Le Pousseur de la FAAROA : bateau à roues à aubes arrière

Bonjour,

Construction très rapide d’une coque à fond plat pour y installer la mini-machinerie et rejoindre le motu qui se trouve à la sortie de la baie.

Le plan de départ :

Première ébauche :

Après la séance d’équilibrage et la vérification de l’étanchéité :

A suivre …

Bonjour Jacques
...Je vois que tu ne chômes pas, et que ton nouveau et sympathique projet avance à grands pas . J'ai remarqué (sur le plan) que le fond est constitué d'un CP ou d'un médium, .Comme tu le sais je suis néophyte en modélisme/maquette, et je me suis donc posé la question de l'isolation thermique du brûleur, par rapport au fond, n'y a t-il pas un risque d'incendie si l'ensemble chaudière-motorisation repose fixé simplement sur le fond ? Ou y a t-il un isolant thermique entre les deux ?
A+, Cordialement

Bonsoir,
Effectivement je n'ai pas dessiné d'isolation. Et c'est une bonne remarque.
La machinerie ne sera pas posée sur le fond de la barge mais sur un support en ctp de 3 mm à 10 mm du fond ce qui l'amène à ras du "pont" donc isolation par l'air.
Cependant avant de l'installer, je testerai ce montage pour voir si le support de 3 mm chauffe. Si c'est le cas, je placerai un bout d'isolant qu'on utilise pour la soudure à l'étain de la tuyauterie entre tube et mur. Si ce n'était pas suffisant, il faudrait remplacer le ctp de 3 par de l'alu de 2.
Cordialement.
Jacques

Bonjour Jacques
...Ta réponse me rassure ! car j'ai remarqué que la puissance de tes brûleurs est assez conséquente (une belle flamme bien bleu !...) et" ce fichu de rayonnement" serait bien capable de chauffer ce qu'il ne faut pas ! .... "Prudence est mère de la sûreté"
Bon courage, à +
Cordialement

Bonsoir,

Retour à l’atelier pour deux essais :
- la machinerie :

- le gouvernail :


Pas de problème de surchauffe lors de l'essai vapeur. A surveiller cependant lors d'un essai plus long ...

Bonjour Jacques
...Tu as bien avancé, et suis content que le dessous ne chauffe pas outre-mesure (mais comme tu dis : à surveiller). La roue à aubes tourne vite à l'essai ; mais en charge (dans l'eau) à quel nombre de tours tourne t-elle ? (ça doit sérieusement "tirer" sur la mécanique ! ) et je pense que là aussi il y a un certain nombre de tours à ne pas dépasser car le brassage entraînerait trop d'air entre chaque aube ? ) Suis-je dans le vrai, ou bien je me plante ?
Bon courage et cordialement
JC

Bonsoir,
Il est vrai que la roue tourne un peu vite et cela vient des pignons utilisés pour entraîner la chaîne (récupération dans un tiroir !).
Je ne peux pas les inverser car la chaîne traînerait sur le tableau arrière. Si ce Pousseur fonctionne j'essaierai de trouver un pignon menant égal ou plus petit pour réduire la vitesse de rotation.
Il y a aussi la possibilité non exploité à ce jour de réduire l'ouverture du registre.
Sur l'eau, la vitesse se réduit d'environ 1/3. C'est tout au moins ce que j'avais constaté avec mon Appomatai ex-Gulnare.
Normalement pour un aspect réaliste on devrait tourner à environ 80 tours/minute.
Par contre, concernant l'impact de l'air lors du brassage je n'ai aucune donnée. En regardant l'évolution de la construction des roues à aubes on constate que le nombre des pales a été multiplié. Pour répondre à cette remarque ?
A voir sur l'eau ...

Bonjour Jacques

...Si effectivement la vitesses se réduit "seulement" de 1/3, la roue tournera encore trop vite ! Là je suis certain que tu vas trouver une solution
(sans pour cela baisser la puissance du moteur) mais plutôt à l'aide d'un réducteur intermédiaire . La solution du pignon menant étant certainement la plus adaptée et la moins complexe à mettre en oeuvre . Quand à l'autre problème (d'éventuelles cavitations) je pense qu'actuellement il existent des réponses en modélisation, qui doivent faire apparaître en dynamique les phénomènes ; pour moi, je n'ai aucune connaissance en ce domaine donc ce serait par des essais successifs et des mesures que j'arriverai à me faire une idée, mais c'est exclu, car je n'ai pas le matériel qui convient ! .... Sur ce je te souhaite un bon courage, au plaisir de te lire, et d'admirer tes magnifiques réalisations
Cordialement . JC.

Bonjour,

Une aventure qui s’achève et qui montre que cette petite machinerie peut être utilisée.



Dernier essai avant la cale sèche :


La prochaine fois, si il y en a une, je démarrerai le moteur avant la mise à l’eau …

En fait je n'ai rien changé à la démultiplication mais le Pousseur ayant pris du poids, il a fallu réduire la hauteur des pales pour qu'elles, comme sur le plan d'origine, s'enfoncent de 10 mm. Par contre un peu plus de vapeur donnerait un peu plus de "pêche". Mais ce n'est qu'un pousseur, pas un chalutier

Bonjour Jacques

Là, on voit que les pales tournent beaucoup moins vite qu'à vide : "la charge" (hydraulique) expliquant ce fait. Et comme tu fais justement remarquer, "ce pousseur n'est pas un hors-bord" ! Encore une fois une très belle et très réaliste maquette, c'est toujours avec un grand plaisir
et admiration que je suis tes publications et le cheminement de tes réalisations. Merci de nous en faire profiter
Cordialement J.C.