreté, c'est autre chose. Les ateliers modernes sont de vraies salles d'operation. Pareil pour les emissions sonores. Avec l'arrivee de voisins ex-citadins qui ne supportent que le bruit de leurs aperos-piscines, le moderne a de serieux avantages sur mon parc de machines anciennes. 

Mais mettre 10 000 Euros dans une bonne dégau-rabot moderne d'occasion recente n'est pas à l'ordre du jour. Et sauf gain énorme au loto ne le sera jamais. Je fais tres attention à ce que je depense. L'ehpad de ma mere coute environ 3000 Euros par mois. Nous, les enfants, nous payons les 3/4. 

Moi, je n'ai pas d'enfant. Il faudra donc trouver 350 000 Euros si je dois y rester dix ans. Ce que je n'espere pas. Je m'y emmerderais puisqu'il n'y a pas de machine... 

Et j'ai une totale confiance dans le gouvernement pour agraver la situation dans les annees à-venir.

à la maison j'ai un combiné Sicar 260 avec 3 moteurs et les tables en fonte, pour les "petits" boulot ça va très bien, j'ai fait une cuisine complète et je n'ai pas eu de soucis, faut un peu de rigueur dans les opérations pour ne pas perdre trop de temps mais une fois de plus avec les 3 moteurs séparés, suffit de tourner le sélecteur pour passer du rabotage au sciage ou l'inverse..
le gros avantage de cette machine c'est son "faible" encombrement et elle a l'option "kit de déplacement" pour la bouger facilement si j'ai des longues pièces à faire.

Bonsoir,
J'ai visionné avec intérêt ton reportage
Deux questions de principem'interpellent
-pourquoi as tu choisi une toiture 2 pentes alors qu'un apentis était plus simple au niveau des chéneaux
-la pente me parait un peu juste;les tuiles mécaniques demandent une pente mini de 30°
Perso j'ai acheté une structure toute usinée sur plan en imposant une hauteur sous ferme de 3m pour utiliser un palan
En contraintes neige et vent l'appentis qui fait 11mx6 passait en 4 poteaux ;moyennant un petit supplément j'ai demùandé 6 poteaux
J'arrive à lever des machines avoisinant la tonne
Les fermes étaient assemblées par terre et dressées avec la fourche du tracteur;une fois les goupilles coniques d'accacia enfoncées la structureb était autostable
Dans ton projet si j'ai bien compris tu auras 2 fermesintermédiaires;tes pannes reposeront sur les pignons en agglo
C'est aussi une solution mais plus chèr;la photo n'est pas terriblemaisbon on ferra avec
Bravo pour tes tenons /mortaises et tes blocage de pannes
En charpente tout ce que j'ai retenu c'est la théoris du triangle indéformable y compris en structure métallique

Salut

Il y a une fenetre dans le mur au premier etage. Et la charpente petmet le passage d'un camion 3,5 metres de hauteur. C'est 50 cm de plus qu'un camping-car. 

Remarque sur la pente, je pense que tu as confondu 30% et 30 degres. 18 degres, ça fait 32,5 %.

En charpente tout ce que j'ai retenu c'est la théoris du triangle indéformable y compris en structure métallique

C'est la base indispensable a retenir .

Sur des fermes ultra simples comme celle-ci oui sur le plan macroscopique. 

Mais pour d'autres plus sophistiquées, c'est le cas des structures en fermettes, des structures "Eiffel", on remplace les grosses contraintes de flexion par des contraintes de traction et d'autres de compression. Les contraintes de flexion deviennent negligeables devant les autres. 

Dans une poutre en flexion, les fibres travaillent d'autant plus qu'elles sont éloignées de la fibre neutre. En clair, le coeur ne sert quasiment à rien. C'est pour ça qu'on a inventé les IPNIPN où il y a peu de mztiere au coeur et beaucoup dans hes deux semelles. 

En traction ou en compression, toute la section travaille.  Cela conduit à une economie de matiere. Moins il y a de matiere, moins il y a de poids, plus la structure peut etre légère. 

J'ai beaucoup simplifié. D'abord je n'ai pas les compétences suffisantes pour faire un cours de RDM. Ensuite, ceux que ça interesse pourront toujours consulter l'importante littérature disponible.

Pour comprendre, il faut imaginer que chaque piece de bois est en caoutchouc et que toutes les connexions sont des rotules libres. 

Quand on appuie sur les arbaletriers, ils s'arc-boutent l'un contre l'autre ce qui les comprime. Et ils tirent sur l'entrait. 

Le poinçon est comprimé. Dansvune structure complexe chaque triangle agit de cette maniere.